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mercredi 15 février 2017

Les eaux florales et moi.

Je ne sais plus quand tout cela a commencé et en ce moment, si tu me demandes de cogiter à autre chose que ce pu**** de prêt qui va me cheviller au corps pendant 15 ans, c'est peine perdue! (C'est d'ailleurs, peut-être voir sûrement, la raison de la reprise du blog, un besoin presque vital de m'évader en parlant futilités).

Bref! Je disais que je ne me souvenais plus du tout à quel moment l'addiction aux eaux florales a bien pu débuter... Je me souviens, il y a encore quelques années, je ne supportais pas l'odeur de l'eau florale à la rose. Un "cliché qui va bien" sur les mémés, certainement. 



Et puis, j'ai découvert le maquillage, les soins et forcément le démaquillage avec tous les tâtonnements que cela impliquent, tu t'en doutes. 
J'ai mis un temps fou à trouver LE démaquillant qui me permet de ne pas éviter cette étape et même de lui conférer un certain plaisir. Ce n'est pas vraiment un secret, pour moi, il s'agit de l'huile démaquillante. Longtemps celle de Shu Uemura d'ailleurs, et puis pour essayer de ne pas y passer toutes mes économies, j'en ai testé beaucoup pas toujours avec le même plaisir mais souvent avec une efficacité prouvée. 

Si l'huile est, encore une fois pour ma part, la galénique la plus approprié pour le démaquillage, elle m'astreint au double nettoyage et pour ne pas laisser un résidu de calcaire sur mon visage, j'ai donc adopté l'eau florale pour la touche finale du démaquillage. Sentir ma peau propre et fraîche, c'est la récompense en rentrant du boulot (je ne me maquille pas le week-end). 

Au fil du temps, c'est également devenu un geste incontournable de ma routine du matin. 
Je me lève, je file vers pipi (le sens des priorités!), je passe par la salle de bain pour passer un coton  imbibé d'eau florale, je mets mes sérums/crèmes et je passe à la cuisine pour le jus d'orange pressé. 
Ce geste du matin permets de réveiller mes traits et de retirer le film un peu gras que la nuit a généré. 

Mariel, du blog Le Blog De Néroli, ne jure que par la fleur d'oranger. Et moi, devant Mariel, je suis un peu faible, j'avoue!
Note que je déteste la fleur d'oranger dans l'alimentaire et que je n'en étais pas une très grande amatrice dans les cosmétiques ou les parfums, mais il faut croire qu'avec l'âge...
Il y a bien aussi eu la crème à la vitamine C de The Body Shop qui sentait bon l'agrume du soleil et qui m'avait un peu laissé "entrevoir la lumière". 

Bref, après terminé un énième flacon de mon eau de rose, j'ai flâné dans le rayon et j'ai attrapé celui à la fleur d'oranger. Le début de la fin. Aujourd'hui, ma maison respire l'agrume! 

De la fleur d'oranger sous toutes ses variations et ce n'est même pas une senteur de saison! Oui, je déteste ne pas être en phase météologiquement et olfactivement parlant mais le printemps va bien finir par pointer le bout de ses bourgeons non? 





jeudi 27 octobre 2016

Les calendriers de l'Avent!

Je sais bien que je ne suis pas la mieux placée pour parler de ce phénomène. J'ai, si tu me lis depuis quelques années tu le sais sans doute, déjà cédé à la tentation dans le passé avec le calendrier Selfridge.
J'étais à Londres, il y a quelques jours et en passant chez Selfridge justement, je n'ai pu passer à coté de la surenchère commerciale à ce sujet. Pour ne pas le voir, il aurait fallut que je traverse le magasin les yeux fermés, ce qui peut malgré tout être assez dangereux, tu en conviendras!
Toutes les marques s'y sont mises et c'est assez hallucinant. Clinique, Clarins, Khiels, L'Oréal, The Body Shop,Ciaté, Le Couvent des Minimes, Sephora, Jo Malone, Durance et Yankee Candle (pour les bougies, y a pas de raison!) et il me semble que même les marques de thés se sont lancées dans la bataille comme avec Damman.


J'ai évidement regardé les boites joliment décorées sur chaque stand, on m'a même pratiquement "poussé au crime" en me proposant de me l'offrir mais c'est dans un très très très (t'as compris ou j'en rajoute un?) profond soupir que j'ai décliné la proposition.
Je me suis immédiatement souvenue de cette trentaine de micro merdouilles qui ont polluées les tiroirs de la salle de bain pendant des mois suite à l'ouverture de mes calendriers Selfridge et Boots.
Je suis curieuse des nouveautés, parfois de tester certains produits avant de les acheter en taille normale mais pour ça, je demande gentiment un échantillon gratuit en parfumerie (je te rappelle que Nocibé est redevenu un ami, enfin presque) et si le produit me plaît, je l'achète.
Découvrir des savons en forme de coeur, des petites phrases toutes mignonnes (il y a aussi de sacrés arnaques dans certaines cases, faut bien remplir), des gels douches (en 3ml, bon courage), des crèmes pour le corps (en 5ml, même combat) ou des doses shampoings minuscules. Je dis non.
Un énième rouge à lèvre rouge (fêtes de fin d'année oblige), un mini mascara, une pince à épiler (super), un mini crayon khôl pour les yeux. Encore une fois, non merci.

Encore lorsqu'il s'agit de marques étrangères, je peux comprendre l'attrait de ces calendriers, pour la découverte d'une marque que l'on n'arrive pas à se procurer facilement chez nous, si on est beauté addicte c'est compréhensible.

Mais ce qui me pousse aujourd'hui à prendre le clavier (genre on dirait que j'ai pris les armes!), c'est de voir fleurir sur la blogosphère des articles et/ou vidéos (money, money, money... ABBA for ever!) sur l'ouverture de ces calendriers. Non mais sans déconner, fin octobre?

C'est quoi le concept du coup? Le calendrier de l'Avent, ce n'était pas justement découvrir le chocolat surprise chaque jour pour attendre patiemment Noël? (Oui, je suis vieille et alors?).
Encore une fois (ça devient redondant cette histoire), je ne comprends plus quelle est la cible de ce genre de gadget?
Les plus jeunes filles sont encore scolarisées et n'ont pas forcément les ressources nécessaires pour s'offrir ce genre de produit (non, parce que mon gamin il a beau avoir dix-huit ans, il a toujours son calendrier Kinder à une dizaine d'euros hein!) et les femmes de mon âge ne sont pas si crédules pour s'acheter TOUS LES ANS, un calendrier rempli de bricoles à une centaine d'euros (dans le meilleur des cas), si?
Aussi quand j'ai entendu "J'ai contacté la marque afin de recevoir le calendrier pour vous le présenter" (à peu près, je n'ai pas retranscrit au mot près, sorry), j'ai juste envie de lever un sourcil (les deux me demanderait un trop gros effort, j'avoue!) et de demander "Tu te foutrais pas un tout petit peu de ma gueule là?".
Je me demande bien quand est-ce que l'on arrêtera de nous prendre pour des connes.
Ces nanas là se sont servies de leur blog/chaîne youtube pour se faire offrir (grand bien leur fasse, vraiment) tout un tas de merdouilles de luxe (ou pas), mais s'il te plaît ne me sers pas la soupe, en soulignant que si tu as quémandé c'est pour moi, pour pouvoir me présenter ces "merveilles".
Je suis une grande fille, Google reste à ma portée!

Tiens, je te laisse essayer... Dans la barre de recherche, tu écris "Calendrier de l'Avent 2016" et oh magie et paillettes sur ton petit coeur, tu auras tout ce qui se vend sur le marché de Noel!


jeudi 29 septembre 2016

Le cliché de trop!

Il va y avoir de la polémique dans l'air ces prochaines semaines sur le blog (si tu consens à bouger tes doigts sur le clavier dans les commentaires, sinon on dira que j'ai raison! -p), pas mal de choses titillent mon seuil (pas très élevé, j'en conviens) de tolérance ces derniers temps. 

Aujourd'hui, je vais revenir sur Instagram ou comment un réseau social que je trouvais attrayant est devenu ces derniers mois, une source incessante d'exaspération...

Oh, je te vois venir et me répondre que le plus simple serait de ne plus y aller. Je suis plutôt d'accord avec toi, à condition que tu me trouves une occupation lorsque je dois patienter dans une file d'attente ou fumer une cigarette pendant la pause café et je ne suis pas certaine qu'arrêter de fumer me rende plus tolérante (petite maline).

Je suis partie en vacances sur le tard, début septembre et tout l'été, j'ai eu le droit à des clichés de perfection sur Instagram. C'est joli, j'en conviens mais pour le moral des troupes (et de mon cuissot), c'était un peu moyen. 

Alors je n'aurais qu'une seule question, qui sont ces femmes (je ne suis que des nanas) qui :

- ont le temps de te dresser des assiettes digne d'un designer matin, midi et soir
- de faire une heure de sport par jour
- de se photographier avec une tasse de thé et un bouquin sur une housse de couette sans un pli
- de s'occuper de trois gosses en bas âge
- de se rendre à des présentations presse 3 soirs par semaine
- d'avoir un bronzage caramel sans tâches ou rides
- des manucures parfaites
- un intérieur immaculé

Qu'elles se dénoncent une bonne fois pour toutes, bordel! 
Et surtout, au lieu de nous jeter leur perfection à travers nos écrans de smartphones, qu'elles aient la sympathie de nous donner leur secret au lieu de nous faire sentir minable dans un sous-entendu (très bien entendu, je ne suis pas encore coconne) "Regardez (et likez) ma vie, je suis Mme Parfaite" (Mme Parfaite qui pour moi me fait penser par je ne sais quel procédé à Mme Patate hein). 

C'est agaçant. 

Si il n'y avait que ça, j'aurais couru ventre à terre (façon de parler, je ne cours plus depuis que mon petit orteil s'est cassé et s'est ressoudé en accent circonflexe) chez mon médecin de famille, lui aurait demandé deux ou trois anti-dépresseurs et basta. 

Alors soit je suis passée à coté de l'essence même d'Instagram, mais il me semblait bien que ce réseau était un lieu de partage instantané de nos moments de vie (Instagram, Instantanée tout ça, tout ça...). 

Quand je vois le travail de certaines pour poster une photo Instagram (sortie du trépied, déambulation dans les rues pour trouver le spot parfait...), je crois que je suis à coté de la plaque. 
Sans compter celles qui emmagasinent les clichés pour surfer sur l'actualité! Non, parce que je vis en France dans les Hauts de France et avoir vu fleurir sur Instagram le 21 septembre, des dizaines de photos avec les rues de Paris (ou d'ailleurs) couvertes de feuilles mortes, j'ai eu l'impression de vivre sur une autre planète ou alors à Valenciennes (où les feuilles sont encore bien vertes), elles sont peut-être fixées (par les gars de la voirie) aux arbres (par pur esthétisme), faudrait que je me renseigne auprès de la mairie à l'occasion. 

Du coup, j'ai beaucoup de mal à comprendre le concept de capture du moment dans les cas présentés ci dessus. 

Je ne suis pas dans l'identification à outrance, ni dans la comparaison loin de là. 
- Je ne fais pas de sport, j'ai du coup la fesse molle et un peu grasse. 
- Je bois des sodas à longueur de journée, j'ai donc un rebond au niveau du bidou.
- Je ne prends jamais mes pieds en photo (parce que j'ai hais les pieds et que souvent mon vernis n'est pas au taquet, faut avouer). 
- Je me lève soit affamée et la dernière chose à laquelle je pense c'est de sortir une jolie tasse, une jolie biscotte, une jolie confiture (tu comprends l'idée?), soit à la bourre et là, j'ai à peine le temps de glisser mon Iphone6 (too old school, ma poule) dans mon sac à main. 
- Pour mon intérieur, c'est la guerre des nerfs avec un jeune homme de 18 ans et un chaton de presque 5 mois. Je me couche, tous les soirs, satisfaite d'observer mon appartement rangé et je rentre le lendemain soir pour constater qu'une guerre civile a certainement dû éclater dans mon salon. 
- Je ne bois pas de thé et ma housse de couette reste immaculée environ 45 secondes, ce qui est à peu près le temps dont a besoin MalteTheCat pour se rouler sur le lit. 
- Pour le bronzage, je botte en touche puisque je bronze sous un parasol par peur des tâches brunâtres, alors forcément le coté caramel, je me suis assise dessus!

Tout ça me va, c'est ma vie et je suis scandaleusement heureuse, presque épanouie dis donc! 
Presque car avant de partir en vacances, j'ai du courir les boutiques à la recherche de maillot de bain une pièce et de 4 paréos (pour une semaine). Oui, parce que tu comprendras bien qu'en ne voyant que des corps parfaits, j'ai eu un peu les boules du regard de la foule sur ma petite personne. 
Mon mec n'a rien compris à la détresse de la fille qui ne trouve plus de paréos fin aout et qui décrète qu'elle ne mettra donc pas les pieds sur la plage. Ambiance. 

J'allais quand même pas me priver de vacances, à cause de mon corps quarantenaire, flasque et vieillissant (gras aussi, mais ça c'est un peu de ma faute, donc on va passer sous silence si tu veux bien) et c'est avec bravoure que je suis donc allée en Italie. Premier jour, on se dirige vers la plage, le barbu et sa bedaine, copains comme cochon dans leur caleçon de bain et moi, mon short, mon tee-shirt, et mon kimono, on a eu un peu chaud. 
En phase d'observation (tu veux faire quoi d'autre sur la plage dans cet accoutrement, franchement?), je réalise en une nano seconde que Instagram, c'est bien joli mais c'est pas vraiment la vraie vie. Parce que sur la plage de sable blanc avec des fonds marins turquoises, les mères de famille avaient la même fesse molle que moi (inouïe), le bidon qui va bien, les cheveux dégueulasses que d'autres appèleraient "Beach waves" (c'est ça ouais), des gosses plus insupportables les uns que les autres et des maillots de bains tout aussi dépareillés que les miens! 


Alors voilà, pour moi, Instagram, c'est exactement ça: Une photo mal cadrée (bonjour l'ambiance zen avec le toboggan multicolore), mon gras, mon bidon (mais de 3/4 on a l'impression que c'est moins pire), mon maillot de bain 1999 (pour le bas! Le haut ne date que de 2007), mes cheveux cracra (mais attaché, ça passe), de loin tu ne vois pas la repousse des poils sous les bras et pourtant, ce sourire,  je peux te jurer sur ce que j'ai de plus cher qu'il est tout ce qu'il y a de vrai à l'instant T.

Mais promis dès que je me mets à sucer des bouts de poireaux au petit déjeuner, j'en ferais de jolis clichés filtrés.

jeudi 22 septembre 2016

C'est la fin de l'été...

Et voilà, c'est officiel, l'été est bel et bien terminé. Je suis un peu triste devant la lumière du jour qui décline beaucoup trop vite, de voir mes pieds bientôt enfermés dans des bottines et doucement rebasculer vers une garde-robe plus chaude. 
Heureusement, j'aime l'automne et ce que cela entraine avec... de la couleur des feuilles à l'esprit "cocooning" de cette saison. A nous, les "dimanches canapé" avec films et bouquins! 

Avant de refermer l'été 2016, j'ai eu envie de partager quelques uns des clichés Instagram (et pas que, sinon ça fait un peu doublon du genre Snpachat et InstaStory. La plaie.) que j'ai égrainé ces dernières semaines. 


Mon frère qui va bientôt devenir propriétaire et ma belle-soeur qui a changé de travail n'ont malheureusement pas pu partir en vacances cette année mais ils en ont profités pour s'offrir de courtes escapades dans notre région. J'ai profité de l'une d'entre elles pour m'incruster et passer un peu de temps ensemble avec ma Paupiette d'amour. 
J'ai été ravie de découvrir Mers les Bains dans la Baie de Somme, une très jolie ville balnéaire et cerise sur le gâteau, il faisait tellement chaud ce week-end là, que j'ai pu pour la première fois de ma vie me baigner dans la Manche (et la température de l'eau était agréable). 



Coté escapades pour les deux pantouflards que nous sommes, le Barbu et moi n'avons pas chômés! 
Il y a eu Paris en Juillet, Le Crotoy pour mon anniversaire, la Belgique et la descente de la Lesse en famille avec la redécouverte de Dinant. 




J'ai profité des miens dès que j'ai pu. La paupiette que j'ai volé le temps d'un week-end à la barbe et au nez de ses parents et grands-parents (un exploit dont je ne suis pas peu fière!) pour lui faire découvrir le pédalo et jouer ensemble dans le sable, manger des moules avec les deux amoureux qui nous avaient l'honneur de partager une journée à la mer. 


Et finir la saison, les pieds dans la Méditerranée et le regard perdu vers le ciel incroyable de la Toscane, le coeur serein d'avoir été au bon moment, au bon endroit tout au long de l'été et d'avoir fait le plein de jolis souvenirs...

mercredi 27 juillet 2016

Alors voilà...

J'essaye encore ce soir, on verra bien si j'y arrive mieux que les fois précédentes...
C'est étrange, j'ai passé des heures (peut-être même que je pourrais les compter en jours) à écrire ma vie par ici  et pourtant aujourd'hui, j'ai tellement de mal à poser des mots, à raconter.

C'est assez amusant, il fut une époque où mes copines blogueuses se moquaient gentiment du nom de mon blog tant le contenu ne ressemblait en rien à l'annonce. Force est de constater qu'aujourd'hui, il peut le porter fièrement, il n'y a pas tromperie sur la marchandise! 
Tu le vois bien que j'ai énormément de mal à me raconter ou bien? Je m'accroche à la première excuse venue pour changer de sujet! 

Après avoir passé de longues heures minutes devant mon écran à ne pouvoir rien en tirer, j'ai fini par refermer l'appareil et me poser les bonnes questions. Pourquoi ce blocage dès que j'allume l'ordinateur? Pourtant sous la douche, j'ai l'inspiration, les tournures de phrases et le petit mot cinglant qui va bien mais une fois sèche, plus rien. Tu me diras, je pourrais tout aussi bien attendre que la Reine Pomme nous ponde un ordinateur waterproof... (A creuser les gars!)

Je ne te parlerais même pas du minuscule chaton qui a atterrit au nid et qui se régale du rétro éclairage des touches. Non, je ne t'en parlerais pas. Malte (c'est son petit nom) mérite un billet à elle toute seule. J'ai quarante ans et je suis devenue gaga de mon chat (enfin de ma chatte, mais si tu relis la phrase, tu imagines les barjots que je vais drainer ici via l'ami Google)!

Oui parce que figure toi que j'ai eu quarante ans; il y a quelques jours (enfin quand je commence la rédaction de ce billet) et là aussi, crois moi sur parole, il y en aurait des choses à raconter sur le sujet. 
Et je ne remercie pas les "vieilles blogueuses" qui n'ont pas eu la générosité d'âme de nous narrer ce passage un tantinet épique (quand tu me tiens) de nos vies. 
Ah ça pour nous vendre les dernières crèmes anti rides y a du monde sur le perron mais dès que j'ai besoin de me sentir moins seule dans mon tourbillon intérieur, y a plus personne! 

Bref, Lulu! J'en ai parlé brièvement dans ce billet où je racontais les débuts de notre histoire qui aurait dû tourner court. A peine le temps de se rencontrer, de se plaire, que lui savait déjà qu'il serait à Chambéry trois mois plus tard. J'ai semé ici (Twitter) et là (Instagram) des bouts de nous, des bouts de lui (toujours ce sacro saint respect de l'intimité de mes proches, ils ne s'exposent pas, je ne vais certainement pas le faire pour eux). Et puis ce commentaire de Psychosexy, sous l'emprise de ses hormones, qui de temps en temps se rappelle à mon bon souvenir. 

Mais ces derniers temps, pour être tout à fait honnête, je suis partagée sur le fait d'étaler ma vie, de venir te confier mes petits bouts de bonheur et celui de garder tout ça pour moi. 
Je t'ai parlé ici de ma vie avec Mr Grumpy, je t'ai raconté mes rencontres sur les sites virtuels, alors raconter Lulu ce serait un peu, comme le galvauder. J'en ai pas envie. 
Les mille questions qui suivent n'arrangent pas le problème... Et si, ça ne durait pas? Et si, et si...





Finalement, la peur de ne pas garder une trace de ces souvenirs est la plus forte et si je viens ici, ce soir, c'est pour te raconter à toi, un peu de moi mais aussi très égoïstement continuer à garder pour moi, le fil de ma vie. Aussi tourmentée puisse-t-elle être! 

Lulu l'inattendu ou plus simplement le Barbu, mon barbu. Qu'importe son surnom quand je lui confie ma nouvelle trouvaille à ce sujet, il sourit.

Dans quelques jours, ça fera un an que mon Barbu est entré dans ma vie. 
Au début, on avait décidé de profiter des quelques semaines à passer ensemble pour se fabriquer une belle histoire. Mais si tu sais bien, de celles qui te tiennent chaud l'hiver quand tu as les pieds gelés sous la couette et personne pour te les réchauffer à coté? Un joli souvenir auquel tu repenses des années après avec un vague sourire emprunt de nostalgie.... Ca ne s'est pas tout à fait passé comme ça.

Le Barbu est resté. Parfois présent, parfois moins au gré de mes tempêtes intérieures (si tu crois qu'avoir 40 ans est une sinécure, tu te fourres le doigt dans l'oeil ma grande!), je l'ai chassé plusieurs fois. Certainement à cause de mon histoire à moi...
C'était très irritant de constater que j'avais quitté un mari qui n'était jamais là, pour rencontrer un autre homme qui allait me rejouer le même tour!

Alors on a décidé de continuer bon gré, mal gré... On verrait bien où tout cela nous mènerait.

Et puis, lors d'un de ses nombreux week-ends dans le nord, il y a eu la surprise, le Barbu a cherché un autre poste d'ingénierie (ce coté là reste pour moi assez vague, chef de projet, ça veut un peu tout et rien dire, on sera d'accord sur ce point!) dans le nord et l'a trouvé. Une suite d'entretiens, une lettre de démission refusée par son employeur qui a donc décidé de mauvaise grâce de le "remuter" à Valenciennes et le voilà de retour dans ma vie, plus officiellement cette fois.

Alors voilà la Barbu est dans ma vie depuis presque un an maintenant. Je ne sais pas si c'est l'homme du reste de ma vie ou du moment, mais j'étais assez importante dans sa vie pour qu'il remue ciel et terre pour revenir près de moi. C'est peut-être un détail pour vous, mais comme le dit la chanson, pour moi ça veut dire beaucoup!

Je ne fais pas de projets sur la comète, parce que je crois que j'ai passé l'âge mais j'aime être avec lui, il sait m'apaiser et près de lui je suis sereine. J'ai mon chez moi, ma petite vie, mes habitudes et une étagère dans son dressing. Pour ce qui est de sa salle de bain, j'avoue avoir eu besoin de plus d'espace pour m'y installer. Il a retrouvé un appartement, à l'autre bout de notre ville et j'aime y poser mon sac le temps d'un week-end. Il ne me demande pas plus que ce que je suis capable (et prête) de donner.


Il a réussit en douceur à se faire une place dans ma vie et dans celles des miens. L'Ingrat aime le chambrer et ma Paupiette est en amour de "Loudo" (que je peux bien lui prêter quand même!) qui, il n'y a pas si longtemps, vivait "dans la montagne".

Il a l'air heureux, je suis heureuse et c'est bien là, le principal.



dimanche 20 mars 2016

Vloggist.

Je t'assure que je me mets souvent devant mon écran pour venir donner des nouvelles ou tout simplement alimenter le blog, je suis toujours inévitablement happée par autre chose. Genre m'acheter une paire de chaussures ou finir sur le site de Sézane, à tenter de comprendre l'engouement pour cette marque sur Instagram, sans succès. D'ailleurs si tu as la réponse à cette question, soit assez gentille pour éclairer ma lanterne, parce que vraiment je ne comprends pas. Entendons-nous bien, je trouve les vêtements proposés très jolis, mais rien qui ne justifie réellement le prix exorbitant. Quand tu te rends compte que Promod se sert clairement de Sézanne et consort pour alimenter ses collections, tu comprends très vite qu'il te suffit d'attendre quelques semaines pour pouvoir porter fièrement de jolies choses à moindre coût mais bref, comme tu as pu le lire dans le titre, ce n'est pas du tout le sujet du jour! 

Même si clairement aujourd'hui, on peut affirmer sans mentir que je ne suis plus une blogueuse (au sens noble du terme, si il y en a jamais eu un) qui se respecte puisque je te ponds deux billets par mois. 
Etre blogueuse assidue semble être très compliquée dans ma vie actuelle. J'ai un boulot à plein temps (je ne m'en plains absolument pas, bien au contraire), j'ai toujours un Ingrat à demeure (là encore, aucune plainte hein -p), une famille et grande nouveauté, j'ai enfin des copines! 

-le billet va s'écrire en plusieurs tomes à force de digressions -

A mon âge, arriver dans une nouvelle région, n'a pas été simple sur le plan social. Je suis d'un naturel plutôt enjouée, mais j'ai besoin de temps pour faire entrer les gens dans mon cercle intime. J'ai rencontré des femmes adorables, certaines qui me ressemblent, d'autres qui sont diamétralement opposées mais toutes ensemble ça fonctionne super bien. Le seul point commun, c'est cette envie farouche de ne pas laisser revenir un homme à demeure, ce qui forcément nous permet le luxe de nous voir comme bon nous semble, sans compte à rendre, ni mauvaise conscience. 


Aujourd'hui, je reviens te parler d'une nouvelle chaine Youtube, parce que si j'ai cessé d'être une blogueuse modèle, je continue d'en être une lectrice assidue et par extension, une abonnée à certaines chaines. J'ai moins de temps forcément, je deviens donc plus exigeante sur les contenus et à part quelques rares exceptions, j'élimine les vidéos qui durent plus de 15 minutes. 

Alors forcément quand YouMakeFashion, aka Margot, a commencé à faire la publicité de son nouveau partenariat, sur le papier, j'étais super intéressée. J'avais vu également une émission avec trois autres blogueuses/modeuses/mannequins (ne raye aucune mention) faisant parties de l'aventure. 

Le concept? Une chaine Youtube qui s'adresse aux trentenaires/quarantenaires, pour diluer conseils et tutoriels (les fameux DIY dans le texte) en tout genre. Un format court de moins de 5 minutes, des filles que tout le monde aime depuis des années sur les réseaux sociaux et le professionnalisme doublé des moyens du groupe M6web, on pouvait s'attendre à un contenu de qualité qui allait envoyer du petit bois. 

D'abord nuançons un peu mes propos, la chaine vient de naitre (mi février, il me semble) et il lui faut peut être un peu plus de temps pour trouver ses marques et son public. Public dont je ne pense pas être (encore une fois) la cible. Pourtant je suis encore trentenaire pour quelques mois...
Les sujets proposés sont un peu loin de mes préoccupations de fin de trentenaire. Un GRWM (et je ne suis pas certaine que la majorité de ce que Vloggist entend être sa cible sait ce qu'il se cache derrière cette abréviation mais passons) pour la Saint Valentin pour être chic en pyjama et DEHORS (soit disant la tendance) (à Paris, peut-être mais pas dans ma province, c'est certain), une explication sur le pourquoi il faut absolument avoir une petite robe noire dans sa penderie (j'ose espérer que la chaine ne nous prend pas pour des demeurées au point d'avoir traversé trois décennies sans ce classique dans nos armoires) avec des raisons qui ne te ferais pas dépenser le moindre centime pour un bout de tissus. 
La seconde marche du podium dans la catégorie absurde (je te réserve le meilleur pour la fin, tu penses!), c'est une vidéo nous proposant les favoris du moment des 5 sublimes jeunes femmes. 

Décortiquons un peu, si tu veux bien...

- Kenza nous explique à nous trentenaires qu'il faut désacraliser le body, ne plus le voir uniquement comme pièce de lingerie. En bonne trentenaire qui se respecte et qui n'est pas encore atteinte d'Alzheimer, je me souviens clairement que ma mère et ses copines avaient déjà trouvées l'astuce dans les années 80. On peut se dire qu'une piqure de rappel pour les mauvaises élèves, pourquoi pas et puis Kenza, moi j'l'aime plutôt bien alors c'est pas trop grave si elle me prend pour une lapine de six semaines.

- Samar, c'est une découverte! Je la trouve très belle et c'est un excellent choix puisqu'elle affiche 33 ans au compteur, pile la cible. Bien joué M6! Dans cette vidéo, Samar nous explique ce qu'aime et n'aime pas la parisienne. A savoir cuisiner c'est pas son truc, mais bouffer elle adore. 
Là où j'ai pouffé comme une dinde devant mon écran, c'est d'apprendre que la parisienne adore le Pulitzer (si tu sais le truc avec des pages que l'on tourne?), "ça se lit et ça se mange". Heureusement que l'on a Paris pour vendre du Pulitzer alors! Mais que l'on essaye d'atteindre sa cible, de lui permettre soit-disant de s'identifier à une nana qui te raconte ça, la jambe en l'air sur le plan de travail d'une cuisine, le talon en première loge, clairement on s'installe toute dans cette position pour parler à ses copines, non? 

- Audrey, la mannequin, nous explique qu'en janvier, on part en detox. Au programme: jus de citron dans de l'eau tiède et étirements au sol. Pour le jus de citron, je valide. Les étirements, je suis une grande feignasse devant l'éternel et si je m'imagine deux secondes en mère de famille avec enfants en bas âge (un peu le truc des trentenaires en général, non), je vois pas bien où je les prends ces dix voir quinze minutes par jours. Mais bon, pour les trentenaires sans boulot, sans gosses et motivées, c'est un vrai conseil alors on peut valider. 

- Margot, aka la reine des tutoriels à faire soi-même, nous propose de faire perdurer la magie de Noel en continuant à bosser en pyjama. On leur a expliqué chez Vloggist que parfois avoir un boulot, ça peut t'amener à sortir de chez toi? (Tu notes que je n'entre pas dans la polémique de vrai/faux job, on n'en est plus vraiment là). Sinon son astuce que l'on a attendu toute notre vie sans que nos mères nous l'ai déjà dit: Changer ses draps pour une matière plus chaude en janvier. Merci Margot. 

- India, c'est une découverte. C'est un peu la blonde magnifique par excellence. Belle, propre sur elle et souriante, t'aurais envie de la détester juste pour le plaisir mais elle a un je-ne-sais-quoi qui ne se la pète pas et la rend, du coup, très sympathique. Et je pense que ses conseils sont peut-être les seuls un peu ludiques de toute la vidéo. Elle parle de sérum pour l'hydratation et là, je veux bien reconnaitre, qu'il doit bien avoir une catégorie de femmes pour qui blogs et presse féminine ne veut absolument rien dire du tout, du coup c'est instructif. 

Ce qui m'a fait écrire ce billet et qui remporte selon moi, la palme de la vidéo la plus absurde pour la thématique proposée? La vidéo qui est sortie ce dimanche sous le titre: "DIY: Créer un look original bohème chic" et c'est Margot qui s'y colle. Je passe sous silence (finalement non), la problématique de l'abréviation sans plus d'explication, bien que je chipote et veut bien reconnaitre que DIY doit parler à beaucoup plus de monde qu'un GRWM. 
Là, où je dis stop c'est sur le contenu. Margot continue à s'adresser à de très jeunes femmes en proposant cette customisation! Explique moi (avec de vrais arguments solides hein) quelle femme de trente ans mettant une certaine somme dans une paire de bottes, irait jouer avec de la colle, de la boucle de ceinture et de la dentelle pour ressembler à D'Artagnan-rêvant-de-devenir-un-jour-Pocahontas? Coller (oui, oui t'as bien lu) du ruban jaune, un bandana noir et du macramé sur une paire de pompes, j'appelle pas ça être"chic", ni "bohème". J'ai peut-être un problème avec ce qui est "hype", mais pour avoir habité plus de 35 ans dans la capitale (ça, c'est pour éviter à quiconque l'abîme trop facile de venir me traiter de provinciale. J'aime pas trop donner l'air con aux gens, en général.), je n'ai jamais croisé ce genre d'accoutrement autrement que pour une soirée déguisée. Même Margot dans ses Snaps quotidiens, elle sort en Air Max (non customisés) ou en pompes classiques mais pas avec des chaussures que l'on pourraient aisément confondre avec le cadeau de fête des mères fabriqué par l'institutrice du dernier! 

Et puis, c'est trop lisse, trop bien filmé, la voix off me saoule et la musique en toile de fond me casse la tête. A vouloir faire court, c'est même un peu trop court au final puisque l'on est plus sur du 2/3 minutes à force de jolis montages. Nous, les trentenaires on aimerait bien qu'un support quel qu'il soit, arrête de nous vendre n'importe quoi. Je m'attendais à autre chose, un truc un peu moins propret mais qui reflète surement un peu plus la réalité. Notre réalité. 

En attendant, si tu ne connais pas, je t'invite à cliquer sur VLOGGIST pour te propulser sur la chaine concernée, et te faire ta propre idée sur le sujet. Si t'as deux minutes, reviens me dire ce que tu en penses, ça m'intéresse! 

dimanche 21 février 2016

Parce que je sais demander pardon.

La plupart du temps je viens par ici pour y raconter ma vie, très rarement celle des autres. En général, je ne suis pas la fille vers qui l'on se tourne pour demander conseil, je suis beaucoup trop entière pour ça, du coup j'ai tendance à me mettre exagérément à la place de l'autre pour savoir ce que j'aurais aimé que l'on fasse pour moi dans telle ou telle situation. Et surtout, je déteste que l'on vienne me demander conseil parce que si ça foire, je suis capable de culpabiliser cent ans (au moins!). 

Cette semaine pourtant, ma sagesse (LOL) a été mise à contribution et on a eu besoin de mes lumières. J'aurais du fermer ma bouche. Les histoires de couple, d'amour c'est déjà tellement compliqué à gérer pour soi (et vu mon passif, je suis quand même hyper étonnée que l'on ai besoin de moi, dans ce domaine mais passons.) alors pour les autres...

Oh je t'entends déjà dire que je me suis aventurée sur un terrain dangereux, que l'on a jamais les deux sons du clocher blablabla... Mais là, aussi bizarrement que la situation puisse paraitre, j'avais les deux versions. 

Je me suis faite l'avocat du diable. J'ai essayé de temporiser, de rationaliser ce qui pourtant ne l'était pas. Je pars souvent du principe que tout le monde a le droit à une seconde chance quand elle merdoie dans les grandes largeurs, la première fois. Il y a souvent des circonstances atténuantes, des incompréhensions, peut-être même un manque de tolérance de l'autre coté. Si tu ajoutes à ça, qu'à nos âges, on se trimballe de sacrées casseroles, tu as quand même tous les ingrédients pour tout faire capoter. 

J'ai donc fait preuve d'empathie, trop apparemment. J'ai conseillé l'inconcevable. Oui, moi Kaki, j'ai eu le culot de dire, je cite,  que "tant que l'on aime, il faut tenter le coup. Que rien ne devrait faire obstacle à une histoire que l'on pense importante, que l'on a pas envie de voir se terminer. Et ça peut importe le prix à payer. L'amour ne devrait pas souffrir des quand-dirat-on, ni ne devrait pour être vécut être autoriser par de tierces personnes". Oui, j'ai dit tout ça parce que si je m'étais plantée sur la route et que je demandais une seconde chance, je crois que j'aurais aimé que l'on me l'accorde. Par amour, justement. 

Mais nous autres, les femmes, sommes des êtres bien compliquées finalement. Et Alfred de Musset avait totalement raison en disant de nous que nous sommes toutes, je cite de nouveau: "perfides, vaniteuses, curieuses et dépravées". Bon pour le "dépravées", j'avoue qu'il y va fort le Alfred mais perfides et vaniteuses sans aucune contestation. 

J'aimerais que l'on m'explique!  Qu'est-ce qu'il existe de plus moche que de retourner faire miroiter à un homme que l'on a aimé et qui nous a aimé, qu'un nouveau départ est possible si on n'est pas totalement convaincue du bordel? 

Non, je suis désolée mais la solitude, l'ennui, la tristesse, la peur de finir seule ou tout autre connerie de ce genre ne peut pas excuser d'être aussi cruelle et méchante. Quand on fait ce genre de démarche, on est sure de soi, de l'amour que l'on porte à l'autre. 

Et puis, c'est tellement féminin de retenir en otage un ex-, comme on se garderait un petit pécule, une sorte de poire pour la soif. Beaucoup d'entre nous, on déjà du le faire, moi la première dans ma folle jeunesse. Avant que je ne prenne en considération, les sentiments de l'autre, des autres. On a toutes rappelé un ex-, un soir de panique totale pour être rassurée, pour ne pas imaginer que l'on finirait seule. Si, allez dis moi que je ne suis pas la seule pitié! Alors, oui je regarde ça avec un regard bienveillant parce que nous avions 20 ans et qu'aujourd'hui, j'arrive à mettre ça sur le dos de l'inconscience mais à nos âges, il n'y a plus de bienveillance qui tienne, et comme je suis entière, j'y vois seulement de la cruauté adoubée de méchanceté. Je n'aime pas les gens inconstants encore moins méchants. 

Je peux comprendre que l'on soit totalement paumée dans sa vie, (ça m'arrive encore aujourd'hui^^) mais je refuse de valider l'égoïsme des gens, aussi copine puisse-t-elle être. Et puis, à quoi ça rime, une fois que l'on est rassuré par l'autre? On se sent mieux d'avoir agit comme une merde? 
Je n'en suis pas certaine. 

Bref! Tout ça pour te dire à toi qui me lit dans l'ombre, qui ne commente jamais (et je te remercie de ne pas le faire -p), que j'ai foiré. J'aurais dû écouter et refuser de te donner mon avis. Il apparaît clairement ce soir que je suis plus douée pour écouter que pour conseiller et pour une fois, j'aurais aimé que les conseilleurs soient les payeurs et que tu n'ai pas à souffrir (encore une fois) de ma bêtise, de ma naïveté sur la bonté des gens en général. Sache que si je le pouvais, j'encaisserai sans broncher, la déception que tu vis aujourd'hui. 

Je te demande pardon. 



vendredi 12 février 2016

Dix-huit ans d'amour.

Je pourrais t'en parler pendant des heures, je pourrais te dire combien j'ai eu de la chance d'avoir un bébé, un petit garçon, un adolescent et maintenant un jeune homme comme lui pour enfant. 
Je pourrais te raconter ces milliers de souvenirs qui envahissent mon esprit ce soir alors que lui s'est envolé pour Singapour il y a deux jours. Son premier voyage au bout du monde seul pour aller rejoindre celui qui a rempli sa vie de si jolies couleurs, ces dernières années. C'est émouvant de les observer de loin à présent, continuer à entretenir une si belle relation. Je crois que s'il devait y avoir un Oscar pour le rôle du meilleur beau-père, John raflerait le titre haut la main! 

On m'a souvent demander pourquoi je n'avais pas eu d'autres enfants après Baptiste. Et même si j'ai toujours répondu par la dérision à cette question, avec une réponse du genre "Non, mais t'as craqué???", la vérité vraie se résume en une seule phrase "Mais pourquoi faire?". 

J'ai le meilleur des fils, un peu ingrat sur les bords comme tous les gamins mais putain contre rien au monde, je ne l'échangerais. Il est ce que j'ai de plus cher sur cette planète et si je suis devenue celle que je suis aujourd'hui, c'est en partie grâce à lui. 

Le regard d'un enfant, sa confiance, son amour, ça t'oblige à ne pas te rater, à toujours donner le meilleur de toi-même. Pour l'exemple bien entendu mais aussi pour essayer de lui rendre un tout petit peu de cette confiance absolue qu'il a dans le regard quand il croise le mien. 

Il y a 18 ans (DIX HUIT ANS BORDEL), mon fils n'a pas fait de moi la meilleure des mamans, je n'ai pas cette prétention, il a juste fait de moi SA maman. Je serai à jamais sa maman rien qu'à lui et si tu savais comme j'en suis gonflée de fierté! 





A toi, mon Bilou... 
Love you so much. 

jeudi 21 janvier 2016

Le TAG de Parentillages.

Je ne sais pas si tu connais Psychosexy et son blog, pour te faire dans la confidence, il faut savoir que j'ai mis beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps à apprécier la blogueuse qui se cachait derrière cette adresse. Et puis, au fil du temps, en laissant tomber tous les a priori et en faisant abstraction des commérages en tout genre, j'ai fini par apprécier la prose et le franc parler de Magali (avec ou sans E, ce sera mon dilemme du jour). 
Magali est devenue maman, gaga (si carrément, avoue ho!) et a pondu en même temps que son bout de chou, une nouvelle chaîne Youtube. Un truc, un peu hors norme, puisque je n'ai jamais trouvé de chaine similaire sur la thématique des nouveaux parents, des nouveaux enfants (forcément) et même si cette chaine est à des années lumières de mes préoccupations (mon fils n'est plus exactement un joli poupon joufflu), je regarde avec plaisir toutes les vidéos qu'elle y édite. En format court chez Magali, toujours et comme je te remercie de ne pas nous faire perdre de temps, pour toujours aller à l'essentiel. 

En un mot comme en cent, si tu ne connais pas, je t'invite à cliquer sur Parentillages pour voir de toi-même de quoi il retourne (c'est toujours mieux pour se faire une opinion). 
Magali a donc crée un TAG et j'ai été désigné dans la barre d'information puisque je suis une blogueuse (tu vois un peu la psychorigidité ou bien? Moi, j'adore). 






1 - Combien as-tu d'enfants ? Et parle-nous un petit peu d'eux, leurs prénoms, leurs âges, si tu le souhaites...

J'ai un seul gamin (et ça me suffit bien, à lui aussi merci!). Il va avoir DIX HUIT ANS, BORDEL C'EST PAS POSSIBLE, dans un peu moins d'un mois et je t'avoue que j'ai beaucoup de mal à me remettre de cette information. Il s'appelle Baptiste mais a été chagriné quand il a apprit que j'avais délaissé son surnom de L'Ingrat sur le blog. Ces enfants, jamais contents j'te jure! 


2 - Qui d'autre fait partie du foyer ?

Et bien, à part deux ou trois peluches que l'on trimballe depuis des décennies maintenant, personne d'autre à l'horizon. Juste nous deux. Je suis, ce que l'on appelle, une famille monoparentale, le terme a toujours été très classe, admets! 


3 - Qu'est-ce qui te manque le plus de ton ancienne vie sans enfants ?

Honnêtement, je ne sais pas, je ne m'en souviens pas. Je suis passée d'adolescente à maman aussi vite que l'éclair puisque je suis tombée enceinte à tout juste 20 ans. Du coup, je te dirais que ce qu'il me manque le plus, c'est de ne JAMAIS avoir connu l'insouciance du lendemain.


4 - Qu'est-ce qui, dans le quotidien, a été pour toi le plus gros changement lorsque tu as eu ton premier enfant ?

Devenir responsable? Fini les soirées entre potes jusque pas d'heures. Fini les soirées entre potes tout court d'ailleurs, puisque si au début tout le monde a trouvé ça drôle de jouer à tonton/tata, ça n'a duré que 15 jours maximum avant que tous mes amis retournent en boite le week-end et moi, à mes couches! 


5 - D'ailleurs, au quotidien, on a plein de petits rituels avec nos enfants. Et si tu nous en racontais un ?

Les rituels de presque 20 ans, ça s'est effiloché comme une peau de chagrin tu t'en doutes. Il en reste une et unique, je ne peux pas aller me coucher sans embrasser le front chaud et endormi de mon garçon. Il ne le sait pas, ne s'en doute probablement pas puisque je me couche beaucoup plus tard que lui (malgré son état d'ado, mon fils est resté un couche tôt). 


6 - Mère louve, papa poule, maman tigresse, quel animal la parentalité fait-elle ressortir de toi ?

Je suis maman tigresse si tu t'avises de critiquer la chair de ma chair, alors que moi j'ai le droit de m'en donner à coeur joie. J'arrive à rester objective sur la multitude de défauts de cet exemplaire unique qu'est mon fils, mais je ne supporte pas que d'autres osent le faire. 
Je suis aussi maman chatte puisque je le câline encore parfois quand il vient se coller contre mon épaule dans le canapé, signe chez l'ado d'un "j'ai besoin d'un câlin mais tu peux toujours te brosser pour que je l'avoue alors interprète les signaux stp Mam'". 
Maman singe parce que je crois que je n'ai pas meilleur public que lui pour s'enthousiasmer de ma drolitude légendaire. 
Je suis papa gendarme, enfin je l'ai été aujourd'hui c'est beaucoup plus cool, le plus gros de l'éducation est là, les bases ont été bien posées. 
J'ai eu la double, triple, voir quadruple (concept sans fin) casquettes. 


7 - Sur quel sujet admets-tu être un tantinet excessive avec tes enfants ?

Pas un tantinet excessive, intransigeante carrément et il s'agit bien entendu de la politesse et du respect. On ne négocie sur aucun de ces deux points.


8 - Choisis cinq adjectifs pour décrire chacun de tes enfants.

Gentil (profondément)
Posé (me ressemble pas à 100% ce gamin!)
Beau (je ne suis pas objective tout le temps)
Timide (c'est l'âge)
Fainéant (les chats ne font pas des chiens)


9 - Sur quel trait physique ou moral tes enfants te ressemblent-ils le plus ?

Les yeux pour le trait physique et le respect des anciens peut-être un brin trop accentué


10 - A propos de quoi râles-tu le plus souvent après chacun de tes enfants ?

Je râle rarement après lui, j'en ai qu'un et du coup, j'avoue passer derrière lui pour un tas de choses et je me promets des jours heureux avec une future belle-fille qui passera le reste de sa vie à se demander ce que j'ai bien pu lui apprendre à faire par lui même!


11 - Quelle est la dernière petite ou grosse bêtise de chacun ?

Un dimanche de janvier où à l'heure du déjeuner, l'Ingrat s'est lancé dans un plateau repas avec boulettes à la sauce tomate. Le plateau a glissé et a fini sa chute sur mon tapis beige.
J'ai même pas braillé, ni levé mon cul du dit canapé, je l'ai laissé frotter comme un dingue jusqu'à ce que le tapis retrouve sa couleur d'origine, je suis la zénitude incarnée en ce moment.


12 - Et quelle est ta dernière bêtise les concernant ?

Je suis une mère irréprochable, enfin j'essaye de l'être la majeure partie de mon temps. Ma dernière bêtise a été de le laisser préparer sa valise tout seul pour ses dernières vacances, je l'ai vu ne mettre que des tee-shirts pour aller passer les fêtes de Noel en Suisse, je me suis mordue la langue et attachée les mains dans le dos pour ne pas intervenir. Il a eu très froid.


13 - Quelle est la dernière fois où tu t'es sentir fière de chacun de tes enfants ?

Ca va être très bateau et dégoulinant de guimauve, mais je suis fière de ce gosse depuis le jour de sa naissance. Quoi qu'il fasse (ou ne fasse pas), j'arrive toujours (parfois mystérieusement) à en tirer fierté (très exagérée dans certains cas).


14 - Et la dernière fois où tu as eu les nerfs ?

Hier matin quand je lui avais demandé de descendre la poubelle et qu'une fois de plus, je me suis retrouvée au sous-sol puisqu'il avait encore "oublié" (tu parles Charles!).


15 - Qui tagues-tu à ton tour ?

Toutes les blogueuses qui passent par ici, vu comment je les dezingue à longueur de temps, il ne doit pas y en avoir des foules et toi, si tu veux le faire en commentaire, y a peut-être matières à bien se marrer!

lundi 4 janvier 2016

2015/2016

Je déteste les bilans. Surement parce que je déteste me retourner et regarder en arrière. Je lis beaucoup de blogs, beaucoup plus que ce que je peux écrire moi-même (une seule chose constante dans ma vie actuelle, ma capacité à toujours tout repousser et soyons honnêtes deux secondes, je ne  pense pas que cela change en 2016!) et il est clair que l'heure des bilan a sonné un peu partout. 
Je n'en fais jamais et on sait combien il ne faut jamais dire jamais, n'est-ce pas? 

Alors 2015, on en fait quoi? On la garde bien soigneusement et on passe à la suivante.

Ca fait maigre comme billet, pas vrai?



J'avais bien pensé à faire un récapitulatif mois après mois de cette fichue année qui vient de s'écouler mais force est de constater que j'ai oublié tellement de détails de cette année que cela me parait compliqué. Pour preuve, en février, aucun souvenir (hormis l'anniversaire de l'Ingrat, of course). Compliqué donc.

L'année 2015 a finalement été comme toutes les autres, des joies, des peines. On a surement été un peu plus confrontés à la violence sur notre sol, ça permet aussi de se rappeler qu'il existe autour de nous des peuples qui ne vivent pas un seul jour de paix. Ca me permet à mon niveau, de devenir un peu plus tolérante avec l'autre, de savourer aussi cette chance que j'ai d'être née en France.

Se rendre à l'évidence que je ne saurais jamais faire de bilan. Pour ça, il me faudrait la faculté de pouvoir regarder en arrière et d'analyser l'année écoulée. Je ne suis pas douée pour ça. Définitivement, pas.

Alors je vais faire dans le traditionnel et te souhaiter une douce et très belle année à venir, que 2016 t'apporte tout ce que tu désires. Je fais partie de ces gens qui pensent que tant que l'on a la santé, le reste est secondaire.

Sinon, pour finir sur un truc un peu plus léger, j'ai bien réfléchi (si!) et même si j'ai décidé de continuer à me répandre sur la toile à travers le bloging, il y a de grandes chances pour que ce soit ailleurs qu'ici. Du coup, je me disais que j'allais un peu te mettre à contribution (avoue que tu ne l'as pas vu venir celle-là!) parce que je cherche un nouveau nom de domaine.
J'ai beaucoup aimé "Ma vie discrète" et mon pseudo "Kakidu92", mais le premier ne me correspond plus vraiment (elle n'a jamais été très très discrète par ici) et pour le second, on est d'accord que ça ne va plus du tout? On restera sur Kaki puisque l'on me surnomme ainsi depuis des décennies maintenant mais pour le blog, comment on va l'appeler, dis? 


vendredi 11 décembre 2015

Je suis allergique à la poussière...

Si, je suis allergique à la poussière, faut le savoir! Et revenir sur le blog après toutes ces semaines où il avait été privé de tout contact, passait nécessairement par un brin de ménage. 
Après avoir éternué mille fois, et s'être débarrassé des derniers billets un peu trop intime et qui n'ont que peu de raisons de traîner par ici, le revoilà tout propre, tout blanc. 

Rien n'a changé en profondeur, je suis toujours une quiche de ce coté là et accessoirement pas du tout le temps, ni l'envie de mettre mes mimines dans tout ça. Il est juste passé au blanc, comme un peu tout dans ma vie, ces dernières semaines. 


Trois mois que je n'ai plus écrit par ici. Un trimestre où j'ai délaissé la blogosphère (que j'ai retrouvé sans grand changement, c'est rassurant ou pas), douze semaines où je n'ai suivi Twitter que de très loin, préférant me connecter une fois par jour sur Twog (je te le conseille) pour lire les meilleurs tweets de la veille (gain de temps) et tout autant de temps à ne pratiquement plus sortir mon Instagram pour "immortaliser" (LOL) tout et n'importe quoi. 

Bref, une désintoxication en profondeur. 

Je m'en suis tenue aux essentielles, pour le web 2.0. J'ai continué à suivre les filles qui me font du bien à l'âme, au coeur et aux oreilles. Et je reviendrais certainement sur ces chouettes nanas par un billet dédié pour partager avec toi, ces petits trésors. 

Je n'ai pas totalement disparu, alors forcément je suis restée en contact (via Instagram souvent) avec certaines d'entre vous. Vous avez vu les changements dans ma vie, je ne vais donc pas rentrer dans les détails ici. Baptiste (oui, l'Ingrat a un prénom, c'est assez dingue j'avoue -p) et moi avons enfin trouvés notre "nid", nous avons passés des semaines dans la peinture, la colle et les cartons. Nous avons survécut sans Internet pendant presque deux mois, Bouygues est désormais dans le top 3 des sujets qu'il vaut mieux ne plus évoquer en ma présence. 

Concernant le blog, pas de grandes déclarations. Cet espace est le mien, il évolue avec moi depuis sa création et je crois bien que ça continuera à être le cas. Pas de grandes promesses sur la fréquence des publications, ni sur les sujets qui y seront évoqués, je vais continuer à faire ce que je sais faire le mieux: me laisser porter par la vie. 

Malgré tous les évènements assez fous qui s'enchainent ces derniers temps, malgré la tristesse ambiante, malgré les efforts que cela peut nous demander de continuer à sourire certains jours, j'ai envie d'aller bien. Et croisons les doigts mes soeurs, ça ne va pas trop mal. 

La vraie question, comme à chaque fois que je m'éloigne un peu trop longtemps, est comment toi, tu vas? 


vendredi 4 septembre 2015

Parler de ma vie...

Cet opus de "parler de ma vie...", va être un bordel sans nom. On va prendre les pensées comme elles viennent et je compte sur toi, pour te faire un tri approximatif du bidule. 

- Un peu plus d'une semaine (à l'heure où j'écris, la date de publication elle, pfffft....) que ma vie est devenue toute noire. Une semaine que je vis au rythme infernal d'un scope posé sur la poitrine de mon père. Tu me suis surement sur un réseau social, tu dois déjà être au courant mais mon papa a fait une embolie pulmonaire. Deux jours avant son anniversaire. Et moi, j'ai serré les dents, pris sur moi et tenter tant bien que mal de faire bonne figure pour le reste de la civilisation. 
J'ai pleuré dans ma voiture entre deux portes. J'ai tripoté mon téléphone avant de le reposer dans un soupir. Fallait être forte. Et fallait le faire toute seule, cette fois. 
Je vais le voir tous les jours, parfois quelques heures, parfois moins. Comme tout le monde, je déteste les hôpitaux. Pour y avoir travaillé 15 ans, peut-être un petit peu plus que tout le monde. Va savoir. 
C'est un drôle de monde, l'hôpital. Et comme à chaque fois que j'ai du y être confrontée, j'ai envie de faire des tonnes de câlins à toutes les infirmières (parents pauvres de la profession, malheureusement) que je croise. Ce métier, c'est pas possible que ce soit une passion, c'est forcément plus fort que ça, surtout pour celles et ceux qui ont choisit le public! 
Mon père va un peu mieux enfin c'est moins pire qu'en entrant (mais ça pouvait difficilement l'être), je serais rassurée quand il recommencera à se moquer de moi dans le but unique de me faire rire. Pas avant. 

- J'ai revu mon chirurgien de l'orteil après les 6 semaines réglementaires et hormis la trace de bronzage de son alliance qui ne l'a même pas empêché de m'inviter à diner, j'ai été condamné à ne pas courir pour le moment. C'est amusant quand on sait que depuis quelques semaines, je ne fais que ça (d'accord pas au sens propre du terme, mais bon). 
Je ne suis plus fatiguée. Non, "fatiguée", c'est joli, mignon, propret. Moi, je suis "à jeter". Si, je te jure! A l'Ouest aussi souvent. Ce que c'est pénible de ne jamais terminer vraiment une journée avant d'enchainer la suivante. Toujours un truc sur le feu la Kaki! 
Et quand on sait à quel point, j'aime me poser et observer le monde. Je suis la frustration incarnée.
Je ne me souviens plus bien quand est-ce qu'a eu lieu, mon dernier moment à moi, pour moi. 
Je sais, je suis un brin égoïste sur ce coup-là. N'empêche. 

- Dimanche dernier, je me suis autorisée deux petites heures (le voilà le dernier moment, mais tu vas vite lire que finalement, non). J'habite à Valenciennes et figure toi que le dernier dimanche d'Août, on sort Binbin. Binbin, c'est le géant de la ville, le fils des Gayand (les géants de Douai). Pour commencer, j'ai été assez stupéfaite de me rendre compte que tout le monde (ou presque) s'en tamponne de l'histoire de nos géants. Ca m'attriste. Ce folklore fait aussi partie de l'histoire de ma région. 
Ce snobisme insupportable de ma génération, qui trouve tout trop kitch mais qui vit dans un revival d'un appartement scandinave des années 70 me tue. 
Bref, sous une chaleur écrasante (35 degrés fin Août dans le Nord, on n'est pas super habitué. J'ai quand même ressorti le pyjama en pilou pilou, 5 jours plus tard), je suis donc allée à la rencontre de Binbin. Il y avait des orchestres (j'adore ça), des danseuses latino (aux corps de déesses grecques, les pestes!) et des majorettes (follement choupinettes. Et puis, je l'ai été plus jeune. Je compatis.) mais point de Binbin à l'horizon. 
Je m'impatiente (surtout que je n'ai que deux petites heures) et décide de remonter le cortège. Je me prends une tonne et demie de confettis sur la tête mais je suis déterminée: Je veux voir Binbin. Je fais une pause, parce que je suis en nage principalement et puis, le lancé de bâtons des majorettes me fascine encore à mon âge. Et d'un seul coup, je sens la foule (si, si une foule même à Valenciennes) s'électriser, un brouhaha qui monte crescendo. Je me rends compte que je vois arriver la rumeur. De loin. Et pour la première fois de ma vie, au sens propre du terme. 
Du coup, je m'assieds sur un banc et observe. Je la vois arriver du haut de l'avenue, les gens s'agitent au loin alors que mes voisins sont tendus comme des arcs pour en profiter le plus rapidement possible...

Binbin a perdu la tête. 

Je crois à une blague. J'envoie un texto à mon père pour lui apprendre la nouvelle. Il me répond illico de quitter l'endroit, je porte poisse! L'humour chez nous, c'est transgénérationnel. Je remonte la foule et arrive devant un Binbin à l'agonie que l'on a du allonger pour soulager ses souffrances (et accessoirement lui refixer la tête). Encore une fois, j'observe. Je ne pense plus à rien d'autres qu'à Binbin. Et aux larmes qu'il fait couler sur les joues des plus jeunes enfants près de lui. Derrière les parents sourient, s'en amusent et tentent de rassurer les plus petits, en promettant que "non, Binbin n'est pas tombé, Binbin fait dodo". 
Je ne verrais pas notre géant sur pied. Ce contretemps, a laissé couler ces deux petites heures que j'avais volé à ma vie. Il est temps de la retrouver. 

- Très vite, la rentrée scolaire est revenue. Et la tête de dépressif de mon Ingrat de fils avec! 
Non, mais tu te rends compte? Il finit 3 jours par semaine à 17h30, le drame quoi!
Sans compter qu'il a beau compter et recompter, il a 34 heures de cours sur 5 jours. Limite le bagne. Bon, au regard des 18h hebdomadaires de ses profs, y a pas photos mais j'ai évité de soulever ce point pour le moment. Il n'est pas prêt pour l'ironie. Pas encore. 
Une rentrée sans grand drame et sans grand bonheur non plus, j'ai l'impression, pour lui. Il s'inquiète aussi pour son grand-père. Cet homme qu'il aime et qui l'aime d'un amour sans faille depuis presque 18 ans. Comme nous avons de la chance d'avoir un homme comme lui dans nos vies. 
Je vais le chercher à la sortie du lycée dès que j'en ai l'occasion pour lui éviter les trajets interminables de nos bus de province et j'en profite pour regarder la jeunesse. 
Pas plus tard qu'hier après-midi, calée dans ma voiture à lire sur ma Kindle, je lève le nez et tombe sur deux adolescents, apparemment éperdument amoureux, qui se bécotent sur la place. La jeune fille, très jeune fille, seize ans peut-être attrape la main du jeune mâle et l'entraine dans la rue perpendiculaire, pour être un peu plus à l'abri des regards, je suppose. De ma voiture, je ne rate rien. J'ai même eu envie de faire des appels de phare, comme pour prévenir que j'étais là. 
Ca s'embrasse à risquer l'asphyxie, ça se dandine, se frotille gentiment mais sans aucune pudeur. 
Et là, je pense forcément à la mère de cette jeune fille et au risque encouru pour son coeur si elle était mise en face de cette scène passionnée (et pas du tout passionnante au demeurant hein, faut pas déconner non plus). Je détesterai que mon fils se comporte de cette manière. Sans pudeur. Et malheureusement, je suppose qu'il fait exactement la même chose...

- Et puis, il y a ce week-end sur Paris à préparer. Je vais devoir annuler un treck (à regrets, tu penses) mais je vis les choses dans l'urgence où elles se présentent, désormais. Le treck, on pourra bien le faire plus tard, pas vrai Nicolas? 
Et tu sais, c'est carrément compliqué d'organiser un week-end à Paris quand il s'agit de faire aimer cette ville. Je l'aime parce que j'y suis née. Intrasèquement. Mais la faire aimer, il y a un sacré challenge. Et en deux petits jours, c'est limite impossible. Il faut la vivre la capitale, la respirer, la laisser nous prendre au corps. 
Alors avec un timing aussi serré, je sens bien que là encore, ça va être la course. Et je ne sais pas si je dois organiser ou nous laisser porter (tu sais bien que je me laisserai volontiers attendrir par la seconde option). 
Bon, j'ai déjà réservé l'hôtel et quand on me connait, on se dit que quand même "wahou", quoi!

- Il y a un an, tout pile. Je divorçais. Le 4 septembre 2014. 
Un an, punaise. Et aujourd'hui, je suis impatiente d'être ce soir... Je ne regrette rien. Et puis, de toutes façons, à quoi ça sert les regrets? A se faire des noeuds au coeur, c'est tout. J'ai pas envie de ça du tout. 
Là, tout de suite, j'ai juste envie que cette journée qui s'annonce interminable, tire sa révérence. 

Il y a encore plein de moments comme ceux-là que je pourrais te raconter. Comme ce canapé qu'on m'a laissé squatter plus que de raison ces derniers temps (encore merci!), cette porte qui s'ouvre à n'importe quelle heure au gré de mes tempêtes intérieures (bon, j'arrête de dire merci, promis!), cette musique de sauvage que l'on m'impose à tous les étages et que je finirais presque par apprécier (non, les mercis j'ai arrêté à la phrase précédente, désolée). Ces potes qui n'en finissent plus de venir aux nouvelles, à parfois m'empêcher de vivre tranquille (oui, et en plus, elle se plaint!).
Cette vie qui malgré un karma plus que pourri me donne aussi l'opportunité de vivre tout un tas de choses émotionnellement fortes mais qui sait aussi m'apprendre à gérer l'inévitable, doucement. 
Je pourrais aussi raconter tous ces fous rires partagés avec mes collègues, parfois avec de parfaits inconnus à la friterie du coin mais en vrai, on s'en fiche un peu de mon journal de vie. 

Enfin surtout toi, vous... Moi, je me laisse une trace pour plus tard, c'est tout. 


samedi 22 août 2015

Parler de ma vie...

Très récemment, on m'a fait remarquer que les produits de beauté c'était sympa mais pas passionnant pour qui veut être tenu au courant de ma vie (salut Mr le Marin). J'aurais pu répondre que le téléphone n'était pas destiné à nos amis, les bêtes mais au lieu de ça, je reprends le clavier là où je l'avais laissé. 

Pas très loin.

Parler de ma vie, je veux bien mais quand elle est toute emberlificotée (suis vraiment mais vraiment pas certaine de l'orthographe pour le coup), c'est plus compliqué. J'écris des choses ici, que je pense sincèrement sur l'instant mais la demie heure qui suit, j'ai déjà tout oublié (je te rappelle que je ne suis qu'une femme après tout!). 

J'ai arrêté d'écrire pour que l'on arrête de décortiquer ce qui ne doit pas l'être. Finalement cette thématique "Parler de ma vie...", ne sert qu'à moi puisque je suis la seule à savoir (et à pouvoir "encore" me souvenir) de l'état dans lequel j'étais quand j'ai couché mes mots sur l'écran. 

Alors où en étions-nous restés de mes péripéties sentimentalo-amicales? 

Ju le détendu est sorti de ma vie. Définitivement mais non sans mal. Il était aussi devenu mon meilleur ami, il était surtout mon meilleur ami finalement et Dieu que son écoute, son humour et ses conseils me manquent. Nous avons essayé de rester "amis" mais je pense que nous avons mis la charrue avant les boeufs, ils nous fallait une période "morte" entre nous, pour passer du coq à l'âne. 
Et puis, quand l'un des deux nourrit peut-être encore des sentiments à l'égard de l'autre, c'est juste de la torture psychologique! 
J'ai arrêté de m'inquiéter pour lui, je sais qu'il ira bien. 

Ce qui étonnant avec la vie, le destin ou le karma (appelle ça comme ça te chante), c'est qu'il se rappelle à ton bon souvenir dans les pires moments. 

Et c'est donc le jour, où Ju le détendu et moi, nous nous sommes dit au revoir que j'ai reçu une notification Facebook (ce réseau social est l'antre de Lucifer, sache-le!) de Nico le Pompier qui désirait que nous soyons de nouveau ami. Ce gars est une girouette. J'ai envoyé un message pour être sûre qu'il ne s'agissait pas d'une erreur de clic suite à l'espionnage de mon profil privé. Que nenni. 
Cet homme est d'un culot sans limite et moi, j'étais fatiguée (tu vas voir par la suite que j'ai été très, très, TRES fatiguée, ces derniers temps. Le manque de vacances, je suppose.). J'ai accepté la demande, parce que tu comprends "cette fois, il est sûre de lui et veux que l'on ne soit juste qu'amis" et moi, je continue naïvement de croire que l'on y arrivera et qu'il ne me la fera pas à l'envers. C'est beau... Mais sans ironie, il est bien tombé, parce que d'une oreille et d'un ami j'avais grandement besoin. Il a repris sa place dans ma vie, et fais chauffer Messenger sur l'Iphone (le pompier a beaucoup trop de temps libre, il faut le savoir). 
Et le voilà reparti dans de grands (et délirants) projets pour nous deux, comme un trek de 48 heures pour "une mise en jambe", suivi d'un second d'une semaine en Ecosse (pas sûre que si l'on arrive à aller aussi loin ensemble, je ne finisse pas par le noyer). Ca m'amuse de l'écouter, j'aime sa compagnie, j'ai donc décidé d'en profiter jusqu'au prochain revirement de situation. "Hold the line". 

Toujours "grâce" à Facebook, j'ai été recontacté par un ancien amoureux (oui, j'en ai eu quelques uns mais là, n'est vraiment pas le sujet) et j'ai encore accepté l'invitation. Décidément, avec moi, l'approbateur ne sert définitivement à rien.
Tu sais ce que c'est? De la curiosité mal placée. Oui, ce soir j'avoue tout. 
On a discuté, on s'est raconté nos vies et on a décidé de se revoir... Très, très, TRES mauvaise idée. 
G. l'escroc (oui, ce sera son surnom) a quand même 20 ans de plus que lors de notre dernière rencontre, et parfois le temps est sacrément cruel même avec les hommes (ça, ça rassure un peu!). 
Puis il voulu que l'on se revoit, j'ai encore dit oui (et je ne sais toujours pas très bien pourquoi), une troisième fois et là, j'ai fuit. 
C'est hallucinant de se demander sincèrement ce que l'on a pu trouver d'attirant physiquement et cérébralement à un homme, il y a une vingtaine d'années. C'est pas joli, mais c'est comme ça. Je veux bien continuer à faire des conneries, mais plus les même qu'à 20 ans. Il faut varier les plaisirs. 

Durant "tout" ce temps, je suis restée "presque" sage.  Je me suis découverte un regain de passion pour mon téléphone portable. A force de switcher sur les icônes de Twitter, Messenger et Instagram, forcément l'icône Meetoc m'a chatouillé. Et dès mon retour sur le site, je suis tombée sur Lulu l'inatendu. Comme son surnom l'indique, je ne m'attendais pas à ça, pas à lui, pas maintenant, et surement pas via Meetoc! 

Avec Lulu l'inattendu (j'adore son surnom) a commencé un échange de messages passionnants et passionnés. Deux personnes qui ne se connaissent pas mais qui ont une facilité pour communiquer, qui se créent même une certaine intimité alors qu'elles ne sont jamais vues, on sait très vite où ça va nous mener: L'idéalisation. Et ça n'a pas raté, j'ai idéalisé à fond! Trois semaines de textos à longueur de journées (espérons que ma boss ne passe pas par ici, huhu), à rire, sourire, pouffer et puis arrive la phase "Non, jamais je ne le rencontrerai" pour diverses raisons d'ailleurs (peur d'être déçue, peur de ne pas être à la "hauteur", peur, peur, peur...). Et cet échange de messages qui va te mettre au pied du mur, alors tu te reluques, tu es en short et en Stan Smith (je suis une moutonne!), tant pis, tu iras telle quel. 
Passé le moment de la rencontre, la fluidité des échanges est toujours présente malgré le passage à la "vraie vie", une ballade, des confidences que l'on a jamais faites à qui que ce soit, des révélations sur des blessures qui ne datent pas d'hier... En face, un regard attentif, une oreille qui ne juge pas et un sourire rassurant. Bref, je ne me méfie plus. 
Lulu l'inattendu n'en reste pas là et me propose une soirée Sushis deux jours plus tard (je résiste très mal à l'appel de la bouffe, rappelle toi) et me voilà installée dans son canapé. Il me prend dans ses bras, mon dos contre sa poitrine et me souffle à l'oreille dans un soupir (je hais les soupirs) qu'il faut qu'il m'avoue quelque chose avant d'aller, peut-être plus loin. 

Tu me crois ou pas, mais en 1/4 de seconde, je suis arrivée à faire défiler tous les bons (mais aussi les moins bons) scénaris d'Hollywood. 
Tous sauf un... Monsieur Lulu l'inatendu est muté dans trois mois à plus de 1000 bornes du canapé où mes fesses sont posées. 

Un jour, faudrait vraiment que le Karma passe à quelqu'un d'autre...


Sans surprise, commentaires en modération. 

dimanche 9 août 2015

Parler de ma vie...

Dis donc, me revoilà en plein milieu du mois d'Août alors que j'ai quand même un peu l'impression que tout le monde a délaissé son ordinateur. Faut dire que la chaleur doit avoir raison de nos meilleures motivations. 

J'ai tourné quelques vidéos que je vais disséminer au gré de mes envies. Ou plutôt au gré de mon aptitude à me focaliser sur mon clavier pour écrire le billet qui accompagnera chacune de ses vidéos. Je sais que parmi vous, beaucoup préfère lire que regarder et comme je suis toujours aussi sympa... Je m'exécute. Sauf qu'il fait une chaleur de gueux ces derniers jours et que j'ai cent fois mieux à faire que de rester planter devant mon ordinateur à attendre l'inspiration (qui finit toujours par se retrouver sur Youtube à mater les copines!). Si tu ajoutes à ça, les retrouvailles d'une vie presque sociable (au bout d'un an, il était temps), tu comprends aisément mon silence. D'autant que tu t'en fou puisque je suis sure que toi aussi entre la plage, les gosses et un mari qui râle parce qu'il tourne en rond (si tu es célibataire, savoure ton plaisir, ça ne dure jamais -p), tu as d'autres chats à fouetter que les miens. 

Juillet, qui d'habitude (enfin depuis 39 ans) est le mois de l'année que je préfère, a cette année été le pire de tous. Pénible à un point... L'orteil cassé. Ca pourrait presque faire sourire (je passe mon temps à visualiser l'album de Tintin et son oreille cassée quand je prononce cette phrase, et je ne comprends absolument pas pourquoi) mais tant que l'on ne s'est pas fracturé cette petite partie de soi, on ne peut pas se rendre compte à quel point c'est chiant. C'est tout. J'ai faillit apprendre à marcher sur les mains tant l'immobilisme m'a pesé. Sans te parler de l'impossibilité de chausser autres choses que des baskets (normalement, j'aime beaucoup les baskets ce n'est pas la question, quand j'ai le choix je ne pourrais porter que ça mais l'obligation est un concept avec lequel j'ai finalement beaucoup de mal). 

L'Ingrat étant parti en vacances la veille de mon "cassage" de pied, je me suis doublement fait chier tu imagines. 
Et moi quand je m'emmerde (dieu que je suis vulgaire houhou), je cogite. 
Quand je cogite, je vois tout en noir (ma couleur préférée "by the way").
Quand je vois tout en noir, j'envoie tout péter. 
Tout. 

Une fois bien isolée, pour cause flagrante de chierie sans nom. Tu te recentre sur le principal. A savoir ma petite personne. Un bilan s'imposait. Un an que je suis dans le Nord, un an que j'ai quitté une vie pour une autre diamétralement opposée. Si tu veux les grandes lignes sans rentrer dans l'ineptie des détails: Je suis heureuse. 

Avec l'Ingrat, nous avons eu une fin d'année (en cycle scolaire) assez compliqué. Tu sais ce que c'est qu'un ado. CA a des phases. Un jour je t'aime et trois jours durant l'indifférence totale. Limite la transparence. Ca m'horripile. Le manque de communication est pour moi le pire truc qu'il peut m'arriver. Et quand l'Ingrat rompt le dialogue, je suis malheureuse comme une chèvre (pourquoi une chèvre? Je ne sais pas.). 

L'absence a du lui être bénéfique puisqu'il est rentré bavard comme une pie, avec un besoin limite vital de trop se confier à sa mère. J'ai écouté attendrit mon bébé, mon trésor, l'amour de ma vie devenir un adulte... J'ai écouté ses doutes, ses envies pour son avenir, ses blessures aussi (ah les filles...) mais surtout je l'ai revu sourire et ça, pour une mère t'auras beau faire tu n'arriveras jamais à le "pricer"!

Pour le reste, calme plat, pas d'avis de tempête dans l'immédiat. Profitons-en!

Allez, normalement on se retrouve la semaine prochaine... Cross the fingers...