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dimanche 14 juin 2015

Parler de ma vie...

Il semble que cette rubrique va devenir récurrente sur le blog, finalement...
Je ne suis pas très active sur le blog en ce moment, et grande nouvelle je n'en ai plus honte du tout. Oui, avant j'avais mauvaise conscience quand je ne répondais pas dans les heures qui suivaient à vos commentaires. Je continue (et je continuerai quoi qu'il arrive) à vous répondre parce que j'adore échanger ici mais il m'arrive même de passer plusieurs jours sans venir sur le blog. Impensable, il y a encore quelques mois. Je me suis détachée de cet espace, et aujourd'hui je pense que je vis une relation "sereine" avec lui. 

Ma vie va bien dans sa globalité, et j'ai tendance (en ce moment, c'est pas tous les jours la fête non plus!) à ne pas vouloir la regarder en détail. On verra ça plus tard. La globalité va bien et c'est bien là, le principal. 

Si tu me suis sur Instagram, tu sais déjà tout. Je partage ma vie entre le boulot, l'Ingrat, Paupiette, ma famille, mes amies, mes amours, mes emmerdes (non, ça j'avoue t'en faire grâce)... Le bonheur. 

Je suis aussi de moins en moins sur les réseaux sociaux. La page Facebook du blog ressemble au désert de Gobi, en moins photogénique surement. Mon compte Twitter sert essentiellement à relayer mes publications Instagram et pour ce dernier, j'y partage juste mes moments de bonheur. 
Pas beaucoup de place pour les coups de gueule. Non, pour ça j'ai le blog! 

Avoue que tu ne l'as pas vu venir cette fois? ^^

J'en ai un peu ma claque des vieilles querelles éternelles sur les Internets, des donneuses de leçons, des minettes qui du haut de leurs 20 piges se sentent investies d'une mission quasi vitale sur ce que l'on doit ou non ingurgiter en se la jouant "coach de vie", et puis il y a les dosées du sport! (Ca, je t'avoue que j'ai du mal à comprendre mais passons!). 

Parlons un peu de ce qui me contrarie ces derniers jours... et commençons par le fameux TBC (pour les novices, il s'agit du The Body Chalenge), le fameux programme sportif qui a pris le relais aux photos de mal bouffe (mais qui au moins avaient l'avantage de me faire saliver) sur Instagram. Pas une journée où je ne sois épargnée par un cliché d'un cuissot en plein effort, d'un front transpirant, d'une aisselle dégoulinante (bon appétit) ou d'une brassière fluorescente (le bon goût, on l'a ou on l'a pas) avec des photos avant/pendant et celles "d'avant, avant quand on avait 20 ans" dans l'espoir de retrouver ce fameux corps, un jour aimé. 

Sérieusement, les meufs c'est quoi le problème? Je suis d'accord pour une vie saine (si ça t'amuse) mais espérer retrouver le corps de ses 20 ans, c'est quand même aller au devant d'une sacrée désillusion, sache le! Il sera plus ferme sans aucun doute, moins gras forcément mais les années elles ne vont pas s'envoler par enchantement. Faut être une dinde de compétition pour croire le contraire...
Ca me dérange un peu, ce besoin de perfection tout le temps, dans tout. Surement parce que je passe mon temps dans l'à peu près...

Et puis, pour être honnête ce qui m'a poussé à écrire ce soir, c'est la dernière vidéo de Chrystelle MakeUp, une jeune youtubeuse que je suis depuis ses débuts et qui était très silencieuse ces dernières semaines. Elle est venue nous expliquer qu'elle ne se sentait plus trop en phase avec l'évolution de Youtube (tu m'étonnes), qu'elle ne voyait plus trop l'intérêt d'amasser pour le plaisir d'amasser. Une "prise de conscience", c'est comme ça qu'elle l'a nommé. 
Ca m'est arrivé, en début d'année, je sais ce que c'est... Il n'empêche que je suis triste de voir ces chaines ("vraies" et sincères en règle générale) s'éteindre les unes après les autres au profit de Youtubeuses devenues professionnelles.

Ne vient pas me dire qu'elles peuvent très bien devenir pro et rester sincères, je n'y crois pas une seconde. Je n'ai même pas envie de débattre sur le sujet puisque cette fois, quoi que je puisse lire à ce sujet, je ne changerai pas d'avis. Une youtubeuse/blogueuse professionnelle n'est ni plus ni moins, autant "vendue" qu'un magazine papier. Désolée pour celle que ça pourrait heurter mais, sur ce coup-là je vais faire ma têtue. 

Du coup, tu comprendras que les rares youtubeuses qui restent encore loin de tout ce business deviennent des perles rares et quand une, perd "la flamme", ça me fait gravement chier. 
Les youtubeuses professionnelles ont tuées celles qui le faisaient pour le plaisir... Dans un tout autre ordre d'idée, ça pourrait me faire penser aux supermarchés face aux petits commerçants, tu vois le genre? Ben moi, j'adore faire mes courses dans de petites structures où on me donne du Madame en me demandant des nouvelles du petit dernier (enfin genre, le petit dernier a presque 18 ans... 18 quoi?????), d'avoir un accueil personnalisé, un conseil d'achat rien que pour moi et pourquoi pas, soyons fous, un sourire. 
Je n'ai que très rarement laissé de commentaires sur les chaines de "Youtubeuses Stars" parce que je ne vois pas trop l'intérêt d'être noyée dans la masse mais surtout, je déteste que l'on ne me réponde pas. Et elles ne le font plus jamais. Trop de commentaires, pas assez de temps (mais c'est quand même leur taff non à la base? Te fâche pas, je demande c'est tout!), ce sont elles qui ont voulu que ce soit reconnu comme un vrai métier alors faites le correctement, bordel! Bref, je m'égare...

Les "petites" (pas si petites d'ailleurs) perdent pied, ne se trouvent plus à la hauteur des montages de leurs copines Youtubeuses Pro et ne voient plus ce qu'elles apportent de plus. Elles oublient leur sincérité, le coté "vrai" du bouzin... 

Forcément, une nana qui se lève à 11h pour décorer une tasse de fromage blanc avec deux framboises, une fraise coupée et quelques flocons d'avoine avant de l'Instagramer puis se pomponner pour tourner une vidéo de 20 minutes, elles peuvent bien se fouler d'un montage de quatre heures. Moi, je m'en tape sévère de ton éclairage à la guirlande lumineuse et de ta bougie Yankee Tagueule (je suis vulgaire hein?), ce que je veux c'est du vrai... Pas du filoutage où tu vas me faire dépenser 100 sous pour une grosse daube! 

Alors oui, je préfère un mauvais éclairage, pas de montage du tout parce que la nana, elle prend le temps de me parler de ses achats, coups de coeur, produits terminés après une journée de boulot "pleine de réalité" et où je sais que son avis ne sera jamais perverti. 

Bref, je te promets que ça me mine. Y a plus grave dans la vie on est d'accord, mais si on pouvait cesser de m'enlever mes petits plaisirs hebdomadaires, je demande pas grand chose... 

- Juste qu'on arrête de vouloir se payer ma tête. 
- Juste qu'on me laisse manger ce qui me chante.
- Juste qu'on me laisse le droit d'entretenir ma cellulite (comme 80% des femmes au passage, si tu fais partie du club, frappe dans tes mains!).
- Juste qu'on arrête de me faire chier avec la perfection (CA N'EXISTE PAS, PUTAIN).
- Juste qu'on arrête de me faire croire que le matin, on n'a pas la dalle au point de manger ses biscottes à peine sorties du paquet (qui sont ces gens qui mettent en scène leur petit dej à ce point? Vous avez des esclaves à la cave pour toute la vaisselle salit inutilement ou bien?).
- Juste qu'on arrête de faire croire à des adolescentes mal dans leurs pompes que leurs vies est encore plus merdiques, en leur vendant une FAUSSE vie de rêve sur Instagram pleine de clichés FILTRES. 
- Juste qu'on nous laisse encore le droit de vivre notre vie comme on l'entend! 

C'est quand même pas le Pérou, en vrai? 

Et comme, je suis une punaise... Je vais revenir bientôt avec un TAG qui a déchainé les passions sur ce que l'on pense VRAIMENT des youtubeuses (te prend pas la tête à aller sur Youtube, elles sont pas nombreuses à ne pas avoir manier la langue de bois pour ne pas se faire HAIRE sur plusieurs générations) et ici, c'est bien encore le seul endroit où je vais continuer à dire tout le bien (mouhahaha) que je pense de tout ça sans qu'on tente de me la faire fermer... (ma bouche). 

Sinon toi, ça va dis? 

dimanche 31 mai 2015

Parler de ma vie...

Tu crois que cette catégorie de billets deviendra un rendez-vous hebdomadaire? Sincèrement, je ne vais pas m'avancer sur ce genre de promesses. 
Aujourd'hui, on est dimanche et c'est un dimanche un peu particulier puisque c'est la fête des mères. Alors avant de blablater, je fais de gros bisous à toutes les mamans qui viennent par ici lire mes élucubrations et vous souhaiter une jolie journée entourée des gens qui vous sont chers...

Aujourd'hui donc, c'est la fête des mères. J'ai une maman comme tout le monde, qui habite désormais loin de ma nouvelle vie et que je vois beaucoup moins souvent. Je ne vais pas m'éterniser sur le sujet, j'en ai déjà parlé ici alors on va éviter de radoter. Je l'aime évidement, forcément je penserai à elle aujourd'hui mais là, tout de suite, j'ai envie de vous raconter, l'autre femme de ma vie. Celle dont je n'ai jamais beaucoup parlé par ici. Par pudeur, sans aucun doute....

Et puisque j'ai l'habitude de donner des surnoms à tout mon entourage, je vais donc vous causer de MamanBis. Ce n'est pas un secret, je suis issue d'une famille recomposée. La recomposition n'est pas toujours une partie de plaisir, je parle de ce que j'ai pu vivre ou entendre de mon entourage. En partant de ce constat, mes parents (mon papou et MamanBis) sont un peu mes héros du quotidien. Ils ont réussit, là où bon nombre d'entre nous ont échoué. J'ai une vraie famille soudée dans les moments difficiles, un peu moqueuses en période d'insouciance mais JE FAIS PARTIE D'UNE FRATRIE. Et ça, c'est à MamanBis que je le dois, puisque dans cette communauté de vie, elle avait avec elle, deux garçons. Mes frères ne sont donc pas biologiquement mes frères, mais est-ce si important? Je suis leur soeur au même titre qu'ils sont frères, je n'ai jamais ressenti de différences dans mes relations avec l'un ou l'autre, au rapport de la leur. 

Bon, pour tout avouer MamanBis me connait depuis ma naissance et m'a, je crois aimé dès ce moment-là. Il parait que c'était pareil pour moi, je ne voyais que par MamanBis en étant bébé... Et puis, la vie et toutes ces choses qui ne regardent finalement pas mon blog, ont fait que bien des années plus tard, elle est passée du stade de "gentille tatie" à celui de "marâtre". Oui, parce qu'en bonne ado bien reloue, je lui en ai fait baver des ronds de chapeaux parfois. Ok, souvent. 
Pas facile de partager son père avec trois autres personnes, quand on a été l'unique pendant longtemps. J'ai grandi, évolué, je me suis assagie et ma belle-mère est devenue Mamanbis pour moi, Mamie pour l'Ingrat. Parce que même si il connait l'histoire de notre famille, l'Ingrat considère Mamanbis comme sa grand-mère à lui et qu'il a eu la chance d'avoir pour lui tout seul pendant plus de 15 ans (maintenant il est obligé de partager avec Paupiette mouarf! Nous les enfants, du coup on existe quasiment plus tu t'en doutes. On est devenus transparent XD). 

Et tu sais quoi? Même si je n'ai pas toujours été super sympa et tendre avec elle, elle ne m'a JAMAIS laissé tomber. On s'est fâchées pour sûre, mais j'ai toujours su qu'elle m'aimait comme sa fille. Elle est celle qui sert de relais quand je dois faire certaines confidences à mon père mais que la pudeur m'en empêche, elle passe avant moi pour "préparer le terrain" et moi, je peux y aller plus sereinement. 

A chaque coups durs, elle a répondu présente. Elle m'a élevé avec mon papa, et finalement le résultat n'est pas si mal! Elle a toujours été une très belle femme, très coquette, aujourd'hui je partage avec elle, mes découvertes beautés, je lui fais tester certaines crèmes et écoute ses retours. 
Depuis que je suis rentrée "au nid", mon père à parfois repris ses travers de super papa protecteur (qui pense que j'ai toujours 15 ans et que je ne suis pas prête à me confronter à la vie cruelle du dehors XD), elle temporise, rouspète contre lui quand il devient trop curieux de mes absences. Elle est drôle (souvent a son insu), à l'écoute de ses 3 enfants et ses 2 petits enfants, elle est dotée d'une patience que j'admire, courageuse et bon sang que c'est bon de l'avoir dans ma vie. 

Je suis une ingrate moi aussi, parce que si j'arrive à dire à mon père que je l'aime assez régulièrement, j'ai beaucoup plus de mal à lui faire ce genre de déclarations. J'espère qu'elle sait l'importance qu'elle a eu et a encore dans ma vie, que j'aime avoir son approbation dans mes choix. 

Bref! En un mot comme en cent, aujourd'hui si on ne devait fêter qu'une seule maman, assurément ce serait elle, et j'espère pouvoir me dire un jour que j'ai été moi-même, une maman comme elle....

Bonne fête Charlye 

samedi 2 mai 2015

L'épilation chez Nocibé? Plus jamais!

En vrai, tu vas penser que je suis mono maniaque et que je ne pense qu'à mes poils mais pas du tout! Dramatique concours de circonstance, voilà tout. 
J'épile donc mes jambes seule avec mon petit Veet chéri mais pour les aisselles et le maillot, je préfère laisser le soin de ces zones sensibles aux professionnelles. En général, chez Yves Rocher parce que ce sont les moins chers d'abord et puis, je n'ai jamais été déçue... Sauf que cette semaine, impossible d'avoir une place à l'institut (l'arrivée des beaux jours) et j'ai du me rabattre sur le Nocibé de Valenciennes (oui, je m'en fou maintenant je balance, ça va bien les conneries!). 

Les prix sont sensiblement les mêmes pour le maillot, j'avais rasé sous les bras (oui, jette moi une pierre qu'on rigole) du coup, la repousse était beaucoup trop courte pour tenter quoi que ce soit. 
Le maillot, lui par contre il fallait absolument faire quelque chose...

Je ne dois pas avoir le même vocabulaire que les esthéticiennes. Définitivement. 
Déjà j'ai Yves Rocher, lors de ma dernière visite j'avais demandé une épilation semi intégrale et je m'étais retrouvée "défigurée" de la pépette (ce billet, ma souffrance). J'avais tellement été mise à mal, que j'avais laissé le terrain en friche, bon en même temps, ces derniers temps je ne suis pas très "visitée" (putain, c'te classe internationale que je me trimballe). 

Donc, là quand même fallait faire quelque chose parce que lorsque tu arrives au stade où même quand tu croises ta silhouette dans un miroir ça te dérange et bien, ça ne peut plus durer! 

Me voilà donc dans le sous-sol de l'institut Nocibé de la rue de la Paix, je m'installe, enfile mon string jetable (là, je sais que tu me plains) et m'allonge sur la table. 
Faut savoir pour celle qui n'a jamais franchit ce seuil, tu n'es pas hyper sereine à ce moment là. Pour tout t'avouer, je préfère encore ma visite annuelle chez le gynécologue. 
Tu es étendue sur le dos, et les jambes en grenouille, si tu connais une position moins glamour, n'hésite surtout pas à me partager l'information dans les commentaires, pitié!

L'esthéticienne entre, me demande si la dernière fois j'ai épilé ou rasé (ça, c'est pour savoir si elle va galérer ou non pour ton épilation car plus tu rases, plus c'est relou à épiler par la suite). J'avoue un coup de rasoir il y a quelques semaines (ben quoi???), elle soupire (déjà ça m'énerve, je fais bien ce que je veux, j'ai envie de lui répondre mais bon...) et elle se met en action...
Normalement, en tout cas chez Yves Rocher, on me passe TOUJOURS une lingette désinfectante avant de commencer, chez Nocibé on te balance du talc à ne plus savoir quoi enlever et basta! 

A LA PREMIERE BANDE, j'ai su qu'elle allait me faire déguster la vilaine. Non, mais je n'ai jamais eu affaire à une esthéticienne diplômée en boucherie, une grande première! 
La délicatesse n'est définitivement pas un concept qu'on lui a inculqué et elle est aussi douce qu'un judoka sur un tatami.
Je prends mon mal en patience (à ce stade, tu n'as plus vraiment le choix) et je serre les dents, et forcément je pense à ma Fifi depuis un fameux après-midi où nous avions discuté maillot (ouais, je sais que tu ne peux pas comprendre, désolée).

Evidement, les choses se sont gâtées quand j'ai senti qu'elle arrachait une bande, là où je ne lui avait rien demandé et cette fois, je n'ai pas pu m'empêcher de lui demander ce qui lui était passé par la tête. Bordel. Il a bien fallut finir et on est loin d'un maillot semi intégrale.

Je déteste avoir cette partie de mon anatomie presque nue comme un vers. J'ai le sexe d'une gamine de 10 ans avec l'enveloppe qui l'entoure de 40 piges...

Bon, ben je m'en vais enfiler mes culottes Petit Bateau.

A bientôt. 

samedi 25 avril 2015

Indiscrétions...(1)

Bon, c'est bien gentil, le blog a réouvert et on y reparle beauté, tout va bien dans le meilleur des mondes mais voilà, quand j'ai pris la décision de le remettre en ligne, je me suis dit qu'il ne dériverait plus autant de sa fonction première, à savoir: raconter ma vie. Désolée tu peux cliquer sur la croix en haut à droite. Bisous. 

Comment je vais? Vraiment, je veux dire...

Pas trop mal. Pas aussi mal que je le craignais. C'est amusant à lire, cette tournure de phrase non? Je suis officiellement (et officieusement également) célibataire depuis 15 jours. 
Ju le détendu est sorti de ma vie, dans les larmes mais sans drame. C'est assez étrange les proportions que prennent certaines histoires par rapport à d'autres, c'est illogique l'importance que l'on donne à certaines relations, et pas à d'autres. C'est vrai que je n'ai pas (ou très peu) parlé de lui sur ce blog. Toi, qui me lis depuis longtemps, tu sais que j'ai beaucoup de mal à soumettre les gens qui me sont chers à la critique, je les préserve un peu plus que de raison. 
Un jour, je publierai un billet qui lui ai consacré mais pour le moment, j'ai encore envie de garder cette histoire un peu pour moi, du coup le billet reste dans les rouages des brouillons en attendant...

Je ne sais pas tirer un trait sur une histoire, si l'on y mets pas les mot de la fin. Avec Ju le détendu, on était restés sur un SMS qui en substance disait que lorsqu'il regardait une boite à oeufs, il pensait à moi (les hommes et le romantisme, quoi!)... Ca m'a fait boitillé pendant quelques jours et j'ai fini par attraper mon téléphone pour y mettre des mots un peu plus jolis. Je préfère que les fins de mes histoires soient belles, pour le futur c'est important. 

Les ruptures, je ne sais pas bien faire. Je ne sais pas quitter l'autre. J'ai jamais su. Je préfère être quittée, d'abord parce que ça me permet de sombrer tranquillement (et en tout légitimité) pendant quelques jours et surtout parce que je n'ai qu'à subir. Prendre les décisions, il faut les assumer sur le long terme et sorry, it's not my cup of tea! 
Ensuite, il faut encaisser tous les reproches et sur ce coup-là, on m'en a fait des tonnes. Peut-être justifiés, je sais pas. Pour être franche, je n'ai pas encore le recul nécessaire pour analyser le pourquoi du comment et puis, sincèrement je ne suis pas ce genre de personne. Je n'analyserai rien du tout, ni maintenant, ni dans deux mois, ni même sur mon lit de mort. 
Je vis ce que j'ai à vivre, je digère ce qui doit l'être et je continue mon petit bonhomme de chemin. Je ne refuse pas les remises en questions, j'apprends de mes erreurs mais je refuse de décortiquer les choses qui n'ont pas été dans ma vie. 

Je ne suis pas une sainte, je suis même plutôt chieuse, un brin chipie et souvent incontrôlable. Je monte haut dans les tours, j'ai un sourire enjoliveur et des colères noires. Je suis moi. Livrée sans mode d'emploi. Je ne suis pas un chiffre, je ne suis pas une équation, on ne peux pas me résumer à un savant calcul du genre "ok pour le +40 mais si tu donnes du -40 derrière, le résultat est nul". 

Je ne suis pas neutre, je ne suis pas plate, je vis, je suis émotionnellement capable du pire comme du meilleur, tout dépend forcément de la personne que j'ai en face de moi...

Après une rupture, je me sens souvent comme une merde et c'est pas folichon à trainer. Et puis, des fois la vie qui n'est pas si salope que ça, jalonne tes journées de rencontres qui te disent que si, tu es une belle personne. Tu finis par te dire que si autant de gens te le disent, ça doit être un tout petit vrai non? 

Et puis il y a eu cette phrase que l'on m'a dite récemment, je suis sûre sans même y prêter attention et qui pourtant va rester un moment dans mon disque dur... Ah et merci;-)

Parfois, la vie ne te donne pas ce que tu veux, non pas parce que tu ne le mérite pas mais parce que tu mérites mieux. 

Bref, je vais bien et je compte bien profiter à fond de ces quelques jours sur Paris avec l'Ingrat et Paupiette (tu parles d'une troupe, toi!)... Mais je reviens vite, promis! 

lundi 23 mars 2015

La blogosphère ou le Dallas de l'Internet!

Même si mon blog est pour le moment restreint, je continue de l'alimenter mais aussi de continuer de lire d'autres blogs. Et comme d'habitude, après de longues semaines de "je me retiens de l'ouvrir", je suis au bord de l'implosion! 
J'en ai tellement marre de voir la blogosphère (je ne parlerai même pas de Youtube, c'est cent fois pire!) dériver toujours plus loin, et bien évidement toujours vers le coté obscur du bordel. 
J'en ai ras la soupière qu'on me prenne (ben vu que je blogue plus en public, on peut donc considérer que je suis redevenue une lectrice lambda non?) pour une vache à lait à longueur d'article, à longueur de tweet, ou pire de photo instagram où la "photo sponso" fait légion sans jamais être mentionnée (of course). 

Si mon blog était encore public, je crois que j'ouvrirai un nouvel onglet dans les colonnes de droite où régulièrement je préviendrais les lectrices des opérations commerciales du moment. 
On a eu le droit récemment à une déferlante sur les montres Wellington (oui, je balance je m'en tape), marque absolument inconnue au bataillon que ce soit pour le simple mortel ou pour la blogueuse modasse qui ne peut plus photographier une tenue sans un zoom sur son poignet malingre. Outre le fait que la marque a manqué d'originalité en envoyant le même modèle à toute la planète modeuse (si on avait eu le droit à des modèles différents, on aurait pu trouver ça intéressant), elle est quand même super radine en offrant aux blogueuses en question qu'une malheureuse remise de 10% à ses lectrices. Personnellement, je crève de curiosité afin de connaître le réel chiffre que peut bien véhiculer une blogueuse aussi influente soit-elle. Sans déconner, je vais sur les 40 ans et je ne me vois pas acheter quoi que ce soit pour ressembler à une éventuelle "icône". Je sais bien que je ne suis pas la bonne cible puisque je n'ai jamais eu le neurone de la fanitude en générale. Mais si on réfléchit deux secondes, on ne peut pas tout mettre sur le dos des ados! 
Je veux bien pour Essie et Rimmel à la rigueur qui reste dans le pouvoir d'achat de l'argent de poche mais Wellington? Impossible. La marque pense sérieusement qu'une femme adulte, rationnelle et financièrement autonome peut se laisser berner aussi facilement? C'est un peu prendre sa future clientèle pour un jambon, que dis-je une porcinette sur Louboutin! 

Je crois que le summum a été atteint par Signal qui a décrété une journée de la quenotte, ou plutôt de l'hygiène dentaire. En se basant sur une seule journée par an, les dentistes ont encore de belles caries à soigner devant eux mais bref, c'est pas le sujet! 
Là, cette opération elle était à mourrir de rire (quand tu connais un peu l'envers du décors, je te l'accorde)... On a vu des dizaines de blogueuses/youtubeuses vendre leurs PROPRES gamins au diable de la consommation pour quelques dizaines (bon, ok centaines) d'euros, les mêmes Youtubeuses/blogueuses que j'avais pu entendre de mes propres oreilles (avec celle de ma voisine c'eut été moins commode) déclarer que jamais, au grand jamais elles ne publieraient des photos de leur progéniture... Respect de la vie privée, de leur droit à l'image, peur de la pédophilie ambiante blablabla BLA! Non, mais vendre l'image de ses propres enfants, on est quand même tombé bien bas les gars...! 

Je te passe les opérations Disney, coiffeur obscure parisien,  encore les différents hôtels qui pensent que je vais avoir envie de payer une chambre un prix d'or pour qu'ils puissent continuer à inviter des blogueuses (pas toujours super influentes, le pire...) aux frais de la princesse (moi en l'occurence). 
Sache chez Mercure, Hotel Accor ou encore hôtel privé que je préfère que tu baisses tes tarifs pour que je viennes plus souvent te visiter plutôt que continuer à tabler sur des prix prohibitifs pour me faire soit disant envie sur Instagram (tout ce que tu gagnes cher petit hôtel, c'est que je commence par ne plus liker ce genre de cliché, avant de me désabonner du compte quand il y a trop d'abus). Du coup, pour ma part, ta comm' elle sent un peu le sapin...

Et le pire, c'est que j'y ai perdu la foi! Si, même ces blogs que je lisais depuis ma découverte de la blogo et bien je vois de la mise en avant de produits partout, et crois ça ne me donne pas du tout envie d'acheter quoi que ce soit, bien au contraire. 

vendredi 6 mars 2015

Ma culotte!

Oui, bon là tu crois que je touche le fond mais pas du tout! De ces dernières 24h, c'est juste la seule chose qui m'a fait sourire (enfin presque), du coup autant garder que le meilleur non? 

Tout ce qui m'est arrivé ces deux derniers jours est uniquement de ma faute, et là les quelques garçons qui trainent par ici vous pouvez passer votre chemin, il y a quatre ou cinq jours, en allant uriner j'ai été prise de brûlures lors de la miction. J'a noté dans un coin de ma tête qu'il fallait que j'aille chez le docteur et j'ai oublié. Normal. Sauf que deux jours plus tard, à 3h du matin une douleur fulgurante m'arrache à un rêve super chelou (et c'est rare que je me souvienne de ce qu'il se passe dans mon sommeil), s'ensuit une envie de faire pipi et plus moyen de se rendormir. 
Le plus discrètement possible, je sors de mon lit, m'habille comme je peux, attrape mes clés de voiture et direction les urgences. A 4h du matin, les urgences d'une clinique de province ça le fait et pour la parisienne que je suis, c'est du bonheur. Ok, j'ai une cystite (sans blague?) et je repars avec antibiotiques dans la poche. 
Je vais bosser quelques heures plus tard et la douleur se réveille, à ne plus pouvoir me pencher, j'ai l'impression d'avoir les reins en feu. Tu imagines bien que le soir même, retour à la case départ et me voici de nouveau à la clinique. Prise de température, palpage du rognon par le toubib de garde et trente secondes plus tard, je me retrouve reliée à une perfusion. Je déteste ça! Dans mes nombreuses hospitalisations, c'est le moment qui me rend dingue. Celui où tu te rends compte que tu viens d'être privé de ta liberté d'aller et venir, celui où tu perds ton identité pour ne devenir qu'un numéro (me fait pas de cinéma, j'ai travaillé 15 ans dans les Hopitaux de Paris, me l'a fait pas à l'envers stp). 

Au début, tu prends ton mal en patience en jouant avec ton portable, tu Instagram (et du coup, fais flipper) la planète entière, tu réponds à de vieux mails, tu textotes tranquillement mais quand tu as un Iphone, tu ne le fais pas bien longtemps... La batterie te dit très vite qu'elle en a ras le pompon d'occuper ta soirée, ciao!
Là, encore tu te dis que c'est pas trop grave parce qu'il te reste encore ton livre électronique mais en l'allumant, tu comprends bien pourquoi tu détestes ces ebooks. Plus de batterie. Quand ça veut pas, ça veut pas...

Alors tu lèves le nez et tu observes la misère humaine, en te disant que tu as quand même sacrément de la chance de n'avoir mal qu'aux reins. Et tu regardes ta perf couler, et ça ne manque jamais dans ce moment là précisément tu as la larme qui coule avec... Parce que finalement vivre les urgences à 4h du matin avec personne à partager, on dira ce qu'on veut c'est quand même un peu la grosse grosse loose. Forcément tu cogites sur ta vie/ton oeuvre et c'est pas glorieux... On pourrait même dire que c'est un sacré bordel. Je sais même pas si c'est du bordel, tellement je suis paumée!

On me débranche, on me laisse rentrer chez moi en me demandant de repasser le lendemain soir pour une ordonnance. Je me lève quelques heures plus tard pour aller bosser et je sens bien que mon rein gauche n'est pas super vaillant mais hors de question de faire faux bond au reste de l'équipe à la dernière minute, je sers les dents et fonce au boulot. Ma journée terminée sans surprise, j'ai les reins en feu mais je file jusque la clinique pour cette fameuse ordonnance. C'était un piège, un vrai!
On me remets sur un brancard, on me reperfuse et bien évidement je n'ai que 28% de batterie et toujours pas rechargé mon Ebook...
Je ressors quelques heures plus tard, mais là on ne rigole plus. Je dois revenir à la première heure demain matin pour une pelletée d'examens (écho, scanner...). Je promets et rentre me coucher.
J'ai encore passé la soirée seule aux urgences avec mon frère par texto pour me tenir compagnie (quand je te dis que la famille y a que ça de vrai, tu finiras par me croire!).
Je lance un dernier appel, à minuit passé et je ne sais même pas pourquoi... Qu'est-ce qu'on en a à foutre de ma petite personne hein?

Le lendemain, je refais mes exams et partout les mêmes questions "vous êtes accompagnée?", sérieusement c'est encore une tare en 2015 d'être seule? On doit encore s'en excuser sans déconner?

Je passe une écho, l'échographe me demande de déboutonner mon pantalon mais je peux rester habillée. Tout se passe plus ou moins bien, comme il n'est pas satisfait de ce que montre sa machine, il veut un scanner. Oui, mais d'abord il faut te faire un test de grossesse... T'as beau jurer sur tous les saints que c'est impossible que tu le sois, là où on peut encore un peut plus creuser le déficit de la sécurité sociale pourquoi se priver? Re prise de sang et devine? Je ne suis pas enceinte! Dingue non...
Me voilà au scan, le gars arrive et là, une espèce de baroudeur ultra mimi débarque, chemise assez ouverte pour être sexy mais pas trop, pour faire kéké, la barbe de trois jours qui va bien et les manches relevés (bref, un dieu vivant limite). Je me redresse un peu, histoire de ne faire que mes 38 ans et là, le Dr Samuel me demande gentiment de me mettre en culotte...

Je réfléchis en un quart de seconde à la culotte que je porte et je me dis que je vais encore vivre un moment merveilleux. Ma culotte est siglée Petit Bateau, pour de vrai. Alors, j'entre dans la salle un peu gênée rapport à la lolotte et les chaussettes sur les chevilles... Je me sens tellement moi, là de suite maintenant... Que je marche limite à reculons. Pourquoi? Je ne sais pas.
Et là, je te le donne en mille, le Dr Barroudeur a un petit rire moqueur, je lève le sourcil et me répond qu'il ne savait pas que Petit Bateau faisait des tailles adulte. Pffffff....
Tu me croiras ou pas, mais l'histoire de ma culotte à fait le tour de l'étage puisque quand est venu le tour de l'IRM, j'ai bien vu le regard appuyé sur mon séant auquel, j'ai rétorqué sans plus aucune honte "Si, Petit Bateau fait aussi des culottes pour les femmes! Je sais c'est surprenant mais c'est comme ça".

Moralité? En plus de tout le bordel que contient mon sac à main, j'y ai glissé ce soir dans un pochon, une culotte plus, enfin moins... Une culotte sortable quoi! 

vendredi 30 janvier 2015

Mal à l'âme...

Ca fait un peu flipper de revenir par ici, surtout quand on sait que j'y ai fermé la porte à double tours il y a quelques jours. Poser des mots quand on sait pertinemment qu'ils ne seront pas lus, c'est perturbant, une première pour moi...

J'aime écrire depuis toujours, laisser une trace de ce que je vis quelque part c'est rassurant et pouvoir des années après relire certains passages me fait souvent sourire. Le problème ici, ce ne sont pas les lectrices qui suivent l'évolution de Ma Vie Discrète depuis des années, non ce sont les autres lecteurs. Ceux qui sont un peu plus impliqués, ceux à qui par excès de confiance et/ou d'insouciance, j'ai confié  l'adresse de mon chez moi virtuel. Qu'il est difficile d'écrire quand on sait que les mots que l'on posent auront inévitablement une résonance particulière pour certain(e)s, peut-être même un impact direct dans mes relations avec elles/eux. Alors, j'ai tout fermé. Me retrouver avec moi-même ne m'a jamais fait peur, j'ai beaucoup plus la trouille de devoir être en société quand je ne vais pas bien par exemple. Il devient de plus en plus compliqué de donner le change avec l'âge...

Et voilà bien ce qui vient de m'arriver, je n'y arrive plus. J'ai eu une fin d'année chaotique (euphémisme quand tu me tiens), j'en ai fait bavé mes proches (tous sans exception, je ne suis pas sectaire) et j'ai finalement tout envoyé balader. Sur le coup, c'est libérateur et puis après ce très court moment d'euphorie, vient enfin la phase d'observation sur l'étendu des dégâts. 
Je ne suis pas bricoleuse et j'ai un mal de chien à réparer ce que j'ai cassé ou abîmé, surement parce que je sais que c'est peine perdue, que rien ne vaut le neuf et que je connais déjà la fin de l'histoire... A mon âge, on se laisse de moins en moins abuser.

En relisant les quelques billets où j'ai pu parler de ma vie privée, j'ai pu lire entre les lignes et très sincèrement dans le feu de l'action, je ne m'en suis pas si mal sortie. J'ai quitté Paris, je suis retournée chez mes parents, j'ai eu plusieurs boulots et puis il y a eu LE boulot. Celui qui allait me stabiliser, enfin c'est ce que j'ai pensé au début du moins. Mais on ne se réinvente pas, on a parfois des valeurs qui sont incompatibles avec certaines professions... Et moi, je me suis fourvoyée. 
Je ne sais pas pourquoi je me suis entêtée dans ce travail, pourquoi je n'ai pas capitulé dès les premiers jours, pourquoi je n'ai pas écouté mes proches qui avaient de suite déclaré que ce job n'était pas pour moi... A qui, à ce moment, avais-je des choses à prouver? Certainement pas à moi, je sais ce que je vaux professionnellement.

Je suis allée bosser chaque jour pendant presque deux mois avec la boule au ventre et la gorge nouée. J'ai essayé tous les stratagèmes pour me détendre: Y aller en bus pour respirer, en voiture pour écouter la musique à m'en faire crever les tympans et tenter d'oublier, fumer plus, parler moins mais chaque matin, devant la porte, je finissais inexorablement par appeler ma belle-soeur pour lui dire que c'était la dernière et que je n'y retournerai pas. Pourtant chaque soir, j'ai baissé la tête et dit "à demain" à mes collègues. Ce sont sans doute eux, enfin surtout elle, qui m'ont donné envie de ne pas tout claquer trop vite. C'est bizarre la vie, on rencontre des gens avec lesquels tout nous opposent mais on apprend à s'aimer, et dans un contexte aussi particulier, une fille que l'on ne connaissait pas deux mois avant, va être l'unique repère de nos journées... Le plus difficile quand je suis partie? La quitter, elle. J'ai dit au revoir à tout le monde, dans le genre "au revoir Président" mais elle, je lui ai à peine adressé un signe de tête. Par pudeur. Partir pour sauver ma peau mais en l'abandonnant, elle.
On a commencé le même jour et très vite, nous sommes devenues un binôme inséparable. Lui dire au revoir à elle, et je savais que les vannes n'auraient pas tenu. D'ailleurs j'ai passé les 48 heures suivants ma rupture de période d'essai à pleurer. Le contre coup du stress, j'imagine...

J'avais déjà entendu des tas d'histoires sur le mal être de salarié dans l'entreprise, j'écoutais ça de loin en pensant certainement de temps en temps qu'il devait y avoir un peu de "chichi", un jugement à l'emporte pièce comme je sais les faire. 

jeudi 1 janvier 2015

2015!

Dis donc, ça fait un moment qu'on ne s'est pas un peu racontés nos vies par ici non? Tu seras ravie d'apprendre que les fêtes de fin d'année sont passées et que j'y ai survécut. Bon comme chaque année finalement, mais à chaque fois j'en suis épatée! 
Qui dit nouvelle année, dit résolutions, nouvelles si possible les résolutions. Le problème, c'est que ça non plus c'est pas trop mon truc. J'arrête de fumer tous les 1er janvier et je cours au tabac dès l'apparition du troisième kilos (qui arrive vraiment très très vite, le salopiaud), je me couche tôt, je mange plus sainement, je renfile mes baskets et tout ce bordel dure en général quatre jours, cinq les années bissextiles peut-être...


Du coup, je ne sais pas trop quoi écrire. J'ai beaucoup réfléchit pendant la pause de Noel à l'avenir de ce blog. Ces derniers mois, beaucoup de choses ont changé dans ma vie et ma vision du blogging n'a pas été épargnée, comme lorsque tu sors du brouillard et que ce que tu observes autour de toi, n'est pas super joli finalement. Je sens que je vais te perdre sur ce billet mais c'est pas grave, j'vais continuer sur ma lancée et toi, essayes de t'accrocher parce que je sens déjà que ça va partir dans tous les sens!

Après l'été, j'ai eu une véritable prise de conscience (pas vraiment en fait mais j'adore le terme, il me fait marrer) concernant le blog, ce blog. On a quand même super dérivé de son principal sujet (à savoir ma vie, y avait qu'à lire le titre en même temps ^^), et pour être honnête je ne sais ni comment, ni quand c'est arrivé. Mais clairement, je me suis fourvoyée. C'est moche et c'est surtout hyper douloureux à vivre (à admettre, c'est encore pire)... Je ne m'en suis pas rendue compte du jour au lendemain, je ne suis pas si simplette (quoi?) mais qu'il est difficile de sortir d'une mécanique bien huilée. Alors doucement, parfois avec beaucoup de frustration, j'ai cessé d'accepter de recevoir des produits, j'ai arrêté de "collaborer" avec des marques avec lesquelles je n'étais plus en phase et quand j'ai été assez forte, j'ai même refusé de recevoir mon 300è vernis (à peu près) pour ne garder près de moi que les quelques marques que je trouve vraiment belles dans tous les sens du terme.
Ce qui a été le plus drôle, c'est bien évidement les échanges de mails avec les marques assez surprises qu'on leur dise "Merci, mais non merci". Ce qui a été difficile? Expliquer le pourquoi.
Je n'ai pas vraiment de réponse, juste que j'en ai peut-être eu ras la soupière de ne pas pouvoir choisir la crème que j'avais envie d'utiliser, j'en avais tellement dans mes placards que ça aurait été ridicule d'aller m'en acheter une de plus et puis, j'avais vraiment envie de tester de nouveaux produits pour pouvoir ensuite venir te donner mon avis, mon humble avis, ma petite pierre...

Je peste assez souvent contre la blogosphère pour que tu ne saches pas déjà ce que j'en pense, je la déteste et pourtant j'en fais partie. Difficile de quitter un monde, celui qui fut le mien (en tout cas qui en a fait sacrément partie) et je crois que le chamboulement de ma vie personnelle m'a aussi donné le courage et l'envie de faire de même sur ce pan là.

J'ai adoré tester mille et un produits, et je ne jurerai pas que c'est terminé, juste que pour le moment je n'ai plus envie de jouer les cobayes, j'ai eu la chance grâce au blog (mais pas que!) de découvrir de jolies marques, et d'avoir trouvé des produits qui me donnent envie de les racheter encore et encore.

Tenir un blog, c'est quand même se mettre une sacrée pression.
Oh je t'entends dire "pas du tout, c'est un peu un passe temps, tu as le droit de bloguer comme tu en as envie". C'est beau sur le papier mais en pratique, ça ne fonctionne pas. On se met la pression seule, comme des grandes sans rien demander à personne. Parce que l'on sait que chaque jour, vous allez passer sur nos "chez nous" et que l'on ne veut pas décevoir alors si, il FAUT publier. Il le faut, parce qu'au fil des ans, on a noué des liens avec certaines lectrices et que l'on a envie de partager le thé ou la biscotte de Trucmuche12  et puis, en lisant son petit commentaire le soir, on sait déjà que ça nous collera un joli sourire sur le visage (c'est quand même un brin moins cher que le botox). Tu comprendras facilement que ce "on", ce n'est que "moi" et ma pudeur bien entendu...

J'ai réussi pendant quelques mois à concilier ma curiosité des cosmétiques, mon appétit de gouter tout ce qui se tient sur une fourchette, mon amour des voyages et ma toute petite vie bien tranquille avec un équilibre presque parfait sur ce blog en variant les sujets pour tromper l'ennui, cette dangereuse routine. Malheureusement ce blog, n'est plus un blog anonyme. On sait qui se cache (façon de parler, t'as qu'à aller faire un tour sur Insta, tu vas vite comprendre que je ne cache pas grand chose) derrière ces mots, mes mots.
Quand j'ai commencé à parler de ce blog à mon entourage, je l'ai fait parce que je croyais que ma vie allait garder la même direction et du coup, je n'avais rien à cacher à ceux que j'aimais et puis, il y a ceux qui ont su parce que Fb cloisonne très très mal les comptes perso des pages blog, il y a eu le journal de 20H qui ne m'a pas fait que du bien (mais rien que pour être entrée dans le salon de certain(e)s pendant la grand messe du 20h, je le referais sur le champs! La vengeance, plat froid, tout ça, tout ça...) et petit à petit, j'ai arrêté de parler de moi. Enfin de mon "moi, moi" parce que des anecdotes somme toutes banales, je pourrais encore en servir à la louche, mais je te rappelle (ou peut-être vais-je te l'apprendre) que ce blog à la base, c'était pour parler de ma vie, garder une trace.
Tu vois bien, je me suis fourvoyée.
Note bien que j'ai toujours été sincère sur mes billets, sur mes avis, sur mon ressenti mais quand un soir, j'ai tourné ici les pages encore et encore et que j'ai eu l'impression d'être sur un encart publicitaire interminable, j'ai eu un peu envie de vomir. Et puis, honte aussi parce que j'étais devenue ce que je ne voulais pas être, surtout pas.
Pour autant, je ne suis absolument pas en train de te faire mes adieux hein! (Désolée pour la fausse joie). Je constate et j'essaie de changer ce qui ne me convient plus. On parlera toujours de beauté parce que je vais quand même continuer à prendre soin de moi, je me ferais encore berner  par la dernière nouveauté qu'il me faudra à tout prix mais sans pression. Ca, c'était pour le blog! Note bien que je pourrais encore peaufiner sur le sujet mais ce serait bien que ce billet ait une fin.

Je pourrais aussi faire un "petit bilan" des six derniers mois dans ma nouvelle vie mais je ne suis pas certaine d'avoir le recul nécessaire. Faut dire que j'ai une famille au taquet qui me trouve formidable sur tous les fronts, c'est top pour la confiance en soi mais pour enfiler mes bottes, ça devient problématique. Plus sérieusement, je vais bien. Et tu sais comment je le sais? Parce que quand je vais bien, je n'ai rien à dire. Je n'ai pas vécut dans une grotte ces dernières semaines, j'ai continué à vivre, à sortir, à changer de boulot, à aller au restaurant (mais sans prendre de photo et du coup, en réalisant que j'adorais manger chaud), je suis allée au ciné, j'ai visité de chouettes endroits dans le nord et en Belgique, j'ai passé des week-end à Paris aussi... Bref, je vis mais sans mon doigt appuyé sur l'appareil photo et j'adore ça, aussi. Je redeviens une lectrice de blog également, je passe des soirées sous ma couette à cliquer de liens en liens et à trouver ça vachement chouette. J'ai de nouveau le temps. Plus de pression.

Pour le coté sentimental, le point va être clair et concis. Je n'en ai pas envie. Je ne suis pas prête. Je ne manque pas d'affection, bien au contraire. Je ne me sens absolument pas seule, je t'ai déjà dit que j'avais une famille formidable? Pour être honnête, j'ai essayé mais je ne m'y retrouve pas.
Je ne suis pas prête. Je n'ai pas envie de devoir réapprendre quelqu'un, je n'ai pas envie de gérer un homme dans ma vie pour le moment. Et surtout, je ne suis pas prête à affronter une certaine intimité (je ne fais pas du tout allusion à un truc crapuleux, sache-le!). J'ai beau avoir 38 ans, me retrouver seule avec un homme au restaurant, dans la rue, sur un banc (avec toi, regarder les gens tant qu'y en a...) ou pire dans une voiture pour être raccompagnée jusque chez moi me mets terriblement mal à l'aise. Je n'ai pas envie que l'on me découvre, je n'ai pas envie de me laisser découvrir. Je ne suis pas prête.

L'ingrat, voilà bien mon sujet de conversation préféré, mon fils. Il va bien, enfin il en a l'air. Un garçon de presque 17 ans, ça se confie de moins en moins à sa mère. Ca vient de temps en temps encore squatter ton lit sous prétexte de regarder un truc à la télé (oui, j'ai réinstallé la télé dans ma chambre et que c'est bon!), ça t'envoie un SMS pour que tu apprennes à lire "g t'm" en langage djeunes, ca t'appelle Mamounette pour te faire pester mais ça se confie de moins en moins.
En bonne mère un brin inquiète, tu augmentes un peu la sensibilité de ton radar, tu observes plus attentivement les silences, les non-dits, tu cherches à interpréter les regards, les sourires, les soupirs aussi mais tu apprends à le faire en finesse, sans avoir l'air... De lui aussi, il est urgent de profiter, tôt ou tard (plus tôt que ce que je l'aimerai ça c'est certain) il finira par s'envoler du nid.

Ma vie a changé et je crois bien que moi aussi... Je nous souhaite à toutes (et les pauvres "tous" qui passent encore par ici), une merveilleuse nouvelle année...

lundi 22 décembre 2014

Les pisseuses...

Avant de te laisser pour la célèbre trêve des confiseurs, j'avais envie de partager avec toi, mon coup de coeur de cette fin d'année. Joyce est une jeune femme pétillante, pleine de vie, toujours ultra bien sapée (et pas forcément avec des trucs hors de prix comme ça peut l'être chez les modeuses de la blogo et paf!), je ne l'ai jamais croisé avec la même paire de chaussures et accessoirement, c'est aussi la tata de Paupiette. Alors quand j'ai vu ses créations sur Instagram, j'ai trouvé l'idée brillante (fabriqué en France, bonus) et par le biais de ma belle-soeur chérie, je lui ai demandé si elle serait d'accord pour une publication sur le blog et elle s'est gentiment prêtée au jeu...




Peux-tu te présenter aux lectrices en quelques mots et nous dire ce qui t’as décidé à créer « Les pisseuses» ?

Je m appelle Joyce, j ai 25 ans, je sais pas trop quoi dire sur moi-même.. J'aime la mode! Les fringues, les chaussures et les achats en tout genre rythment ma vie! Les pisseuses est un projet que j'ai en tête depuis longtemps. Je n'osais pas trop me lancer, la peur de l’échec surement! Mes copines m'ont beaucoup poussées, aujourd'hui je me suis lancée!! Je me suis rendue compte que toutes les filles ont une âme de pisseuse...



Est-ce que tu es seule derrière ce projet? 

Je suis seule derrière la création des produits, par contre il y a mes copines derrière moi;) Elles m'aident de temps en temps, me donne leurs avis sur les produits, ce que je devrais modifier, ou pas... heureusement qu'elles me soutiennent ;)



Quelle catégorie d’accessoires proposes-tu ? 

Je n ai pas vraiment de catégories, à part le fait main. Sinon je touche un peu à tout.. Accessoires chaussures, bijoux, tricot, couture.. .j'aime beaucoup trop de choses! 



Est-il possible de personnaliser certains de tes modèles existant ? 

Oui, on peut me demander des languettes plus ou moins larges, plus ou moins courtes, me proposer d'autres matériaux aussi ;)




Peux tu nous expliquer pourquoi et comment t’es venue l’idée de te spécialiser dans les accessoires pour chaussures? 

Je ne suis pas spécialisée dans l'accessoires chaussure, je fais aussi des bijoux, boucles, collier, des head bands en laine, des tee shirts.. mais il est vrai que l'accessoire chaussure me tient vraiment à cœur, car je suis une passionnée de pompes.. .Je les aime toutes!! 
Le seul problème que je rencontre, c'est le fait de me lasser assez vite! Et c'est là que l'accessoire vient jouer le rôle principale :) 
Rajouter une languette, une patte mexicaine, une moustache, des lacets pompons... ça change la shoes... C 'est avoir une nouvelle paire, qui pourra surement aller avec le nouveau pull rouge à pois vert que vous avez du mal à accorder habituellement.. ;) 



Est ce que c’est toi qui conçoit chaque modèle? 

Le patron, les achats de cuirs, les couleurs, les formes, tout est fait par mes propres mains ;)



Choisis tu tous les matériaux toi même ? 

Oui, je choisis tout moi même, j'en parle aux pisseuses derrière moi, elles me donnent leurs avis et de là, je prends le taureau par les cornes!



Où peut-on trouver et suivre les actualités de «les pisseuses » ?

J adore instagram, donc vous pouvez surtout me suivre sur Insta --> les_pisseuses_ 
Et sur facebook aussi, mais je trouve ça moins rigolo. 



Comment se procurer tes jolis accessoires?

Je participe à quelques événements du coté de Lille, différents vide dressings. Sinon les commandes se font par mail : les2pisseuses@gmail.com
Bientôt un e-shop j’espère!!!




Et parce que je suis blogueuse beauté avant tout et que je te connais (toi et ta peau parfaite) dans la vraie vie, j’aimerais connaître deux trois détails sur tes gestes beauté… Y a pas de mal à aller chercher les secrets des autres pas vrai? 

J'aime pas trop le maquillage, tous les matins je mets une crème "Chanel" hydratante avant de mettre une autre crème teintée puis je mets ma poudre, un peu de blush et un rouge a lèvre make up forever rouge intense mat 8. Si vraiment je veux être jolie et mettre le paquet, je rajoute un eyeliner noir et du mascara :) 



Quel est ton premier geste beauté du matin? 

Hydrater ma peau.. 



Le meilleur démaquillant que tu ai testé? (C’est ma lubbie à moi)

Oulaaaa je me fou un peu des démaquillants... J'imagine ta tête en lisant ce que je dis, tu dois être outrée... 
Mais oui, je préfère un démaquillant Auchan, et me laver le visage après ça avec un super produit.



Et enfin, le produit cosmétique découvert cette année et que tu adores? 

j'ai craqué sur 2 produits cette année, le champoing sec Klorane et la crème teinté Chanel..
Toujours dans mon sac, ça me sauve en cas de coup dur ;)


Voilà j'adore c'est tout et je ne saurais que te conseiller de t'abonner à son compte Instagram pour suivre ses créations et pourquoi pas devenir toi aussi une pisseuse! 

vendredi 28 novembre 2014

Mes réponses à vos questions...

Je me suis rendue compte en lisant les questions que vous m'avez posé sur le dernier concours que je ne parlais plus de ma vie en ce moment. Je suis toute bloquée. Oh, rien d'extraordinaire pour ce blocage, juste que j'ai partagé ma vie avec Mr Grumpy quelques années et même si nous sommes restés en bon terle, je n'ai pas forcément envie de raconter toute ma vie ici. Sa famille, nos amis (enfin les siens apparemment mais c'est une autre histoire) et plein de personnes de mon ancien boulot ont l'adresse du blog. Et je n'ai pas envie pour le moment de m'étaler, t'inquiète ça reviendra, je me connais... Juste une question de temps! En attendant, chose promise, chose due...

Non, je ne partage pas tout sur Instagram....

Petite G. veut connaître mon livre préféré ou celui qui m'a le plus marqué ces derniers temps.
Que cette question est difficile et comme ça sans réfléchir (il est 22h passé, faut pas déconner), je dirais La couleur des sentiments de Kathryn Stockette qui m'a donné envie de me plonger dans l'Amérique profonde du siècle dernier et c'est comme ça que j'ai lu Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur et plein d'autres romans qui m'ont beaucoup plus et dont j'ai parlé dans la rubrique "Ma bibliothèque". 

Chouca se demande pourquoi elle ne trouve pas le ral bleu de ses rêves.
Peut-être parce que le bleu n'est pas la couleur la plus recherchée pour cette partie du visage? Mais bonne chance pour les recherches et tiens moi au courant ;-)

Djahann espère que je suis heureuse dans ma nouvelle vie et si je ne regrette pas la vie parisienne (ElyEden , Syssi et BettyLucie également).
Je suis très heureuse dans cette nouvelle vie, totalement différente évidement mais qui me comble vraiment. La vie parisienne ne me manque pas plus que ça, j'ai la chance d'habiter la sous-préfecture du Nord et Lille n'est qu'à une demie heure en voiture. J'ai encore de la famille qui vit à Paris et j'y retourne régulièrement, en tout cas pour le moment, la capitale ne me manque pas. 

Agathe se demande ce que m'apporte le fait de bloguer puisque je peste souvent sur les travers de ce hobbie...
Des échanges. Vous. Essentiellement ça. Evidement, j'ai vécu de très jolies choses grâce au blog mais ce qui me fait continuer, ce sont nos conversations dans les commentaires. ET j'ai toujours dit que le jour où il n'y aura plus de commentaires, par ici j'arrêterai de bloguer. 

Vanessa veut des conseils pour soigner ses mains en hiver.
Je te prépare un article très vite mais si tes mains sont vraiment très abimées par le froid et si je ne devais te conseillais qu'un seul (petit) investissement, ce serait la crème Cicaplast de LaRoche-Posay à appliquer le soir et promis en moins d'une semaine, tu auras sauvé tes mimines. 

Ophea se demande si je referais des petits look sur le blog.
Je ne suis pas super à l'aise avec ça, je n'ai pas un look particulier, je suis très TRES classique. Du coup, je n'ai pas l'impression d'apporter quoi que ce soit au bordel XD

Elvira, Courbes Généreuse et LABoudeuse veulent savoir si je vais bien.
Je vais très bien. 

Le sac d'Elo me demande comment j'ai fait pour trouver un travail en Intérim.
J'ai galéré. Et puis, j'ai harcelé les agences, j'y suis allée tous les matins. Et j'ai tout accepté, le principal pour moi étant de travailler. Je n'ai pas refuser une seule mission, même les trucs les plus relous. 

Gaelle veut savoir comment m'es venue l'idée d'ouvrir un blog (envie de se lancer aussi).
J'ai ouvert mon premier blog en 2005, sur HautetFort à l'époque. Le pire, je ne me souviens même plus de son nom... "Et pourquoi pas..." il me semble, mais je ne suis pas certaine. 
Ma Vie Discrete a été ouvert en 2007 (les premiers billets ont été supprimés), à la base pour y parler de ma vie, encore et toujours. Le temps passant, je me suis intéressée aux cosmétiques et voilà comment il a pris une tournure un peu plus féminin. Ce blog, c'est du boulot indéniablement mais il y a eu des moments où il a clairement été ma béquille pour ne pas trébucher dans la vraie vie. 
Gaelle, je sais que tu es une lectrice de blogs et si l'envie se fait ressentir lance toi, c'est une expérience très enrichissante et puis, rien n'est gravé dans le marbre, si ça ne te plait pas, tu pourras toujours arrêter ;-)

Et pourquoi Kaki pour Natpiment.
Je m'appelle Karen, c'est mon diminutif... Oui, c'est pas très original. 

Elinanami souhaite une nouvelle revue sur un démaquillant.
Je viens d'en faire une, d'autres arrivent puisque c'est quand même mon truc à moi ça XD

Lulu veut connaitre mon parfum de glace préféré.
Fraise, depuis toujours. 

Danygi veut connaître mon secret pour garder la ligne. 
Ayant une hygiène de vie particulièrement désastreuse, je m'abstiendrai de donner des conseils. Je fume, je ne bois pas assez d'eau et je dors peu, manger est une passion tu vois le tableau? Disons que lorsque je fais des excès, je fais attention les jours suivants mais surtout, je pense que la génétique est de mon coté, on fait un gros bisous à sa maman sur ce coup-là...

MonOriginalEtMoi veut savoir si ma nouvelle vie me rend heureuse.
Elle est diamétralement différente de celle que je vivais à Paris et mariée. Alors je ne sais pas si c'est l'euphorie du changement, mais même si elle est 1000 fois plus difficile (faut pas se mentir), je suis très heureuse, oui. 

Magalie se demande comment je trouve le temps de publier autant d'articles tout en ayant une vraie vie à côté.
Je crois que tu as ta réponse, je n'y arrive pas. J'aimerais pouvoir publier tous les jours, mais clairement c'est beaucoup trop contraignant. J'aime passer mes soirées avec mon père ou mon fils (ou les deux), dans le salon devant la télé à buller et ainsi offrir à TF1 mes neurones sur un plateau. Le week-end, j'essaye de sortir un peu, d'aller aussi voir ma filleule et du coup, on a pu remarquer une baisse de publication sur le blog. Disons que savoir que j'aurais de vos nouvelles dans les commentaires m'aident à ne pas éteindre la lumière par ici, parce que même si ça va faire guimauve, vous faites quand même parties de ma vie depuis une paire d'années maintenant.

MissKikaw me demande comment je fais pour être aussi forte dans la vie.
Tu me trouve forte? Je ne trouve pas. Bien sure j'ai décidé de quitter une vie dans laquelle je ne me sentais plus heureuse mais c'est un peu un instinct de survie ça... Forte, je crois que je ne le suis que dans l'adversité et seule. Quand on a plus le choix, faut mettre les mains dans le cambouis XD

Clo se demande où en est mon projet pour l'opération de mes paupières.
J'ai laissé tomber. D'abord parce que le chirurgien que j'ai rencontré n'a pas su me mettre en confiance, j'ai très peur d'un foirage et financièrement en ce moment, ce n'est plus une priorité. 
Je ne dis pas jamais, mais même si je rêve d'avoir la forme de tes yeux, j'ai fini par m'habituer aux miens. 

Bubble se demande comment je fais pour voyager autant et toujours rentrer en France.
J'ai beaucoup voyagé dans le passé, là encore il va se passer un moment avant que je ne redeploie mes ailes, je pense. J'ai appris à aimer découvrir d'autres endroits, d'autres façons de vivre mais je suis viscéralement française. Cette France que je passe mon temps à critiquer bien entendu mais que je ne quitterais pour rien au monde (ou seulement si c'est pour un beau gosse australien, appel du pied inside XD).
Plus sérieusement, je pense que l'on est très privilégiés en France et puis, c'est chez moi, ça ne s'explique pas...

Cash Cash me demande mon âge. 
38 ans depuis le mois de juillet, M'dame! 

Jennifer Michy veut savoir si je veux bien être sa copine ^^
Ca dépend... T'es sympa? SI oui, ça marche!

Cricri demande un restaurant dans les alentours de Lille.
Rien testé de mémorable pour le moment mais promis dès que j'ai THE adresse, je la balance ici, promis!

Mei-Mei aimerait que je fasse une photo du burger (home made) parfait à mes yeux. 
Mei-Mei, je deteste cuisiner... Tout ce que tu veux mais pas ça, pitié XD

BluFunkGirl de Lille veut savoir si je vais bien et si ce n'est pas trop compliqué pour le boulot.
Je vais très bien et c'est TRES compliqué pour le boulot. Evidement, dans une région dont le taux de chômage bat tous les records il fallait s'y attendre mais j'ai la chance de travailler régulièrement pour le moment... Croisons les doigts pour que ça dure. 

Fiona Ephemère me demande comment je me suis mise aux RAL très colorés.
J'ai la paupière tombante et je ne peux donc pas m'amuser comme je l'aimerais avec la couleur sur cette partie du visage. De plus, comme je déteste leur forme tu imagines bien qu'il a fallut louvoyer pour détourner l'attention sur une autre partie? La première fois que je suis sortie dans la rue avec un rouge vif, j'ai cru que tout le monde allait me dévisager et finalement, il ne s'est rien passé de tout ça. Etrangement, je me sens plus sûre du moi quand je porte ce genre de teinte. Il faut se lancer, c'est le premier pas qui coûte mais je crois que l'on revient difficilement en arrière, par contre...

Carole de Vichy aimerait savoir ce que je pense de l'affaire Nabila.
Rien du tout mais j'espère seulement que la justice sera la même pour tous les citoyens de ce pays. 

Minnie veut savoir si j'ai passé un bon week-end.
Minnie comme tu le sais, je passe mes week-end entourée de ma famille, ils ne peuvent qu'être parfaits. 

MsOriginalDoll me demande si j'ai déjà pensé à un meet-up.
Jamais. Qui suis-je pour organiser ce genre de chose? Non, très sérieusement je pense que ce genre de truc me mettrais très mal à l'aise. J'ai rencontré quelques fois des lectrices du blog quand elles venaient à Paris (ou même à Valenciennes, bisous ma Laraph' -p) et qu'elles m'envoyaient un mail me demandant si j'étais disponible pour un café. J'adore rencontrer les lectrices quand l'occasion se présente, je ne provoquerais jamais rien de ce coté...

Jo3Jeans veut savoir à quand remonte mon dernier oeuf mayo?
Le week-end dernier et il était maison, les meilleurs! 

Amarande veut connaitre mon défaut inavouable?
Pfffff... Dure... Je suis ultra sensible et je dissimule ça sous une carapace de clown, du coup tout le monde pense que je peux tout endurer et je morfle souvent très fort. Mais chut hein...

Geblust me demande si l'être humain cherche vraiment à être heureux.
Oui. Je suis un être humain et c'est bien là, tout ce que je souhaite. Etre heureuse. 

Chloe et delph72 veulent connaître mon métier.
De base, je suis fonctionnaire dans l'administration, adjoint des cadres, catégorie B. (la pire des 3 selon moi). En ce moment, je suis un peu tout et n'importe quoi...

Pufetta m'a demandé quel était mon nouveau job en intérim. Elli me demande ce que j'ai trouvé comme boulot et si Paris ne me manque pas trop.
J'ai eu plusieurs boulot en Intérim, des trucs fun et beaucoup de moins fun, c'est clair. J'ai fait de la saisie informatique (so boring), j'ai même travaillé à l'usine (trop usant) et en ce moment, je bosse dans une boulangerie. Pour une nana qui a passé sa vie assise derrière un bureau, clairement c'est le jour et la nuit. Pour tout avouer, ça m'amuse beaucoup de passer du public au privé même si j'espère retrouver un poste dans la fonction publique un de ces jours (suis pas aux pièces puisque je suis en disponibilité). Je découvre le monde du commerce (même si mes parents l'étaient) et je dois dire que j'aime beaucoup ça... Pourvu que ça dure! 

Voilà, je crois avoir répondu à tout le monde et très vite, je viendrais m'étaler ici mais en attendant on va continuer à papoter entre filles! Ca te va?

Sinon, le concours Phytomer et toujours en cours ICI 

mercredi 22 octobre 2014

Cyclique la Kaki, j'te dis!

Dis donc, ça fait un moment que je n'ai pas râlé ici ou sur les réseaux sociaux? La faute au temps que je n'ai plus, un peu et surtout à ma flemmardise légendaire. Mais quand même... Ce mois-ci, je ne suis pratiquement pas allée sur Twitter et le peu de fois où j'y suis allée, soit je me suis un peu chamaillée avec la foule, soit j'ai soupiré de fatigue. 


Ce billet va être compliqué à écrire parce que vois-tu la blogosphère est complètement parano et tu ne peux plus écrire ton avis en 140 caractères sans que quelqu'un ne prenne pour lui ton tweet et décide de venir te combattre manu militari, en prenant au passage tous tes followers et les siens (qui souvent ne pige que dalle au sujet de départ puisque très loin des coulisses de la blogo) en otage. 

C'est un peu malheureux de ne plus pouvoir juste déposer une pensée sur Twitter sans se sentir obligée de balancer de qui on cause, ou de se voir traiter de nana débile parce qu'on aurait rien compris à la subtilité d'un truc. Tu sais bien que la subtilité et moi, je ne te fais pas de dessin hein? 
Il y a aussi les pinaillages et quand tu as eu le malheur de répondre innocemment, tu peux te retrouver embringuée dans un tourbillon de tweets où tout le monde veut avoir le dernier mot (moi compris, non mais ho!). Bref, usant. 
Et puis, j'ai déménagé. Et là, je me suis quand même pris un grand coup derrière la casquette et je tiens ici même à chanter les louanges (de patience) de milliers de provinciaux qui se tapent du Paris (quand ce n'est pas du parisianisme pur et dur) à longueur de tweets. Du coup, Twitter est devenu moins attrayant... Parce que je ne vis plus à Paris et ce qu'il s'y passe, même si cela continue de m'intéresser me touche moins, forcément. Ou peut-être que ma "vraie" vie est un peu plus savoureuse qu'elle ne l'a été et du coup, j'ai moins de temps à y perdre. 

Sur Twitter, je "follow" principalement des copines, enfin attends on va nuancer. Je ne follow que des copines blogueuses, et je suis à peu près sure d'avoir déjà croisé au moins une fois 80% des personnes que je suis. Il y a ensuite deux ou trois lectrices du blog et moins d'une dizaine "d'anonymes" pas plus. Je ne suis aucune marque (m'en tape et je refuse toujours de faire de la lèche), aucun parti politique (surtout pas), aucune célébrité (à quoi ça sert?) bref, Twitter c'est un moyen pour moi de lire mes copines, de me tenir au courant de leur publication (je déteste les flux RSS). 

Tiens, pour te donner un exemple de ce que je te raconte, on va parler de la dernière campagne de publicité d'Yves Rocher. Je prends Yves Rocher parce que c'est la dernière perturbation Twitterial qui me vient à l'esprit, Kellogs avait fait la même mauvaise comm' en début d'été comme quoi, on n'apprend jamais des erreurs des autres. 
Yves Rocher, tu le sais peut-être, travaille activement avec les blogueuses. Nous sommes régulièrement invitées par la marque pour découvrir les nouveautés et innovations, nous recevons des produits à tester dans le but (non obligatoire, je le rappelle) d'en faire une revue sur nos supports et récemment la marque à lancé une vaste opération d'articles sponsorisés (donc rémunérés en monnaie sonnante et et trébuchante quoi!). Où est le problème te demandes-tu? Le problème c'est que les articles (rémunérés) et ceux des blogueuses qui avaient juste reçu les produits pour en faire une revue (sans être payée donc) se sont croisés sur la toile et là, ce fut un joyeux bordel sur les réseaux sociaux. Qui était honnnête? Qui ne l'était pas? 
Personnellement, le grand perdant de ce bordel est bien entendu Yves Rocher qui a chié dans la colle avec une comm' de merde qui, de plus, a été ultra envahissante. Je déteste me sentir harcelée et comme je suis une grande consommatrice de blog autant te dire que les nouveautés make up de l'ami Yves, je les connais par coeur. Bon, la bonne nouvelle, c'est que vu que je les ai vu jusqu'à écœurement les deux/trois truc que je n'avais pas reçu et qui m'avaient tapé dans l'oeil, ne me font plus du tout envie. Sainte Economie sera ravie!

Parce que vois-tu, nous autres blogueuses on ADORE regarder ce que fait la voisine et critiquer. Tu remarqueras que j'ai bien écrit NOUS, parce que je suis aussi un peu comme ça. On lit, on se moque, on critique et on balance sur Twitter. Parce que dissimuler un article sponsorisé est illégal (et donc passible d'une forte amende) et par conséquent interdit, et il y a toujours une d'entre nous prête à bondir pour twitter "Oh la la, Bidule Machin Chose c'est rien qu'une vilaine qui veut cacher à tout le monde qu'elle se fait des sousous via son blog". Je l'ai fait (enfin je n'ai jamais balancé publiquement une personne sur la TL (tweet line)) parce qu'il fut une époque où ça avait le don de me crisper les phalanges. Aujourd'hui, je le referais? Non. Pourquoi? Parce que je m'en fou. 
A une époque (où j'étais un peu chieuse), je pensais qu'il était limite de mon devoir de prévenir les lectrices lambda des mauvaises manières de certaines. Depuis, j'ai relativisé. Je pense la lectrice suffisamment avertie que ce genre de pratiques existe sans avoir à lui faire une énième fois, la leçon sur la chose. Et puis, est-ce que je me mettrais derrière chaque lectrice de magazine pour lui rappeler combien sa revue chérie est vendue au grand capitalisme? Evidement, non. 

Je fais ce que je veux sur mon blog, ma voisine fera bien ce qui lui chante sur le sien et toi, tu dois être suffisamment grande pour faire la part des choses et reconnaître qui est honnête et sincère avec son lectorat de qui ne l'est pas. Et puis la sincérité des unes n'est pas forcément celles des autres alors bon, on n'en finit jamais. 

Et puis, j'ai repris une activité professionnelle (faut que je te raconte la vie d'une intérimaire, c'est fun!) alors forcément, ce genre de chamailleries m'exaspère parce que vois-tu en bonne égoïste que je suis quand je vais sur Twitter c'est pour tenter d'échanger, voir avec un peu de chance rigoler, avec les copines et là, en ce moment je ne lis que de la mesquinerie, du coup ça m'agace parce que je suis privée de mon petit moment (pas long le moment) de fraîcheur et tu vas voir, que je vais moi aussi finir par devenir super aigrie! 

Tiens je profite de ce billet pour te parler du blog. Pas en général hein, du mien de blog... Comme toutes les blogueuses (enfin je pense), j'ai un logiciel espion qui m'indique le nombre de visites et du coup, je peux savoir si vous êtes toujours là à me lire (ou pas). Et heureusement (pour moi) vous êtes toujours là, toujours aussi nombreuses parfois un peu plus (des brebis égarées, surement XD) et bien entendu, je te suis reconnaissante de venir régulièrement par ici, lire ce qu'il s'y passe. Tu me connais et tu sais que je suis une éternelle insatisfaite, doublée d'une peste ingrate mais je suis aussi très observatrice et j'ai bien remarqué une baisse importante dans les commentaires. 
Alors non, je ne viens pas chouiner à ce désamour (tu m'aimes toujours pas vrai?????), juste te rappeler pourquoi je blog. Je sais que tu me lis de plus en plus depuis une tablette ou un téléphone portable (oui, je peux savoir plein de trucs grâce à super espion XD) et que sur ces deux supports, écrire un commentaire est une damnation mais vois-tu, la blogueuse que je suis est un tout petit peu frustrée de cette baisse d'échanges entre nous... 
On s'est toujours tout dit (enfin surtout moi huhu), alors il fallait que ça sorte et pis, c'est tout.

Sinon, toi ça va? Moi, ca va mieux... On en reparlera dans 6 mois de ça aussi, tiens pour voir XD

Bisous, bisous of course! 

lundi 15 septembre 2014

Les 10 trucs qui pourraient me faire craquer chez un homme...

Je suis officiellement divorcée. La date de la dissolution de mon mariage (j'aurais pu écrire divorce note bien, mais ça sonne moins classe non?) est la même que celle pour celui de mes parents avec une petite trentaine d'années d'écart. La vie, des fois elle se croit drôle j'te jure...
Bref, je vais de nouveau cocher la case "célibataire" sur les documents administratifs parce que j'aime moyen celle de "divorçé(é)", les "e" entre parenthèses m'ont toujours prodigieusement fait chier sans bien savoir pourquoi. 

Célibataire, si j'écris "retour à la case départ", ça va juste me faire penser à un film débile que l'Ingrat m'a obligé à aller voir au cinéma, il y a quelques années. Et puis, c'est pas un retour à la case départ sinon ça voudrait dire que le but ultime serait de ne plus être célibataire... 

A ce propos, tu sais ce qu'il en pense mon frère d'amour de mon état (civil parce que physique, je ne préfère pas lui demander, la réponse pourrait être douloureuse)? Il pense que c'est le mien, que je ne suis pas faite pour vivre en couple. Longtemps, autour de nous (mon frère et moi) quand il balançait sa connerie, tout le monde levait les yeux au ciel, en répondant qu'il disait que des conneries et puis, de moins en moins. Aujourd'hui, on répond que non, je trouverais "chaussure à mon pied" mais pour ça, j'ai 47 paires de pompes alors j'ai de quoi voir venir... mais j'ai la méchante impression qu'on me dit ça pour me consoler. Me consoler d'être célibataire à 38 ans avec en prime un retour chez papa et belle-maman. Bon là, faut avouer que ça fait rêver...

Je n'ai pas besoin d'être consolée. Etre célibataire ne me rend pas triste du tout. Et au fond, je crois même que je sais depuis des lustres que mon petit frère a raison. Je ne suis pas faite pour être en couple, pas sur du long terme en tous les cas. J'aime vivre seule même si en ce moment, on vit en communauté mais sur 38 ans, j'en ai passé plus d'un tiers seule. 
Bon ok, les copines célibataires (et pas forcément heureuses de l'être) vont me répondre que non, je ne les ai pas vécut seule puisque j'avais l'Ingrat, forcément ce n'est pas la même chose que de rentrer tous les soirs diner en tête à tête avec Claire Chazal. La solitude te pèse moins quand tu es mère célibataire (le retour du vilain mot!), tu n'es jamais vraiment seule sauf une week-end sur deux et la moitié des grandes vacances. Je me vois bien finalement avec un Jules en garde classique... 
Tu la vois toi l'annonce? Cherche homme gentil (le minimum) et drôle (sinon, ça risque d'être chiant) pour partager un week-end tous les quinze jours et la moitié des vacances scolaires (si tu cuisines bien tu marques un point), pas sérieux s'abstenir (ça se dit encore ça tu crois ou je vais passer pour un dinosaure?).

Bref! En fait, je voulais juste dresser la liste de ce qui me fait craquer chez un homme et voilà que je me suis encore perdue dans mes blablas sans intérêt...

  1. Sa nuque. Oui, j'ai un problème, peut-être même plusieurs va savoir... Mais la nuque d'un homme m'émeut. Y a un vrai truc derrière la nuque d'un homme, plus que son dos je trouve. Surement le symbole de tout ce qu'elle peut supporter, j'imagine. 
  2. Les manches de chemises remontées sur les avant bras, un peu négligé sur une chemise près du corps et voilà que trois poils sur un morceau de peau peuvent affoler mes sens! 
  3. Son regard. Ok, c'est super bateau mais plus tu vieillis, plus tu fais attention à ce que les yeux qui te regardent, te disent réellement. Bien sur tu peux tomber sur un charmeur qui connait toutes les techniques de séduction mais honnêtement ce genre de mec se repèrent à 15 kilomètres à la ronde et ce n'est pas vraiment le genre qui me plaît.
  4. Son allure. Bien au-delà du physique pur et dur qui finalement importe peu tant qu'il a un tantinet de charme, ça peut passer mais sans allure, c'est mort. Pour tomber amoureuse, j'ai besoin d'admirer et un mec sans allure, c'estcompliqué. Il doit savoir porter tout ce qu'il met et si un genre vestimentaire ne lui sied pas, autant faire l'impasse (un peu comme moi avec les robes, tu saisis?).
  5. Ses mains. Là encore rien de bien nouveau sous le soleil mais des mains peu soignées, c'est encore la meilleure façon de me faire fuir. Inutile de te rappeler que ce sont ses mimines qui seront le plus souvent en contact avec mon corps (ne sois pas si terre à terre, je parlais de longues balades la main dans la main!) et si elles sont répugnantes, ben c'est un peu la loose...
  6. Sa facilité à vivre. Là, tu te dis que tu m'as définitivement perdue et pourtant, je ne me suis jamais autant dévoilée dans un billet, c'est super intime ce que je te raconte! J'adore observer les gens qui m'entoure, partout, dans les transports, à la terrasse d'un café, dans la file d'attente d'une administration, et il y a des personnes pour lesquelles tu as l'impression que "vivre" coule de source. Ils ont la facilité de tous les jours, j'arriverais pas à m'expliquer plus clairement. A contrario, tu sens chez certain(e)s la difficulté du quotidien, que ces gens là sont des besogneux et je crois faire partie de cette catégorie (classe hein?) alors forcément les autres me fascinent...
  7. Ses talents culinaires. Je ne suis pas qu'un ventre sur pattes mais quand même, ça compte non? Et quoi de plus séduisant qu'un homme qui passe en cuisine pour te préparer le dîner? C'est un geste hyper fort dans la symbolique je trouve que de vouloir nourrir une personne. Il y a plein de générosité derrière l'acte, vouloir partager un bon moment. J'ai un cousin (tu sais Le Relou de la routine Liérac?) qui est chef cuisinier et j'adore le regarder me préparer un repas. Je veux même bien faire la vaisselle pour prouver ma gratitude, tu vois je ne suis pas si ingrate...
  8. Ses attentions. Note bien que cette liste n'est absolument pas construite selon un ordre de priorités, tous les éléments cités sont bien évidement hyper importants (tant qu'à rêver autant le faire correctement non?). Ses attentions donc, oui définitivement j'ai besoin d'un homme attentionné et pas matériellement parlant j'entends. Les petits gestes du quotidien, un bras que l'on passe autour de mes épaules lors d'une balade, un regard interrogateur pour savoir si on se sent bien, un sourire quand je me suis faites jolie, des messages pour me dire que l'on pense à moi bref, qu'on fasse attention à moi autant que je peux faire attention à la personne avec qui je suis. 
  9. Sa maturité. Définitivement, si il y a une chose que je recherche chez un homme, c'est qu'il soit posé. Je fuis comme la peste le genre artiste torturé ou l'homme enfant, ou tout ce qui pourrait être angoissé. J'ai besoin de sécurité mais aussi de savoir qu'en face on a vécut des choses aussi fortes (et parfois pas roses), qu'on a su y faire face, qu'on est surement un peu cabossé (mais quand je laisse entrevoir ma carrosserie, y a rien de lisse)... C'est sûrement pour cette raison (entre autres) que je suis attirée par des hommes plus vieux que moi. 
  10. Son humour. Forcément. Et si il peut être aussi pourri que le mien, c'est encore mieux!

Après avoir dressé cette liste, je me dis que peut-être je suis un tantinet exigeante mais bon, tu sais ce que c'est... Finalement, ce n'est rien de plus qu'une liste et je ne dis jamais "Fontaine..."
Pour le moment, je suis fraîchement divorcée et je sais bien que d'ici peu de temps, je vais vouloir vérifier si je peux encore séduire. Ne rigole pas! C'est un peu comme nager en pleine mer, quand tu n'y a pas été pendant des années, te retrouver à cheval entre le bateau et l'eau, ça fout les miquettes! 
Et puis, tiens on les rencontre où les hommes à notre âge, ceux qui sont célibataires j'entends (c'est plus simple)? Tu vas voir qu'il va falloir en repasser par les sites de rencontres (ma passion dans ma vie antérieure et ne cherche plus les articles à ce sujet, il y a LONGTEMPS qu'ils ont été effacés, tu penses!).

On va dire que l'on en n'est pas encore là mais j'y pense, et toi qu'est ce qui te fait craquer chez un homme?