lundi 10 mai 2010

L'Alcazar, Cinéma de quartier...

A deux minutes de chez moi, il y a ce cinéma. Belle façade tenant tête a la gare, modeste malgré tout avec ces 4 ou 5 salles, ce cinéma il m'a réconcilié avec le 7eme art.
Avant ça, j'allais au megarama de Villeneuve La Garenne, une usine ou il faut faire la queue partout, au guichet, au pop corn, aux toilettes et des salles pouvant contenir l'intégralité des habitants du village de ma grand-mère (mais la, je m'égare!). A l'époque, le cinéma c'est plus une galère qu'autre chose, une obligation pour faire plaisir a mon Ingrat.
A l'Alcazar, j'aime sa dimension humaine, j'aime pouvoir regarder un film en étant parfois une petite dizaine seulement. Je le trouve rassurant et intime...

Alors hier par un joli dimanche pluvieux de mai, avec l'Ingrat toujours, nous avons été voir Imogene McCarthery avec Catherine Frot (que j'adore) et Lambert Wilson (que j'aimais d'amour adolescente). Le film est tire du roman d'Exbrayat "Ne vous fâchez pas, Imogene"que je n'ai jamais lu. Mon seul souvenir d'une quelconque Imogene est très vague et ses traits sont ceux de Dominique Lavanant, ouais j'étais pas obligée de le mentionner mais dans un souci de transparence tout ça, tout ça...

Enfin bref! Imogène McCarthery donc... Un sentiment bien partage sur ce film finalement. J'ai du mal a le critiquer puisque j'aime beaucoup les acteurs, le décor (l'Ecosse) est magnifique mais la sauce n'a pas prise. Une impression déplaisante que les acteurs se parodie eux-mêmes, je trouve les scènes surjouées au possible mais la séance passe plutôt vite.

Clairement, il ne rejoindra pas le Pantheon des chefs-d'oeuvres du cinéma français...

1 commentaire:

  1. J'avais envie d'aller le voir mais tu n'es pas la première qui me fait cette critique.

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