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lundi 20 février 2017

Mes dernières lectures...

Pour les besoins de ce billet, je suis retournée sur d'anciennes publications et je me suis amusée à compter le nombre de livres lus en 2016. J'avais un peu peur du résultat et malgré un premier semestre lamentable, j'ai finalement réussi à terminer l'année sur 13 ouvrages compulsés. 

On se gratifie d'un rien parfois. 

Je pense que si 2017 continue sur cette lancée, on devrait pulvériser le score (tu remarqueras le vocabulaire sportif utilisé. Pour des livres d'accord, mais sportif tout de même.)! 
Bon, j'avais également promis de ne pas attendre d'avoir terminé une pile comme comme mon avant-bras pour venir t'en causer, sur ce point, j'ai clairement échoué. Tant pis. 


Et, il y a également ceux lus sur ma Kindle mais je pense que je ferais un second article. 

Quand j'ai du mal à me plonger dans mes lectures, il me faut absolument quelque chose de léger, dont je ne me souviendrais plus trois semaines après l'avoir lu mais qui sur l'instant, t'embarque dans la seconde...

La petite boulangerie du bout du monde de Jenny Colgan.
Polly une jeune femme qui voit son mariage et son entreprise prendre l'eau, décide sur un coup de tête  de partir seule dans un petit port de pêche des cornouailles. 
Pour calmer ses angoisses et ne plus penser à rien, Polly pétrit. Fabriquer du pain lui vide la tête et lui permet également de payer son loyer. Polly se bat pour se faire une place parmi la population locale et finira, forcément par tomber amoureuse...


Aurora, Kentucky de Carolyn D. Wall.
En 1938, dans le Kentucky, entre racisme nauséabond et la pauvreté ambiante (je te plante un décors de rêve, avoue!). Olivia se bat pour élever son petit fils William tout en tenant l'épicerie d'Aurora, héritée de son père décédé et veille sur sa mère à moitié barrée. 
Olivia vit seul, et ne vit que pour son William qu'elle élève seule depuis que sa fille s'est débarrassée du gamin pour aller vivre son rêve hollywoodien (grande classe). 
En luttant à sa manière contre la ségrégation, Olivia va découvrir l'horrible vérité sur la disparition de ce père tant aimé et disparu beaucoup trop tôt...
Comment te dire? J'ai adoré ce roman. 
J'aime beaucoup, de temps en temps, me plonger dans l'Amérique rurale du siècle dernier, beaucoup moins marquant que "Ne tirez pas sur l'oiseau moquer" de Harper Lee, il n'en est pas moins saisissant avec une fin inattendu, à la limite d'un très bon thriller. 
Je te le recommande vivement! 

L'éveil de Mademoiselle Prim de Natalia Sanmartin Fenollera.
"Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d'exercer fonction de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d'enseignement supérieur s'abstenir."
C'est la couverture qui m'a donné envie de soulever ce roman. J'ai eu envie de me plonger dans cette histoire en espérant y découvrir une belle histoire autour de personnages hauts en couleurs et profond. J'avoue avoir été un poil déçue. Evidement, l'idée de départ est bonne: un homme qui s'escrime à vouloir faire de son village reculé, un haut lieu de belles valeurs morales et d'entraide de voisinage, mais tout est beaucoup trop lent dans ce bouquin. Des descriptions à l'en plus finir et qui au lieu de servir l'histoire, donnent l'impression d'exister juste pour le plaisir d'épaissir une bien belle histoire mais qui aurait certainement trouver sa place dans un format "nouvelle". 

Agatha Raison enquête, tome 1: La quiche fatale de M.C. Beaton. 
Comment ne pas être intriguée à la lecture du titre un peu loufoque? Pour mémoire, je me souviens du régal à la lecture du "Cercle des amateurs des éplucheurs de patates", il y a quelques années de ça et depuis, dès qu'un titre sort un peu de l'ordinaire, je ne peux m'empêcher de le retourner.
Agatha Raison, publicitaire au dent longue, vend son agence londonienne pour aller vivre une retraite pleinement mérité dans un petit village des Costwolds. 
Mais passer d'une vie trépidante et mondaine en plein coeur de la city à farnienter toute la sainte journée, ce n'est pas si simple en particulier pour Agatha. 
Agatha, qui sous prétexte de vouloir se faire adopter par les habitants du coin, va se retrouver au coeur d'une enquête criminelle. 
Et là encore, j'ai aimé l'ambiance du livre, comme à chaque fois que l'on m'emmène dans la campagne anglais ou en Irlande, un chouette petit roman policier à la "Agatha Christie" version débutante et amateur. 

Les gens heureux lisent et boivent du café et La vie est facile, ne t'inquiète pas de Agnès Martin-Lugand.
Pour commencer, je dois rendre à Tartine (oui, je sais que tu as changé de pseudo, mais dans mon coeur tu restes ma Tartine) ce qui lui appartient et lui dire un grand merci pour la découverte. 

Diane perd son mari et sa fille dans un accident de voiture et elle cesse immédiatement de vivre. Elle survit, seule avec Félix son ami de toujours qui veille sur elle de loin en tenant à bout de bras ce café librairie que Diane avait ouvert lorsque le bonheur était encore présent. 
Dans un dernier élan de survie, elle s'envole pour l'Irlande pour essayer de se reconstruire ou au moins, pour ne plus avoir sous le nez, le souvenir de cette vie qui lui a été injustement retirée. 
On quitte le premier roman, le coeur serré et la mine boudeuse sur une fin pas si heureuse que ce l'on en a attendu et puis, la magie de la découverte sur le tard, c'est que la suite est déjà disponible pour retrouver Diane, plus forte, plus belle mais toujours aussi touchante et vivre avec elle, "son happy end".


Depuis, cette photo qui ne date finalement que d'une dizaine de jours, deux autres romans ont été dévorés. On ne m'arrêtera plus! 
Du coup, je pense que ce genre de billets va devenir un peu plus récurrents pour mon plus grand plaisir, parce que je trouve plus intéressant de faire le point sur mes lectures plutôt que sur des produits terminés (qu'il n'y aura plus ici, j'ai décidé de jeter au fur et à mesure, désolée).

Sur le même sujet, je reviens donc vite te parler de ma nouvelle liseuse et je te raconterais aussi comment je déniche mes futures lectures! 

Et toi, tu lis quoi? 

lundi 24 octobre 2016

Mes dernières lectures...

Je t'en ai parlé il y a quelques jours sur Snapchat (oui, j'officie aussi un peu par là-bas, rien ne m'arrête tu le sais bien!), alors me revoilà avec mes derniers livres lus. Et je suis si heureuse de m'être remise à la lecture que je les dévore les uns après les autres! Regarde un peu...



JAMAIS DEUX SANS TOI de Jojo Moyes

Quatre personnages un peu cabossés par la vie. Il y a ED, un informaticien millionnaire, Jess une mère célibataire qui pour joindre les deux bouts cumule deux boulots et ses deux mômes qui l'un comme l'autre (pour des raisons différentes) sont des OVNI dans leur milieu. 
Bien entendue la rencontre entre ce trio et cet homme d'affaire tout juste débarqué est cousue de fil blanc mais ça fonctionne. 
Tout ce petit monde embarque dans une voiture flambant neuve pour un voyage à travers l'Angleterre...
C'est joli, c'est "propret" et sans trop d'intérêt si ce n'est celui de croire que Walt Disney n'était pas le plus grand mythomane de la terre et que le prince charmant (même sans cheval) peut débarquer à n'importe quel moment. 
Une lecture d'été qui se dévore en quelques heures à peine mais qui, selon moi, ne donne pas spécialement envie de lire le reste de l'oeuvre de l'auteur. 



LE VESTIBULE DES CAUSES PERDUES de Manon MOREAU

C'est l'histoire de Mara, de Robert, de 7 lieues, d'Henrique, de Bruce, de Clotilde, de Flora, d'Arpad et du breton. Ils n'avaient aucune chance de se rencontrer dans leur quotidien, pourtant un jour ils enfilent de grosses chaussures de marches, attrapent un sac à dos et se mettent en route vers le bout du monde: Saint Jacques de Compostelle. 
Pas de panique, il n'est absolument pas question de religion dans ce roman. Non ici, il s'agit d'une histoire d'hommes, de vies, de destins entremêlés. De gens comme toi, comme moi qui pour quelques semaines vont former une seconde famille, laissant la leur à sa place. 
Un vrai coup de coeur que cette lecture qui m'a donné envie d'enfiler mes baskets et de partir à l'aventure, à ta rencontre, enfin à la rencontre de l'autre. Tu m'as comprise! 
Bon, pour calmer un peu mes ardeurs, j'ai ouvert un autre bouquin... Faut pas déconner non plus!



PETITES RECETTES DE BONHEUR POUR TEMPS DIFFICILE 
de Suzanne HAYES et Loretta NYHAN

Glory s'ennuie depuis que son mari est parti à la guerre en Europe, elle décide donc par le biais d'une association de femmes de soldats, d'envoyer une lettre à Rita qui vit à l'autre bout du pays et dont le mari a également été mobilisé. 
Commence alors une correspondance qui durera trois ans entre l'Iowa et le Massachussets au début des années 40. 
Une belle histoire écrite à deux, qui nous plonge dans l'atmosphère de l'Amérique des années de guerre tout en observant la naissance d'une amitié particulière entre deux femmes qui n'ont en commun que leur solitude. 
J'aime beaucoup les romans qui abordent le quotidien de l'Amérique au début du siècle dernier, je suis toujours intriguée par le mode de vie de ces américains. 



LA CUISINIERE de Mary Beth KEANE

Ce roman est inspirée de la vie de Mary Mallon qui fut la première personne, porteur sain de la fièvre typhoïde. 
Mary arrive seule à New-York à la fin du 19eme siècle, elle travaille comme lingère puis comme cuisinière dans de grandes maisons bourgeoises de la ville. Malgré ses talents culinaires, dans toutes les  maisons où Mary passe, la typhoïde s'installe. Les autorités sanitaires s'en mêlent en mettant Mary en isolement sur une ile au large de Manhattan pendant de longues années. 
Mais Mary va se battre pour retrouver sa liberté, pour retrouver son seul amour... mais Mary Mallon qui fut surnommée à l'époque "la femme la plus dangereuse de l'Amérique", n'est pas du genre à courber l'échine. 
Injustice, amour, trahison, peur et combat sont les ingrédients pour faire de ce récit, une histoire passionnante. 



CE QUE JE PEUX TE DIRE D'ELLES de Anne ICART

Un roman de femmes qui ont su vivre sans hommes. Par choix ou par dépit, trois générations de femmes pleines d'amour mais aussi de non-dits qui en font des personnages attachants se confrontant à la vie. Une famille, un clan qui restera soudé malgré tout. 



PENTECOST ALLEY de Anne PERRY

Deux ans après le massacre de prostitués perpétré par Jack l'Eventreur dans l'East End, un tueur fait de nouveau couler le sang dans le quartier de Whitechapel. Le commissaire Pitt et son épouse Charlotte vont devoir faire face à une nouvelle enquête dans la haute bourgeoisie londonnienne. 
Un des meilleurs Anne Perry dans la saga Pitt que j'ai pu lire jusqu'ici. Un suspens qui tient la route et une intrigue que tu ne vois se dénouer que dans les toutes dernières pages. 
Si tu aimes le Londres de l'époque victorienne, tu vas te régaler! 



BROOKLYN de Colm TOBIN

Eilis quitte l'Irlande dans les années cinquante pour travailler à Brooklyn. Il lui faudra un certain temps pour prendre ses marques sur cette terre étrangère qui est devenu son nouveau "chez elle". 
Malheureusement, un drame la rappelle dans son pays natal, Eilis sera alors déchirée entre passé et avenir, quel sera son choix?
Eilis a toujours accepté les choix que l'on a fait pour elle, le départ en Amérique décidé par sa soeur ainée, ses études de comptabilité à New-York par le prêtre de la paroisse. Peu à peu, Eilisjeune femme docile apprend à s'adapter à la modernité de cette époque.
Tout au long de la lecture, on accompagne Eilis dans sa quête d'indépendance, en ayant de temps en temps envie de la prendre dans nos bras. 
Une très belle lecture et fait rarissime, j'ai vu le film quelques semaines plus tard, j'ai beaucoup aimé également. 



LA SAGA DES ROMANOV de Jean DES CARS

De Pierre Le Grand à Nicolas II, l'histoire des souverains de la Russie à travers le destin incroyable des Romanov, aujourd'hui réhabilité dans l'histoire officielle du pays, raconté par le maître du genre Jean Des Cars. 
Comme d'habitude avec l'auteur, un livre facile à lire et à appréhender (avoue qu'avec la Russie, c'était pas gagné!) qui donne envie d'en savoir un peu plus sur les tsarines oubliées de l'histoire (il n'y a pas eu que Catherine II, incredible!). 

Et cette fois, j'en fais la promesse solennelle, je ne tarderais plus autant pour te donner mes pistes de lecture! Si c'est aussi indigeste à lire que c'est pénible à écrire (quand il y en a autant parce que sinon, j'adore ça), alors je te fais de gros bisous pour ton courage à être parvenue jusqu'ici! 


Et toi alors, tu lis quoi, d'abord? 




lundi 6 juin 2016

Mes dernières lectures...

Quatre bouquins en un mois et j'ai l'impression de mériter une médaille! 
La littéraire qui sommeille est morte en moi, se révolte. Mais la vie, la vraie, est tellement savoureuse qu'en dehors de la vivre pleinement, je n'ai le temps de rien. J'ai tellement envie de revenir par ici m'épancher un peu, raconter ces derniers mois de ma vie mais comme tout le monde, je manque cruellement de temps. Non, cette fois, ce n'est pas une fausse excuse, je manque de temps pour les futilités. Bref! Mes lectures donc...





La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bevald. 

Le pitch:
Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance. Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire...

Mon avis:
Il y a des petits bonheurs qui te tombent dessus alors que tu ne t'y attends pas, c'est exactement ce qu'il s'est passé avec ce roman! J'ai mis un temps certain à rentrer dans l'histoire pour ne plus pouvoir le lâcher par la suite. C'est le genre d'histoire où tu n'as jamais envie d'en voir la fin, tu aimerais y voir une saga digne de Katherine Pancol (d'ailleurs, elle fait quoi la Pancol?) et tu mets un temps infini à retrouver un livre qui va te faire de l'oeil. 
Attention cependant car au fil de la lecture, tu vas voir une pile de livres à lire qui va gonfler, gonfler jusqu'à exploser tant ce roman regorge de conseils lecture sans avoir l'air d'y toucher. 





La vocation de Sophie Fontanel

Le pitch:
"Les revues, je les laisse', elle annonce à l'employé de l'émigration. On dirait que c'est une décision qu'elle prend, et non qu'elle en est réduite à cette dernière extrémité. Elle ouvre un des Vogue, en arrache une page, et la glisse, pliée, sous sa manche.
Soudain, elle va vers un garçon splendide dont, dira-t-elle, elle a remarqué les babouches ouvragées, différentes. Une fois près de lui, elle voit qu'il a des cils d'ânesse. Elle ne s'est pas trompée. Elle dépose les cinq Vogue devant les babouches couleur mandarine : "Tiens, c'est pour toi.' Ma grand-mère, son coeur battant lui sort du buste. Sur ce quai de l'exode, du malheur et de l'expropriation, ce n'est pas rien de donner quelque chose à un ennemi qui vous a déjà pris l'essentiel. "
Traversant tout le XXe siècle, La Vocation raconte le destin d'une famille d'émigrants arméniens fascinée par l'élégance française. En 1923, Méliné a vingt-deux ans et fuit les persécutions subies par son peuple, une page de Vogue coincée dans sa manche. Elle rêve de mode. Quatre-vingts ans plus tard, sa petite-fille, Sophie, journaliste, est nommée au poste de directrice de la mode à Elle, accomplissant ainsi le destin familial.
Qui fut la plus heureuse des deux ? Méliné, qui cousait elle-même ses robes et admirait les belles dames depuis un banc, boulevard du Montparnasse, à Paris, dans les années 1930, ou Sophie, placée au premier rang des défilés de mode, avec un titre rutilant et du pouvoir ? Et où est l'élégance tant rêvée, au bout du compte ?

Mon avis:
Des fois, les réseaux sociaux, ça peut avoir du bon. Et cette fois-ci, ça m'a même permis de retrouver le gout à la lecture. Oui, rien que ça! 
Je connaissais bien entendu Sophie Fontanel de nom mais n'étant pas une accroc à la mode, je la regardais de temps en temps quand je tombais sur elle sur le petit écran mais sans plus. Je la trouve drôle. Et puis je l'oublie. Grâce à Instagram, j'ai découvert un peu plus son univers et si parfois, je trouve qu'elle va un peu loin, que l'on aurait presque envie de lui offrir une camisole (du dernier cri, cela va sans dire), j'ai quand même fini par m'abonner à son fil d'actualités. Et j'ai découvert "La vocation". 
Je trouvais un peu simpliste de toujours raconter la même anecdote lors de la promotion de ce roman mais elle est bonne la Fontanelle dans la promo, et j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur Méliné.
Mea culpa, je l'ai acheté en version Kindle parce que quand même c'est un peu con d'avoir une liseuse et de ne jamais sans servir. Pour contrer ma culpabilité, j'aime l'idée de penser que ça ferait marrer Sophie tant elle s'en tape un peu, beaucoup des choses qui doivent être faites ou pas. 
J'ai fait durer le plaisir, longtemps, m'obligeant à ne lire qu'un chapitre par jour, tant je n'avais pas envie de me séparer de la vie de Sophie ou plus précisément celle de son aïeule. On alterne entre chapitres sur la vie de Méliné et ceux dédiés à Mme Fontanel, directrice de bidule truc chez Elle (tu vois un peu mon niveau de je m'en foutisme modesque ou bien?). Elle y raconte parfaitement, bien que succinctement, l'envers du décors d'un magazine figé sur papier glacé (pour celles que ça pourrait intéresser).
Lis-le! Tu vas adorer Méliné...





Le premier jour du reste de ma vie de Virginie Grimaldi

Le pitch:
Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : décoration de l’appartement, gâteaux, invités… Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin.
Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière pour faire le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde.

Mon avis: 
C'est Faustine (du blog Faust'in) qui m'a donné envie de lire ce livre. Petit aparté si tu n'as pas envie de crouler sur des envies diverses et variées ne suit Faustine sur aucun de ses réseaux. Je te rappelle qu'elle est la mère de tous mes vices, souviens toi de The Walking Dead! 
Revenons au roman et à Virginie Grimaldi que tu dois certainement connaitre si tu es une habituée de la blogosphère puisque l'auteure est la tolière de FemmeSweetFemme que je n'aurais pas l'audace de présenter. 
Un livre lu à la vitesse de l'éclair, celui des orages qui ont habité le soit disant si joli mois de mai et pourtant, on aurait tellement eu envie de voir les héroines sortir du bouquin, d'aller boire un verre avec elles, de partir en croisière avec elles, de rire avec elles, de pleurer avec elles. Marie, Camille, Anne et Muriel, on aurait envie de venir agrandir la troupe et de ne plus jamais les quitter. 
Ce que je me suis dit en refermant la dernière page? Que ça ferait certainement un très joli succès au cinéma. 




Le jour où Anita envoya tout balader de Katarina Bivald

Le pitch:
L'été de ses dix-huit ans, Anita Grankvist s'était fixé trois objectifs : apprendre à conduire une moto, acheter une maison et devenir complètement indépendante. Presque vingt ans plus tard, Anita n'a toujours pas réalisé ses rêves. Elle mène une petite vie tranquille, seule avec sa fille Emma, et travaille au supermarché local. Le départ d'Emma pour l'université va bouleverser ce quotidien un peu fade. Anita va devoir gérer quelque chose qui lui a cruellement manqué ces deux dernières décennies : du temps libre. Qu'à cela ne tienne, Anita commence à prendre des leçons de moto, se lance dans un projet impossible, apprend à connaître sa mère légèrement sénile, et tombe follement amoureuse. Finalement, n'est-ce pas merveilleux de réaliser ses rêves d'adolescence à l'approche de la quarantaine ?

Mon avis:
J'ai acheté ce livre avec la carte cadeau que mon fils m'a offert pour la fête des mères, j'étais plutôt bien partie dans mes lectures, alors autant ne pas tuer l'envie trop vite...
Je suis donc allée trainer à la Fnac de ma ville pour passer des heures dans les rayonnages de la librairie (c'est fou comme on perd la notion du temps entourée de toutes ces pages!) et je suis tombée, sur le dernier roman de Katarina Bivald. Je venais de terminer La bibliothèque des coeurs cabossés, je n'ai pas hésité plus d'une demie seconde (oui parce que, quand même pour une question économique, je préfère acheter en format poche) avant de l'attraper. Je n'ai pas pu résister et en rentrant, c'est lui que j'ai ouvert en premier (les autres devraient être lus en juin, on croise les doigts très fort), il m'a fallut une toute petite semaine pour le terminer. 
Je l'ai encore plus aimé que le premier. C'est cousu de fil blanc, c'est une fin qui finit bien, mais voilà Anita, ça pourrait très bien être moi! Question identification, je crois que j'ai été à mon maximum sur ce roman. Une belle histoire que l'on ne retiendra pas bien longtemps mais qui fait un bien fou sur le moment. 
L'anecdote? Lulu, en découvrant la quatrième de couverture, m'a juste demandé quand est-ce que je cesserais de lire des romans où les héroïnes finissent par tout plaquer à l'approche de la quarantaine...



lundi 4 avril 2016

Va et poste une sentinelle de Harper Lee.

Oye, Oye, j'ai fini un bouquin! Bon, je crois que l'on maintenant certifier que je ne lis qu'en vacances ou lorsque je suis à l'étranger puisque je suis enfin venue à bout de mon dernier roman lors de mon récent week-end à Londres (et si tu n'étais pas au courant que j'y étais, c'est que tu ne me suis pas sur Instagram. Hashtag Vilaine! -p).

J'avais adoré Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur que j'ai découvert sur le tard puisque j'ai du le lire il y a deux ou trois ans, je te renvoie à la rubrique consacrée sur ta droite (la flemme de chercher le billet en question.)Et comme à chaque fois que je lis un roman qui me plait, j'ai envie de découvrir ce qu'à pu faire l'auteur. Sur ce coup-là, ça a été super rapide puisque Harper Lee n'a écrit que ce livre! 


L'été dernier pour les initiés, une agitation a secoué les libraires du monde entier puisque cinquante ans après Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee nous offrait enfin la suite des aventures de Scout. Selon ce que j'ai pu lire à dorite et à gauche, ce second roman aurait été écrit dans les années 50 mais sur les conseils de son éditeur, l'écrivain ne l'avait pas publié, se focalisant sur l'enfance de Miss Finch. 

Bon, dans un premier temps, si tu t'étais attaché aux personnages secondaires, tu peux oublier puisqu'ils sont morts ou qu'ils ont été écartés dès le début de cette suite. La frère de Scoute? Paf, mort! La gouvernante? Hop, en retraite! Oui, oui je spoile mais je suis chez moi, je fais ce que je veux. 

Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur est un best seller aux Etats Unis, un des rares romans à être étudié dans les trois quarts des écoles publiques d'Amérique. Pour la petite anecdote, ce livre se vend à plus d'un million d'exemplaires par an et est considéré par les américains comme un des livres les plus influents dans leurs vies, après la Bible (of course!).

Jean Louise Finch, enfant chérie de l'Amérique, confinée dans son insouciance de la fin des années 30 dans l'Alabama raciste de l'époque, nous revient donc 20 ans plus tard, pour nous conter cette fois, un de ses étés à Maycomb. On avait adoré la droiture de son père Atticus, avocat de son état qui avait volé au secours d'un jeune noir accusé de viol par une femme blanche. Et même si j'avais eu beaucoup de mal à imaginer les mots de ce premier roman dans la bouche d'une gamine de 6 ans, issue d'un patelin sudiste, je m'étais quand même laissé embarquer dans l'histoire. 

Pour la suite, je n'ai pas compris, le parti pris par l'auteur. Je ne comprend toujours pas ce revirement politique. On a perdu Atticus et sa bienveillance en même temps que Scout qui voit ce père tant admiré, assister en douce à une réunion du genre Klu Klux Klan même si le nom n'est jamais explicitement écrit (je n'ose pas imaginer les gens qui vont atterrir sur ce blog en faisant ce genre de recherches, j'en frémis d'avance!). Oui, carrément!
Le bon vieil Atticus qui défendait la veuve et l'orphelin, qui brandissait l'égalité des races, vingt ans plus tôt, déclare: "Tu réalise que la civilisation nègre est arriérée n'est-ce pas?".
J'en suis restée bouche bée, revenant en arrière, pensant que j'avais loupé un truc important lors de ma lecture, tant je ne m'attendais pas à ça. 

Alors, j'ai continué à chercher après ma lecture, une explication à tout ça. Le plus incroyable serait que ce second roman aurait, en réalité, été écrit avant Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur mais qu'il serait resté à l'abandon pendant plus de 50 ans. J'aurais, je crois, aimé qu'il en reste ainsi comme pas mal de lecteurs, si j'en lis les retours que j'ai croisé jusqu'ici. 

Si Flannery O'connor avait déclaré avec ironie, à l'époque, que la plupart des gens qui achetaient Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur n'étaient pas conscients d'acheter ni de lire un livre pour enfants, je pense que la suite ne leur est clairement pas destiné. 

Le plus triste? Harper Lee s'est eteinte en Février dernier sans que l'on puisse jamais savoir, le pourquoi du comment... Ne reste plus (pour les plus fans) qu'à espérer que quelque part, un vieux manuscrit attend son heure. 

mercredi 10 juin 2015

Mes dernières lectures...

Voilà un sujet qui fâche... Si je ne suis plus si assidue sur ce genre de billet c'est pour la simple raison quelle n'arrive plus à lire. Pour lire, il faut se poser et n'avoir (selon moi) rien d'autre à faire (ce qui n'est plus jamais mon cas). Mon Iphone y est sans doute pour beaucoup, puisqu'une fois couchée je continue de surfer sur les réseaux sociaux jusqu'à pas d'heures (pas bien, je sais). 

Le bilan est ultra maigre puisque je n'ai lu que deux romans et je suis sur un troisième depuis 4 mois. La honte. 


Juste avant le bonheur d'Agnès Ledig.




Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Ému par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ?
C'est le temps de la découverte, des vacances, de l'amitié profonde. Le temps de vivre pleinement. En espérant que cela dure toujours.

Tu t'attends à une lecture légère et BAM, catastrophe tu finis en plein mélodrame. Quoi de pire que de perdre un enfant? Ca résonne encore et encore, même une fois le livre fermé, posé et que finalement tu n'arrives pas à digérer. 
L'auteure est douée, c'est le premier roman que je lit d'elle, et j'ai été fascinée par sa facilité à nous raconter la vie, à réussir à rebondir sur un drame pour nous faire un joli texte sur l'amour de la vie. 


Elle&Lui de Marc Levy





Elle est actrice. Lui écrivain.
Elle s’appelle Mia. Lui Paul.
Elle est anglaise. Lui américain.
Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais.
Elle a beaucoup de succès. Lui pas vraiment.
Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas.
Elle se sent seule. Lui aussi.
Il la fait rire. Elle enchaîne les maladresses.
Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.

C'est du Marc Levy et même si je l'ai lu, il y moins de 15 jours, tout comme ma copine Vanessa me l'a fait remarqué, j'ai eu un mal fou à me souvenir de l'histoire. C'est une belle histoire d'amour, qui se termine bien comme toujours même si tout ça reste très rocambolesque. 
A chaque parution, je me dis que je ne cèderai plus et puis, je craque. Ca fait du bien à la tête, pendant que tu lis ça, assurément tu ne penses plus à rien! 


Maine de J. Courtney Sullivan.





Alice, 80 ans, s’apprête à vivre un dernier été dans le Maine, avant de céder la maison familiale. Cette demeure est chargée d’histoire : depuis plus de trente ans, chaque année, Alice y a passé ses vacances avec ses filles et l’ensemble de sa famille. Toute son existence de jeune immigrée irlandaise peut se lire sur ces murs, à l’exception de ce secret douloureux qui la ronge depuis de nombreuses années.Ce dernier été sera celui des tensions et des aveux. Alice, femme ultra-sensible mais d’apparence froide, a noué des liens complexes avec les membres de sa famille, particulièrement ses deux filles, qui ont dû se défaire de son emprise pour mener leur vie. Leur dernier séjour dans cette maison va bouleverser leur existence à toutes et leur vision de la famille.Courtney J. Sullivan décrit avec une grande justesse psychologique cette histoire familiale, dans laquelle trois générations de femmes parlent de leurs envies, de leurs doutes et de leurs regrets. Grâce à sa maîtrise des dialogues et son sens aigu de l’observation, elle dresse des portraits sans concession et inoubliables. Maine est un roman fort sur la famille, la transmission et la place de la femme dans la société depuis trois générations.


Une saga perçue par trois générations, tout était réunit pour qu je passe un bon moment. Hélas je n'arrive pas à rentrer dedans! Ca fait quatre mois que je suis dessus et j'ai lu à peine une centaine de page et selon ma Kindle, il me reste un peu moins de 6 heures de torture. C'est long, le rythme est très lent malgré des chapitres très courts mais je m'acharne puisque je déteste ne pas terminer une lecture...

Et toi, tu lis en ce moment?

mercredi 5 novembre 2014

Mes dernières lectures.

Et figure toi que malgré une vie ultra chargée ces dernières semaines, j'arrive encore à trouver le temps de lire un peu bon, j'ai fait l'impasse sur les séries et refuse obstinément d'en commencer de nouvelles. Je suis celles en cours (je ferais peut-être un update des séries qui continuent à me donner envie de les regarder) et c'est tout...

La dernière valse de Mathilda de Tamara McKinley




Note de l'éditeur:

Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, treize ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe, pour rendre un der­nier hommage à cette femme courageuse.

Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que les choses ne seront jamais plus comme avant...
Cinquante ans plus tard, Jenny découvre le journal intime de Mathilda. À mesure que progresse sa lecture, l'angoisse l'assaille... A-t-elle bien fait de venir s'installer à Churinga ?
Par son atmosphère envoûtante, la force de ses person­nages, cette saga australienne s'inscrit dans la lignée des chefs-d'oeuvre de Colleen McCullough.
Tamara McKinley a été élevée par sa grand-mère en Australie. Publié dans dix-sept pays, La Dernière Valse de Mathilda a enthousiasmé des centaines de milliers de lectrices. En Suède, ce roman a été élu «saga de l'année».

Mon avis:
Là, j'ai un peu honte mais je ne me souviens plus du tout qui m'avait conseillé cette lecture lors de mon appel au secours de cet été... Et pourtant, j'aurais tellement aimé la remercier mille fois.
Un livre que j'ai pris plaisir à lire, à faire durer tant Jenny l'héroine devient attachant au fil des 566 pages (ah oui tout de même!). Deux histoires qui se lisent et se construisent en parallèle l'une de l'autre, avec deux générations d'écarts. Je me suis régalée des descriptions de l'outback australien, de ses couleurs, de ses terres et de ses paysages magnifiquement retranscrits. On a qu'une envie aller marcher sur les pas de Mathilda...
La fin est un tout petit peu hallucinante et je me demande quand même ce que fume l'auteure! 



L'instant précis où les destins s'entremêlent de Angélique Barbérat



Note de l'éditeur:
Une tache rouge sur l’oreiller, juste sous les cheveux de sa maman, morte sous les coups de son mari. Voilà ce que le petit garçon a vu, à cinq ans... Pour survivre, Kyle se jette à cœur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant. Vingt ans après, devenu leader d’un groupe de rock, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur.
Coryn, elle, a grandi dans une banlieue sans charme. À dix-sept ans, elle tombe dans les bras de Jack Brannigan, qui fou amoureux l’épouse, mais, jaloux et violent, l’enferme dans une prison dorée, « Parce que tu m’appartiens... »
Comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s’aimer ?
Pourtant, à l’instant précis où les destins s’entremêlent, chacun d’eux sait que sa vie ne sera plus jamais la même.

Mon avis:
Quand j'ai refermé ce livre, j'ai soupiré et suis passée de suite à autres choses. Pourtant la quatrième de couverture était prometteuse, le titre en lui-même m'avait séduite mais finalement l'accumulation de situations improbables m'ont empêché d'apprécier ce livre. Ca ressemble presque à du Musso, science-fiction en moins mais tirage par les cheveux en plus, plus, plus.
Kyle un petit garçon de 5 ans, témoin de la violence subie par sa maman jusqu'à l'issue fatale, construit sa vie bon an, mal an jusqu'au jour, où il va rencontrer Coryn et comprendre en un souffle qu'elle est, elle aussi, victime des coups de son mari jusque là tout allait bien et on pouvait s'attendre à un grand roman mais non, la suite ne fut que déception... Dommage. 



Evadée du Vel'd'Hiv par Anna Traube

Note de l'éditeur:
Evadée du Vel' d'Hiv' retrace la rafle des Juifs parisiens de juillet 1942 opérée par des policiers français «zélés». Anna a alors 20 ans et des rêves de jeune fille plein la tête. Elle est arrêtée à son domicile le 16 juillet et conduite au Vélodrome d'Hiver. Pressentant une issue fatale, elle n'a qu'une idée en tête: s'enfuir et rejoindre ses proches, que dans un sursaut de conscience elle avait pris soin de cacher. Les conditions extrêmes de détention, la faim, la soif et la maladie ne la détourneront jamais de ses objectifs. Par deux fois, elle échappe à la mort grâce à une remarquable présence d'esprit et à la complicité de quelques uns, policier, médecin et ouvrier.

Mon avis:
Tu me connais, tu sais que je suis passionnée par la seconde guerre mondiale, je lis tout ce qui me passe entre les mains et qui concerne cette horrible période de notre Histoire. Ici, le témoignage d'Anne Straube est concis, à peine 92 pages et je pense que la personne qui a recueilli les souvenirs de cette dame, n'a malheureusement pas su retranscrire l'horreur de cette période. De plus, le passage du vel d'hiv' ne court à peine sur une dizaine de page, on ne sait pas bien ce qu'il est arrivé à la famille d'Anna. Tout est trop précipité et, je trouve toujours ça trop triste de ne pas prendre le temps de nous raconter l'Histoire...

Folle de lui de Helen Fielding



Note de l'éditeur:

Veuve, 51 ans, mère de deux enfants en bas âge, mais toujours en quête de l homme idéal : Bridget is back !

Elle n est plus obsédée par ses kilos, plutôt par les réseaux sociaux, le nombre d amis qu elle a sur Facebook (ce qui ne peut que mal se passer, vu son niveau en informatique) et ses enfants qui la font tourner en bourrique.

Le grand Mark Darcy avec qui elle a vécu le bonheur conjugal pendant dix ans est mort dans un accident, et après une longue période de deuil, Bridget se transforme en cougar dans les bras d un trentenaire sexy (et quelque peu immature). Mais pour combien de temps ? Car elle a bien entendu toujours le don de se mettre dans des situations impossibles. Les mésaventures de cette Bridget plus posée et plus mûre n ont rien perdu de leur piquant. Au contraire.

Mon avis:

Tu vas penser que je suis ronchon aujourd'hui et que rien ne trouve grâce à mes yeux, mais je te promets que ce n'est pas le cas. J'adore Bridget, elle fait partie de ma génération et j'avais hâte de la retrouver et de voir ce qu'elle était devenue. Je n'aurais pas du... "Folle de lui", c'est un peu le livre de trop. Bridget ne fait plus rien raisonner du tout (en tout cas chez moi), je la trouve terriblement immature (à 30 ans c'est drôle, à 50 ça ne m'amuse plus), inconstante et ce besoin presque obsessionnelle de plaire, de trouver quelqu'un comme si c'était une fin en soi m'a fatigué. 
Je pense que Mme Fielding à un problème avec son âge vieillissant (qui n'en a pas?) mais elle a sacrément gâté notre Jones! 
Même la lecture sur ma Kindle fut laborieuse dans la construction de ce dernier roman. J'ai également appris que  Hugh Grant aurait refusé de jouer dans l'adaptation (si adaptation cinématographique il y a), je comprend parfaitement pourquoi, c'est tellement creux que je ne vois pas comment on pourrait en faire un film digne de ce nom! 

Et toi, tu lis quoi en ce moment? 

mardi 7 octobre 2014

Les 10 livres qui m'ont marqué...

Une chaine est passée il y a quelques semaines sur Facebook, et ma copine du nord Blufunkgirl m'avait demandé à mon tour quels étaient les 10 lectures qui m'avaient le plus marqué dans ma vie. Non, mais tu imagines la question sans réponse? C'est hyper dur de ne choisir que 10 titres...
Alors, on va dire que c'est la liste des 10 romans qui me viennent à l'esprit en ce moment mais clairement elle aurait pu être totalement différente, il y a quinze jours ou dans trois mois. 




L'attrape coeurs de Jerôme David Salinger

" L'attrape-coeurs ", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.`



Orgueil et préjugés de Jane Austen

Élisabeth Bennet a quatre soeurs et une mère qui ne songe qu’à les marier. Quand parvient la nouvelle de l’installation à Netherfield, le domaine voisin, de Mr Bingley, célibataire et beau parti, toutes les dames des alentours sont en émoi, d’autant plus qu’il est accompagné de son ami Mr Darcy, un jeune et riche aristocrate. Les préparatifs du prochain bal occupent tous les esprits… Jane Austen peint avec ce qu’il faut d’ironie les turbulences du coeur des jeunes filles et, aujourd’hui comme hier, on s’indigne avec l’orgueilleuse Élisabeth, puis on ouvre les yeux sur les voies détournées qu’emprunte l’amour…




L'ami retrouvé de Fred Uhlman

Fred Uhlman publie L'Ami retrouvé en 1971. Dans ce court récit, il relate avec pudeur l'émouvante amitié entre le fils d'un médecin juif et un garçon issu d'une famille aristocratique allemande. La montée du nazisme va bouleverser le destin des deux adolescents.



Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde

Par la magie d'un voeu, Dorian Gray conserve la grâce et la beauté de la jeunesse. Seul son portrait vieillira. Le jeune dandy s'adonne alors à toutes les expériences, s'enivre de sensations et recherche les plaisirs secrets et raffinés. "Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais", "il faut guérir l'âme par les sens, guérir les sens par l'âme".



Ensemble c'est tout de Anna Gavalda

" Et puis, qu'est-ce que ça veut dire, différents ? C'est de la foutaise, ton histoire de torchons et de serviettes... Ce qui empêche les gens de vivre ensemble, c'est leur connerie, pas leurs différences... " Camille dessine. Dessinais plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin. Ces quatre là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour -appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu. Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.



Le silence de la mer de Vercors

1941 : un jeune officier allemand, cultivé et francophile, est l'hôte imposé d'un homme et de sa nièce. A cette intrusion de l’ "ennemi", ils répondront par un inaltérable mutisme : pas une phrase ne sera échangée pendant leurs longs mois de cohabitation, en dépit des tentatives du jeune homme qui aimerait partager avec eux ses convictions humanistes. Mais sous la calme surface des eaux, c’est toute «la vie sous-marine des sentiments cachés, des désirs et des pensées qui se nient et qui luttent ».


Ne tirez pas sur l'oiseaux moqueur de Harper Lee

Dans une petite ville d'Alabama, au moment de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Homme intègre et rigoureux, cet avocat est commis d'office pour défendre un Noir accusé d'avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 - au cœur de la lutte pour les droits civiques -, connut un tel succès. Il ne suffit pas en revanche à comprendre comment ce roman est devenu un livre culte aux Etats-Unis et dans bien d'autres pays. C'est que, tout en situant son sujet en Alabama à une époque bien précise - les années 1930 -, Harper Lee a écrit un roman universel sur l'enfance confrontée aux préjugés, au mensonge, à la bigoterie et au mal. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman initiatique.



L'écume des jours de Boris Vian

Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d’amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C’est un conte de l’époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette œuvre d’une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d’un nénuphar, le cauchemar va jusqu’au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l’amour absolu et la musique des Noirs américains…






Les hauts de Hurlevent de Emily Bronte

Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste. Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée.


Trente ans et des poussières de Jay McInnerney (suivi de La Belle Vie, sa suite...)

A peine trente ans et déjà mariés : Russell, éditeur, et Corrine, courtière en Bourse, n'ont pas de temps à perdre. Dans le New York des années 1980, seule compte la réussite. Et ils ont réussi un sans-faute. Séduisants, ambitieux, pas encore riches mais bien décidés à le devenir, ils vivent à cent à l'heure. Soudain, sans raison, tout se met à déraper... Un portrait grinçant de la jeunesse dorée new-yorkaise, artificielle et sans âme.

Et toi, quelle serait ta liste? 

lundi 25 août 2014

Mes lectures de l'été...

Ca me fait toujours un petit froid dans le dos quand je dois rédiger ce genre de billet, d'aller fureter sur le blog pour voir à quand remonte la dernière parution aux sujets de mes lectures. Je lis de moins en moins, j'ai de moins en moins envie de me plonger dans un bouquin et ça me chagrine à un point que tu n'imagines même pas! Le dernier billet à ce sujet date du 19 mai, on est fin août... La loose.
Comme dirait mon père, les excuses c'est quand même fait pour s'en servir alors autant ne pas se priver et ces dernières semaines, il a été un peu difficile de me poser et d'avoir la tête à ce que je lisais. 
Heureusement les vacances à Malte sont arrivées, et même si cette année j'avais une connexion Internet digne de ce nom, j'ai quand même pas mal pris le large (hormis pour répondre aux commentaires, mais ça je serais capable de me taper des bornes à pieds en plein cagnard pour pouvoir te répondre, faut pas déconner non plus!), ça m'a permis de lire un peu plus. 



L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes de Karine Lambert

Le pitch:
Les hommes sont omniprésents dans cet immeuble de femmes... dans leurs nostalgies, leurs blessures, leurs colères et leurs désirs enfouis. Cinq femmes d'âges et d'univers différents unies par un point commun fort : elles ne veulent plus entendre parler d'amour et ont inventé une autre manière de vivre ... Jusqu'au jour où une nouvelle locataire vient bouleverser leur quotidien. Juliette est séduite par leur complicité, leur courage et leurs grains de folie. Mais elle, elle, n'a pas du tout renoncé ! Et elle le clame haut et fort. Va-t'elle faire vaciller les belles certitudes de ses voisines ? 

Mon avis:
Voilà un roman comme je les aimes! J'ai vu la couverture sur un Instagram mais évidement à l'heure de rédiger ce billet, impossible de me souvenir chez qui et tout de suite, le titre m'a donné envie (c'est un peu dans l'air du temps de ma vie du moment). Un très joli roman d'été, où l'on croise des destins de femmes, où l'on lit chez l'autre la difficulté d'aimer aussi réelle que dans notre vie. 
C'est le premier livre de Karine Lambert et si j'avais une critique à émettre, c'est qu'il est beaucoup trop court. J'aurais aimé connaître la Reine, Rosalie, Simone, Juliette et Guiseppina plus profondément, quel dommage! 
Je suis certaine de lire le prochain roman, si prochain il y a. 

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La vie en mieux de Anna Gavalda

Le pitch:
Mathilde a 24 ans. Elle a abandonné ses études pour un boulot sans intérêt et vit en colocation avec deux autres filles.
Elle dit qu’elle est heureuse, mais est toujours obligée de boire pour s’en souvenir.
Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante.

Quelques mois plus tard, et à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie.
Yann a 26 ans. Il est aussi diplômé qu’on puisse l’être, mais n’a pas trouvé de travail. En attendant des jours meilleurs, il est vendeur.

Il ne dit pas qu’il est malheureux, mais souvent, quand il traverse la Seine, il s’imagine qu’il saute et se voit en noyé.
Un soir, alors qu’il est seul, il rend service à son voisin du dessus. Pour le remercier ce dernier l’invite à dîner.
Quelques heures plus tard, et à cause de cet homme justement, il décide de changer de vie.

Deux histoires de jeunes gens de notre temps, repus, mais affamés, polis, mais enragés, qui préfèrent encore prendre le risque de se tromper de vie plutôt que de n’en vivre aucune.

Mon avis:
Deux nouvelles et même si je le savais depuis le début, je me suis quand même sentie volée. Je n'ai pas retrouvé la facilité de plume de Gavalda dans ce livre. Je n'y ai pas senti son amour du prochain si présent dans ces autres romans. 
Je ne comprends pas ce tournant dans le choix de l'auteur, trop d'argot, de mots crus auxquels elle ne nous avait jamais habitué à ce style d'écriture. 
Bref, aussitôt lu (et difficilement pour la seconde nouvelle, tant la première était sans saveur), aussitôt oublié. 

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Un sentiment plus fort que la peur de Marc Lévy

Le pitch:
Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains.
Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme.
Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.



Mon avis:
L'espionnage et la géopolitique sont un peu devenu la dernière lubie de Marc Lévy, j'ai l'impression. Du coup, ça ressemble à s'y méprendre à du Dan Brown (que j'adore lire, note bien!). 
Ca reste du Marc Levy des petits jours, ça se lit aussi vite que ça s'oublie et j'attends toujours d'être aussi surprise que j'avais pu l'être en lisant "Le premier jour" suivit de "La première nuit" que j'avais trouvé plus profond, plus riche. 
Heureuse de me l'être procuré en format poche et de ne pas avoir déboursé une vingtaine d'euros inutilement. 


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Une autre idée du bonheur de Marc Lévy

Le pitch:
Quand une vie ordinaire devient extraordinaire
Philadelphie. Au premier jour du printemps 2010, Agatha sort de prison, mais pas par la grande porte. Après trente ans derrière les barreaux, il ne lui restait que quelques années à faire. Alors pourquoi cette évasion ?
Dans une station-service proche du campus, elle s’invite à bord de la voiture de Milly et l’entraîne dans sa cavale sans rien lui révéler de sa situation.

Dotée d’un irrésistible appétit de vivre, Agatha fait voler en éclats la routine confortable de Milly. Vingt ans les séparent, mais au fil du voyage les deux femmes partagent ces rêves qu’il n’est jamais trop tard pour réaliser et évoquent ces amours qui ne s’éteignent pas.
Cinq jours en voiture à travers les États-Unis… À chaque étape, une rencontre avec un personnage surgi du passé les rapprochera du secret d’Agatha.
Jusqu’où devons-nous aller dans notre quête insatiable du bonheur? À quoi ne faut-il jamais renoncer? Dans ce roman, Marc Levy réaffirme notre besoin inconditionnel de liberté et nous fait aussi découvrir un pan méconnu de l’histoire américaine.


Mon avis:
Une lecture qui nous emmène dans un road trip à travers une parties des Etats-Unis au volant d'une vieille décapotable rouge, avoue quand même que ça donnait envie? 
Ce n'est pas le meilleur de Marc Lévy mais c'est aussi loin d'être le pire. Intéressant de voir notre monde actuel par une femme vieillissante qui a passé les 30 dernières années en prison et qui voit le progrès parcouru d'un oeil "neuf"... Une lecture rapide et distrayante, exactement ce que l'on attend de ce genre de roman, mais comme d'habitude je regrette de ne pas avoir su attendre sa sortie en poche. Il se lit beaucoup trop vite pour le prix qu'il coûte! 

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Muchachas 1, 2 et 3 de Katherine Pancol

Le pitch:

Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s'enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n'en finit pas !

Mon avis: 

Mon avis sur cette dernière trilogie est compliqué. J'ai dévoré Muchachas1, j'ai mis presque 2 mois pour Muchachas 2 et j'ai lu le tome 3 en 48h.
Bien entendu comme toutes les lectrices de Pancol, j'ai été ravie de retrouver Joséphine, Hortense et Gary et puis, j'ai vite déchanté. De nouveaux personnages sont apparus et on met une éternité à se demander ce qu'ils font là, pourquoi cette seconde histoire en parallèle de la famille Cortes? 
Le tome 2 est d'une longueur infernale, on se perd dans des descriptions qui n'apportent rien au roman  et le tome 3 nous laisse clairement sur notre faim. 
J'adore Katherine Pancol que j'ai commencé à lire quand j'avais une petite vingtaine d'année et depuis, je crois avoir lu tous ses romans. J'ai vu au cinéma l'adaptation des "Yeux Jaunes des Crocodiles", bref on peut dire que normalement j'aime le genre pas vrai? 
Sauf que là, j'ai la méchante impression que Mme Pancol a prise ses lectrices pour des vaches à lait. Dispatcher la suite de la première "trilogie Cortes" en 3 tomes de nouveau, n'est ni plus ni moins la meilleure façon de faire dépenser 3 fois plus de 20€ à toutes les lectrices qui s'attendaient à connaitre la fin de la saga... Le pire? La fin n'était même pas au rendez-vous. Je soupçonne l'auteure de nous préparer de nouveau une suite. Damned!

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Bonjour tristesse de Françoise Sagan

Le pitch:
La villa est magnifique, l'été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l'amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s'amusent, ils n'ont besoin de personne, ils sont heureux. La visite d'une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare. C'était l'été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d'un "charmant petit monstre" qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l'image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Mon avis:
J'ai lu "Bonjour Tristesse" la première fois, je devais avoir l'âge de Cécile et puis, cet été à Malte ne sachant que lire, j'ai farfouillé sur la boutique Kindle et je suis retombée dessus. Ca n'a pas pris 3 secondes pour que je me l'offre. Ce livre m'a bouleversé il y a 20 ans, aujourd'hui il m'a divertit. C'est amusant de lire aujourd'hui, l'adolescence d'une jeune femme dans les années 50... Un peu rebelle mais pas trop, un brin docile mais pas trop, un peu émancipée mais pas trop... Tout est en demie teinte, rien de tranché. Ca, c'est un vrai roman d'été! Et puis, c'est quand même un classique de la littérature française...

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Aimez-vous Brahms... de Françoise Sagan

Le pitch:
Aimez-vous Brahms... est le roman d'un dernier amour. Paule a trente-neuf ans ; elle est décoratrice et divorcée. Son amant, Roger, tout à ses affaires et à ses caprices, lui rend de distraites visites qu'elle attend, fidèle et dolente. Sa vie s'écoule ainsi sur fond de bonheur triste. C'est à ce moment-là, " au moment où elle perdait sa propre trace ", qu'elle rencontre le fils d'une riche cliente, Simon van den Besh, de quinze ans son cadet. Il est beau, nonchalant et enfantin ; il s'éprend d'elle, la courtise ; elle regarde de loin avec attendrissement ses efforts, jusqu'au jour où il la conquiert, en l'invitant à un concert salle Pleyel. S'ensuivront plusieurs semaines où elle se laisse aller à la passion qu'elle inspire au jeune homme, et à laquelle elle ne répond pas sans réticence ; jusqu'au jour où elle comprend que sa liaison avec Roger est plus forte que tous les élans de jeunesse que Simon a voulu lui rendre : " Elle ignorait pourquoi. Peut-être parce que les efforts qu'elle avait faits pour leur amour depuis six ans, ces incessants, ces douloureux efforts lui étaient enfin devenus plus précieux que le bonheur. " Elle renverra donc Simon, qu'elle ne peut s'empêcher d'envier pour ce " chagrin si violent, un beau chagrin, une belle douleur comme elle n'en aurait jamais plus ", et retrouve Roger, ce " quelque chose d'inéluctable " dans sa vie, où il ne sera désormais question que de garder, plus de prendre : " Simon, Simon, et elle ajouta sans savoir pourquoi : Simon, maintenant je suis vieille, vieille... "

Mon avis:
Malgré des études littéraires, je n'avais lu que "Bonjour Tristesse" de Sagan mais devant le plaisir de cette relecture estivale, j'ai eu envie de savoir si c'était un "one shot" ou si j'aimais vraiment le style de notre Françoise nationale. 
Et contre toute attente (en générale, j'aime les lectures légères), j'ai dévoré celui-ci aussi. Paule proche de la quarantaine, se sent seule malgré un amant, une vie sociale et un métier qu'elle aime... Elle rencontre Simon et va se laisser aimer par cet homme dont la jeunesse est indécente. Rien qu'un mot? Sublime. Lu d'une traite même si la fin n'était pas celle espérée...
J'en lirais d'autres, inévitablement. 

Depuis, j'ai demandé à celles qui me suivent sur Facebook des pistes pour mes prochaines lectures et j'ai une liste longue comme mon bras de titres à lire. Je pense d'ailleurs en faire un billet pour le retrouver plus facilement si jamais je me retrouvais encore une fois à court d'idée. 
Et toi, tes lectures de l'été, ça a donné quoi, dis?